Première interrogation : un Singulier langage ?

1 D’un testament à l’autre, un parallèle, un accomplissement

Si la répartition hébraïque des livres de la Bible distingue la Torah, les cinq livres de la loi, le Pentateuque, des livres des prophètes, des autres livres dits hagiographes, la répartition chrétienne, comme l’indique John H ALEXANDER, 571 est marquée par la symétrie des deux Testaments, le second, le Nouveau, annonçant l’accomplissement du premier, l’Ancien, en Jésus-Christ dont l’Esprit-Saint rend témoignage. Ainsi, nous pouvons distinguer, en ne nous arrêtant pas ici sur des détails de classification, mais en nous fondant sur une première distinction typologique, une symétrie selon quatre ordres, ainsi définis par John H. ALEXANDER : une base, une histoire, une doctrine, une dimension prophétique.

Nous allons regarder chacun des points, tour à tour, pour en tirer ensuite les arguments et quelques limites.

Une base a pour fonction essentielle l’enseignement :

Le Pentateuque, révélant, entre autre, la loi de Moïse, constitue la base de l’Ancien Testament. La loi associe deux notions, le juste pour définir la position de l’homme de Dieu, et le droit, pour définir la place de l’ ”autre”, du prochain, l’étranger, la veuve, l’orphelin. 572

Le Décalogue (les dix paroles) en est une forme de résumé.

‘Alors Dieu prononça toutes ces paroles en disant:’ ‘Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude.’ ‘Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.’ ‘Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur leurs enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent et qui fais miséricorde jusqu’en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.’ ‘Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain; car l’Éternel ne laissera pas impuni celui qui prendra son nom en vain.’ ‘Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, nu ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes.’ ‘Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour: c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié.’ ‘Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel ton dieu te donne.’ ‘Tu ne tueras point.’ ‘Tu ne commettras point d’adultère.’ ‘Tu ne déroberas point.’ ‘Tu ne commettras point de faux témoignage envers ton prochain.’ ‘Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. 573

Les quatre évangiles constituent, quant à eux, la base du Nouveau Testament : ici, l’enseignement ne se lie plus seulement à une obéissance stricte, à des préceptes, mais au seul témoignage de l’Esprit-Saint, invitant à la communion de pensée et d’actes avec Dieu en Jésus, par Lui, devenu Père.

‘“Mais le Consolateur l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit ” 574

Ainsi donc, s’ouvrait le Décalogue, “Je suis l’Éternel ton Dieu qui t’ai fait sortir d’Égypte, Tu n’auras pas d ’autre Dieu devant ta face. ” la sortie d’Égypte est le signe de la reconnaissance de l’oeuvre de Dieu. Nous voyons vraiment naître le peuple d’Israël, chacun en convient, avec la sortie miraculeuse d’Égypte, sous la conduite de Moïse, à qui sera révélée la loi, la Torah, et qui constitue le fondement même de la mémoire collective et le façonnage de l’identité du peuple, le commencement d’une histoire, comme aussi sans doute le début de la référence directe entre le peuple et l’écriture biblique. Cette traversée du peuple, cette marche dans le désert, pendant quarante années, jusqu’à la terre promise est une parabole de l’histoire d’Israël et de l’humanité.

Michée 575 l’écrira de nombreux siècles plus tard, enracinant sa prophétie, concernant Israël divisé en deux royaumes dans lequel vivait le prophète, sur l’histoire ancienne.

‘Comme au jour où tu sortis d’Égypte, je te ferai voir des prodiges. 576

Parmi les nombreuses références de l’écriture à cette sortie signalons le psaume 114, qui fait partie de la liturgie juive, de la Pâque.

‘Quand Israël sortit d’Égypte, quand la maison de Jacob s’éloigna d’un peuple barbare, Juda devint son sanctuaire, Israël fut son domaine.’ ‘La mer le vit et s’enfuit, le Jourdain retourna en arrière; les montagnes sautèrent comme des béliers, les collines comme des agneaux.’ ‘Qu’as tu mer pour t’enfuir, Jourdain pour retourner en arrière ?’ ‘Qu’avez-vous montagnes, pour sauter comme des béliers, et vous collines, comme des agneaux ? ’ ‘Tremble devant le Seigneur, ô terre! Devant le Dieu de Jacob, qui change le rocher en étang, le roc en source d’eau.’

