Nous avons, pour la forme, suivi un plan qui répond provisoirement à des exigences chronologiques. Mais il faudrait en sortir pour mieux entendre le sens biblique.
Car, historiquement, la Parousie qui se relie à l’attente apocalyptique de l’Ancien Testament, l’espérance messianique 1204 d’Israël, à la restauration de Jérusalem, 1205 signifie l’espérance du retour du Christ, 1206 dérive en grec d’un mot “parousia“ qui signifie “être là”.
La présence du Christ au milieu de son peuple, comme celle autrefois de YHVH accompagnant la sortie d’Égypte, est donc la signification même de l’église qui ouvre la koinonia et qui justifie l’ “eklésia “ 1207 .
L’église donc, n’existerait historiquement pas sans la Parousie. La Parousie est déjà là, mais elle vient, elle est sans cesse espérée, attendue, priée. Elle évoque une plénitude finale.
Elle se construit donc également autour de l’attente active de l’imminence d’un retour promis aux disciples, depuis le moment de l’ascension du Christ, 1208 qui fonde l’espérance de l’église primitive.
Le mot messie de l’hébreu machiah qui signifie oint apparaît une première fois en Lévitique IV 3 à 5 dans le texte biblique.
Après la promesse fait à David (II Samuel VII 12 13) la dynastie de David est considérée comme élue (II Samuel XXII 51 ; Psaume LXXXIX 35 à38).
Ésaïe XXIV à XXVII ; Ézéchiel XXXIII à XLVIII ; Daniel X à XXII; Sophonie I à III .
Les millénaristes s’appuyant sur la lecture d’Apocalypse XX 1 à 6, voient ce retour être précédé (ou suivi) par une période de mille ans de paix.( Ésaïe II 2 à 4 ; Ésaïe XI 6 à 10 ; Daniel VII 21 et 22 )
Ésaïe LXV 17 à 25 parle de création de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre.
“Car je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se rappellera plus des choses passées,elles ne reviendront plus à l’esprit.” (verset 17).
Les questions sur le sujet en débat dans l’histoire de l’église sont les suivantes : Y aura-t-il vraiment un temps de paix précédant le retour du Christ ? Ce temps de paix serait-il limité précédant une nouvelle tribulation, avant l’installation du Règne définitif, ou ce temps de paix est-il éternel (Daniel II 27) ?
La question en débat qui apparaît plus tardivement dans l’histoire de l’église, et qui est donc aujourd’hui la question contemporaine est formulée ainsi: Le Christ reviendra-t-il une fois le règne de Dieu installé, ou l’instaurera-t-il lui-même, sur le chaos de la civilisation humaine ?
Ce mot se distingue de la koinônia (communion) à vocation universelle, en ce qu’il exprime la forme instituée, institutionnelle, presque politique au sens d’organisation humaine et structurelle concrétisée, se rapportant à la représentation locale en tout cas, de l’église.
Actes I 6 à 8
“Alors les apôtres réunis lui demandèrent : “Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ?
Il leur répondit : “Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixé de sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.”
Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux.”