Soulignons encore, rappelons que, littéralement “aseret ha-devarim” ou “aseret ha-dibrot”, signifie les dix paroles. YHVH s’exprime d’abord dans une parole créatrice.

Les dix commandements, sont donc bien en fait, encore aujourd’hui, jusqu’en judaïsme, moins des préceptes auxquels il faut obéir à tout prix, que les dix paroles premières, constitutives, et institutives, exprimant en elles-mêmes, une libération, un autre langage, échafaudant le cadre d’une pédagogie primordiale, à la source de toutes les pédagogies humaines, et susceptible de transformer a priori, par la seule oeuvre de YHVH, les déserts arides des coeurs de l’homme ou des paysages de la terre, en jardins renouvelés.

On parle souvent de principes éthiques fondateurs. Ces dix paroles sont donc comme fondatrices de tous les préceptes de la loi qui semble comme en découler, et qui est détaillée dans les 613 Mitsvots (commandements) qui furent selon la tradition, révélés à Moïse.

Plus, peut-être, que tout autre passage de la Bible, ces dix paroles sont reliées à la mémoire de la libération de l’esclavage, à la sortie d’Égypte.

Elles portent en elles-mêmes, la force donnée de leur accomplissement. Elles sont une grâce de Dieu offerte. Comme le fut la décisive escapade du peuple hors de l’Égypte.

Cette mémoire de la sortie d’Égypte, de la libération première, le peuple noir d’Amérique du Nord, l’a reprise à son compte, lors de sa lutte pour l’abrogation de la discrimination raciale aux USA.

De nombreux chants en témoignent dont le célèbre negro-spiritual “let my people go”, sorte d’hymne pour la délivrance des peuples et des hommes, du joug de l’oppression. On en retrouve de nombreuses références dans les sermons de Martin Luther KING . Martin Luther KING, exprime après avoir cité le psaume 139, ce que la foi accomplit concrètement, pour le chrétien aujourd’hui.

‘Où irai-je loin de ton esprit,
où fuirai-je loin de ta face ?
Si je monte aux cieux, tu es là
qu’aux enfers je me couche, te voici.
Je prends les ailes de l’aurore,
je me loge au plus loin de la mer;
même là, ta main me conduit
et ta droite me saisit.
Si je dis : la nuit me couvrira,
elle devient lumière autour de moi,
De toi les ténèbres ne me cachent point ,
pour toi la nuit brille comme le jour
et les ténèbres autant que la lumière.
Cette foi nous soutiendra dans cette lutte pour échapper à la captivité de toute Égypte du mal. Cette foi sera une lampe allumée pour nos pieds fatigués et une lumière sur notre sentier sinueux. Sans cette foi, les plus beaux rêves de l’homme retomberont silencieusement en poussière. 577

La foi est effectivement le lien entre le peuple dans le désert, et le chrétien se confiant aujourd’hui, au chemin ouvert par Jésus.

Nous allons retrouver ce cheminement selon l’accomplissement en Jésus-Christ, dont l’Esprit-Saint rend témoignage, dans chacun des trois autres points de notre approche symétrique des deux testaments : histoire, doctrine, prophétie.

L’histoire, nous l’avons dit, est partie intégrante de tout le message biblique lui même. Chacun s’accorde aujourd’hui à reconnaître dans ce texte, les prémices d’un sens de l’histoire. Ainsi, dans un ouvrage pédagogique, Gaston DUCHET-SUCHAUX l’exprime en ces mots dans une saisissante synthèse.

‘On voit apparaître du temps de David et Salomon des écrivains pleins de l’esprit de Yahvé qui entreprennent de raconter l’histoire de leur peuple, en s’appliquant à montrer qu’il existe un fil conducteur dans l’embrouillamini des événements : l’intervention permanente du Dieu qu’on n’a pas le droit de nommer dans l’histoire de son peuple. Devançant de loin les Grecs, ces hommes créent un genre de récit de nouveau, le genre historique. 578

La méthode historico-critique, nous l’avons souligné 579 , n’a donc rien inventé, elle a simplement rendu systématique un examen, par ailleurs contenu dans le texte lui-même, comme dans la culture des sciences bibliques, juives ou chrétiennes. Le risque qu’elle contient dès lors, nous l’avons également souligné, et qu’elle introduit, est, de ne plus considérer cette histoire, selon sa source même, mais en l’inféodant à une pensée purement spéculative, selon l’héritage hellénique, qui paradoxalement n’est justement pas celui qui conduit, historiquement à la découverte d’un sens à l’histoire des hommes. Aux douze livres historiques de l’Ancien Testament (Josué Juges, Ruth, I Samuel, II Samuel, I Rois, II Rois, I Chroniques, II Chroniques, Esdras, Néhémie, Esther ), répercutant les tribulations du peuple d’Israël, le Nouveau Testament répond ainsi par le livre des Actes, répercutant les tribulations et le cheminement de l’église naissante.

Trois axes, nous paraissent ressortir de cette histoire :

  • La chronologie historique événementielle, autrement dit, une suite logique et ordonnée de la révélation selon, un but, un objectif, mais aussi un ordre temporel, selon le Kronos (Chronos) des grecs;
  • L’incarnation, autrement dit, la manifestation de Dieu dans le concret d‘histoires humaines, selon le Kaïros des grecs;
  • La contexture, ou sens contextuel, enfin, autrement dit, l’effort pour tirer, a posteriori, partie des deux premières dimensions, chronologie, incarnation, pour entendre la vérité dans le contexte de sa révélation.

La conduite de cette histoire est l’oeuvre de Dieu lui même, qui, depuis le commencement, poursuit, au travers du peuple élu, la manifestation de son projet de rédemption pour l’humanité entière, il ne s’agit pas d’une marche sans but, mais, à la manière du peuple d’Israël, fuyant l’Égypte, pour la terre promise, Dieu manifeste à son peuple qu’il doit tout attendre de Dieu seul, que tout don vient de lui, en faisant descendre du ciel, pendant les quarante années que dura la traversée, la manne quotidienne, seulement mangeable le jour même. 580

Le nom même de manne fut donné par le peuple car “ils ne savaient pas ce que c’était” : “män-hü “. 581 Le nom lui-même de manne signifiait donc le mystère de cette nourriture, semblable à “de la graine de Coriandre, blanche et qui avait un goût de miel.” 582

‘Moïse leur dit : Que personne n’en laisse jusqu’au matin. Ils n’écoutèrent pas Moïse, et il y eut des gens qui en laissèrent jusqu’au matin; mais il s’y mit des vers et cela devint infect. Moïse fut irrité contre ces gens. Tous les matins chacun ramassait ce qu’il fallait pour sa nourriture; et quand venait la chaleur du soleil, cela fondait. 583

Le peuple fut donc nourri pendant quarante années de la sorte jusqu’à l’arrivée dans un pays habité, aux frontières du pays de Canaan, la terre que Dieu avait promis à Abraham 584 . La mémoire de la manne fut gardée dans toute l’histoire d’Israël. 585

Le psaume vingt trois “ L’Éternel est mon berger, je ne manque de rien” en reprend allégoriquement l’enseignement. Cette manne descendue du ciel nous semble à son tour comme signe de ce que YHVH a à dire à son peuple, au travers de son histoire.

À la question du peuple hébreux au temps de Moïse se demandant ce que pouvait être ce pain descendu du ciel, Jésus répond en disant lui même être ce pain 586 . Après la multiplication des pains, dans l’évangile de Jean, Jésus répond à la foule de façon explicite.

‘Jésus leur dit : Je suis le pain de vie, celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim et celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif. 587

Nous entrons ainsi dans la notion d’accomplissement de la loi ancienne. Le don gratuit de Dieu donne en Jésus sa révélation ultime, sa pleine mesure ...

Il reste que cette notion de l’accomplissement était déjà largement en route dans tout l’Ancien Testament. Nous pouvons oser l’hypothèse qu’elle est le mode essentiel de reconnaissance et de distinction de la parole de YHVH. Ce que dit YHVH s’accomplit. Avec le temps certes, non selon les modalités qui paraissaient à l’évidence, mais inéluctablement, s’accomplit toujours. 588

Cet accomplissement est d’ailleurs en route à partir du moment où cette parole se dit.

Songeons, pour l’illustrer, aux trois promesses faites à Abram qui quitte le pays de son père, et se met en marche, dès la parole de l’Éternel entendue 589 , promesse d’une descendance, d’un pays, d’une bénédiction qui ne se réaliseront que selon des voies surprenantes, à commencer par l’arrivée inespérée d’Isaac, à continuer par toute l’extraordinaire histoire d’Israël de victoires en défaites, jusqu’à la venue du Christ, bénédiction pour toutes les nations, pain de vie descendu du ciel.

Et nous voyons déjà, par simple déduction logique, que la doctrine, le troisième point de notre analyse des correspondances thématiques selon le classement relativement arbitraire déterminé à l’ouverture de ce chapitre, des livres des deux Testaments, se lie de façon intime et pratiquement intrinsèque à l’histoire que nous venons d’évoquer.

D’ailleurs, les livres dits “poétiques” par la tradition chrétienne, Job, l’ Ecclésiaste, les Psaumes, le Cantique des cantiques, et les Proverbes, ne sont pas séparés dans la tradition hébraïque des livres que nous avons désignés comme “historiques” : tous sont des hagiographes.

Nous venons d’évoquer la traversée du désert, et nous avons comparé, le signe de cette manne, avec Jésus pain de vie descendu du ciel. Revenons sur cet exemple de la manne. L’omer 590 était nécessaire pour mesurer le poids de la manne, qui fondait avec le soleil.

‘Les Israélites firent ainsi; et ils en ramassèrent les uns plus, les autres, moins. On mesurait ensuite avec l’omer; celui qui avait ramassé plus n’avait rien de trop, et celui qui avait ramassé moins n’en manquait pas.” . 591

Ne trouve-t-on pas dans cette mesure précise des différentes parts, cette volonté d’égalité l’apparition et la naissance quelques 1500 ans avant Jésus-Christ, de la notion d’égalité de traitement devant la loi, principe premier de toute justice sociale ? Mais voici que la mesure humaine cédera, dans la nouvelle alliance, à l’Esprit-Saint de Consolation et de Vérité, la loi à la foi, et l’obéissance stricte aux préceptes, à la pure grâce.

‘Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera pas de lui même, mais il dira tout ce qu’il a entendu et il vous annoncera les choses à venir. 592

L’Esprit-Saint ouvre la porte d’une vie nouvelle dont la mesure comme le signale la célèbre phrase de Saint BERNARD est sans mesure “la mesure de l’amour, c’est l’amour sans mesure”. La nature corruptible de la manne cède à la nature incorruptible, d’une nourriture autre. Jésus lui même est cette nourriture.

Toujours selon notre classification relativement arbitraire, aux dix-sept livres des prophètes de l’Ancien Testament 593 correspondrait, le seul livre de l’Apocalypse ( Révélation en grec) dans le Nouveau Testament. Visiblement cependant les Psaumes et les livres poétiques sont nourris de prophétisme, et d’une certaine façon, l’exemple pris de la manne, le révèle, tous les livres du Pentateuque également. De même si l’Apocalypse est un livre typiquement prophétique, nous retrouvons cette dimension prophétique, de celui qui parle au nom de Dieu dans chacun des livres du Nouveau Testament, comme de la Bible entière.

Le prophète “nâbi” (nabi) est celui qui parle au nom d’un autre, de Dieu, en l’occurrence. Le mot, au sens biblique, n’est pas restreint à l’acception contemporaine courante, au sens de celui qui dit ce qui va se passer. Le prophète de l’Ancien Testament est un témoin qui parle tout à la fois pour le temps présent, pour les temps futurs, tout en inscrivant sa parole dans la mémoire vivante d’Israël.

Le prophète est un révélateur de la volonté divine.

Où et comment retrouver donc cette notion de l’accomplissement prophétique, dans l’alliance Nouvelle ?

Qui dit accomplissement dit approfondissement dans un double mouvement de continuité et renouvellement. La parole prophétique fait toujours prendre en compte et se rejoindre, dans la simplicité d’un émerveillement révélé aux enfants, la grandeur de Dieu et la petitesse de l’homme.

‘“Éternel notre Seigneur que ton nom est magnifique sur toute la terre!’ ‘Ta majesté s’élève au dessus des cieux. Par la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle Tu as fondé ta gloire, pour confondre tes adversaires, pour imposer silence à l’ennemi et au vindicatif. Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as créées : Qu’est-ce que l’homme pour que tu te souviennes de lui ? ” 594

Notes
571.

J. H. ALEXANDER “Lire et comprendre la Bible” Éditions de la Maison de la Bible Genève 1973 ( 3° édition) - 1° édition en 1971- à la page 8

572.

Deutéronome X 18 “Car l’Éternel, votre Dieu, est le Dieu des dieux, le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand fort et terrible, qui ne fait point acception de personnes et qui ne reçoit point de présent, qui fait droit à la veuve et l’orphelin, qui aime l’étranger et lui donne la nourriture et le vêtement. Vous aimerez l’étranger car vous avez été étrangers en Égypte.”

573.

Exode XX 1 à 17

574.

Jean XIV 26

575.

Michée vivait vers la fin du VIII ° siècle avant Jésus-Christ.La sortie d’Égypte est le plus souvent située vers le XIII ° siècle avant Jésus Christ. Certains parlent du XIV ° siècle.

576.

Michée VII 15

577.

“La mort du mal sur le rivage de la mer “ in KING Martin Luther “La force d’aimer “Casterman Paris 1964 traduit par Jean BRULS ( 1963 aux États-Unis ) ; (pp 103 à 105 ) Le psaume 139 est cité des versets 7 à 12

578.

DUCHET-SUCHAUX Gaston “ Au temps des hébreux “ Hachette Paris 1981 ; (à la page 34) “le sens de l’histoire”

579.

Au paragraphe : “ L’obstacle historico-critique “dur” ”.

En note connexe numéro 6 adjointe au précédent chapitre : “ Quelle raison retenir ?”

580.

Exode XVI 14 à 22

581.

Exode XVI 15 ; XVI 31

582.

Exode XVI 31

583.

Exode XVI 21

584.

Exode XVI 35

585.

Psaume LXXVIII 24.

Paul signale même dans l’épître aux Hébreux ( IX 4) que la manne était conservée dans un vase de Aron avec la verge de Aron qui avait fleuri, et les tables de l’alliance. Rappelons que l’arche de l’alliance disparut au moment de l’exil à Babylone. Le 2° livre des Maccabées ( II 4 8 ) explique que Jérémie l’aurait cachée dans une grotte du Mont Nébo pour qu’elle soit trouvée dans les temps messianiques.

586.

Jean VI 32 35

587.

Jean VI 35

588.

L’ensemble de la vie des patriarches et des prophètes illustre cette extraordinaire chose : La parole de Dieu se reconnaît à son accomplissement. Le livre de Jérémie ( XXVIII ) relate l’épisode opposant Jérémie qui prophétisait la soumission au joug de Babylone, après l’avoir annoncé, au “faux” prophète Hanania qui, brisant le joug de bois que portait Jérémie symbolisant le joug de Nébucadnetsar, prophétisait quant à lui, la fin prochaine, dans les deux années, de la domination babylonienne sur les nations. Non seulement la prophétie de Hanania ne se réalisa pas, mais il mourut dans l’année même, peu après que Jérémie le lui eut prophétisé.

589.

Genèse XII 1 à 3 L’Eternel dit à Abram : Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.

590.

Unité de mesureutilisée en Israël, du temps de Moïse (Exode XVI 36)

591.

xode XVI 35 .

592.

Jean XVI 13

593.

Ésaïe, Jérémie, Lamentations de Jérémie, Ézéchiel, Daniel, Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Habakuk, Sophonie, Agée, Zacharie, Malachie.

594.

Psaume VIII 1 à 5