Le sacrifice, l’alliance, l’offrande et la rédemption

Le sacrifice est au centre du mouvement de l’alliance, 1683 de l’histoire d’Israël, au centre de la révélation depuis Noé 1684 jusqu’à Abraham et le sacrifice arrêté d’Isaac. 1685 Depuis encore la Pâque et le sacrifice de l’agneau, dont le sang répandu sur les linteaux des portes sera le signe qui permet d’épargner les enfants premiers nés d’Israël 1686 jusqu’aux trois constructions et reconstructions successives du temple 1687 , lieu par excellence du sacrifice.

La notion de sacrifice précède même ce mouvement de l’alliance initié avec Noé, puisque c’est bien, il faut le souligner, à partir des sacrifices d’Abel et de Caïn que naîtra l’idée meurtrière dans l’esprit de Caïn, jaloux de son frère . 1688 Le sacrifice est associé, à ce moment là, à la notion d’offrande, c’est à dire à la notion de don gratuit, de cadeau, qu’il ne cessera de rejoindre. Comme il se mêle déjà étrangement à la notion de péché, de meurtre. Le sacrifice biblique n’est agréé que s’il est gratuit et reconnaissant, comme Noé qui offre un sacrifice après avoir été délivré du déluge. C’est à cette gratuité du sacrifice que veillent les sacrificateurs ... jusqu’au Christ, enfin, tout au long de son ministère de la Galilée à la Judée, ministère qu’il va terminer et conclure à Jérusalem.

C’est là que Jésus renversera les tables et chassera les marchands du Temple. 1689 Remarquons au passage, comment pour chacun des quatre évangélistes, le retournement de la foule, qui l’avait salué aux rameaux, lors de son entrée dans la ville sainte, comme un roi, mais qui va quelques jours plus tard réclamer sa mort, s’opère, ou, en tout cas, semble s’opérer à partir de ce geste et de ces paroles de Jésus qui firent sans doute scandale.

C’est pourtant ce “trafic commercial “ autour du sacrifice qui déclenchera la colère de Jésus, ne semblant, tout compte fait, que rejoindre la vocation initiale de la loi et des prophètes. Le sacrifice se lie à la notion de gratuité, de grâce, comme aussi à celle de séparation et de péché, ce qui justement est le contraire de la grâce : telle est une constante de la Bible qui met l’accent final sur le coeur circoncis où s’inscrira l’alliance nouvelle plutôt que sur les sacrifices.

Entre la grâce et le péché, le péché et la grâce, pour passer de l’un à l’autre, il faut pourtant bien un acte de réparation, le sacrifice. Celui-ci ne prend sens bibliquement que s’il est inscrit dans le cheminement de l’alliance où s’ouvre, à partir de Noé, toute la gratuité d’un premier pas et d’une promesse divine. Autrement, la recherche de réparation ne saurait être qu’une procédure magique où l’homme voudrait exorciser sa frayeur en s’amadouant plus ou moins les forces incontrôlables et hostiles du destin. Ce sont les cultes païens que la Bible dénonce, au fil des pages, au long de l’histoire biblique d’Israël où la relation au sacrifice ne se justifie jamais selon de telles pratiques ; elle est toujours nouvelle et gratuite. Elle rejoint alors l’offrande, la grâce et le don gratuit. 1690

Un passage du premier livre de Samuel est révélateur sur ce point. Il s’agit de l’épisode qui va augurer de la révocation royale de Saül au profit de David.

Nous retrouvons le roi Saül en difficulté, 1691 à Guilgal où il vient d’être sacré roi, au début de son règne, offrant un holocauste pour l’Éternel alors que les Philistins se massent pour combattre avec une armée fort puissante, et que Samuel tarde à venir. Samuel avait pourtant prié pour la pluie et la pluie était venue : signe qu’on pouvait se fier en l’Éternel. Saül avait déjà vaincu les Ammonites en se confiant à Dieu. Samuel avait prévenu le peuple et le roi que seule la crainte de l’Éternel leur donnerait la paix et la victoire, alors, l’holocauste pour l’Éternel n’était pas dicté par la gratuité du don, la volonté de consécration sincère, l’action de grâce ... lorsque Samuel arrive enfin :

‘Samuel dit: Qu’as-tu fait ? Saül répondit : Lorsque j’ai vu que le peuple se dispersait loin de moi, que tu n’arrivais pas au terme fixé et que les Philistins étaient assemblés à Micmash,je me suis dit les Philistins vont descendre contre moi à Guilgal, et je n’ai pas imploré l’Éternel! C’est alors que je me suis fait violence et que j’ai offert l’holocauste. Samuel dit à Saül : Tu as agi en insensé, tu n’as pas observé le commandement que l’Éternel ton Dieu t’avait donné. L’Éternel aurait affermi pour toujours ton règne sur Israël ; et maintenant ton règne ne durera point. L’Éternel s’est choisi un homme selon son coeur, et l’Éternel l’a destiné à être le chef de son peuple, parce que tu n’as pas observé ce que l’Éternel t’avait commandé. 1692

Nous retrouvons cette même intransigeance dans la demande de transparence du coeur, dans l’épisode qui, dans l’église naissante à Jérusalem, met Ananias et Saphira face à Pierre. Ils trichent devant l’église en prétendant offrir l’offrande du prix intégral du champ qu’ils ont vendu. En réalité, ils en gardent une partie pour eux. Pierre ne leur reproche pas de garder une partie du prix du champ mais de mentir devant Dieu. Ananias expire alors de façon spectaculaire, brutalement, en entendant les paroles de Pierre. 1693 Il s’agit donc toujours, par le sacrifice, de trouver la bonne longueur d’onde qui permet de communier avec la grâce du don Dieu, et de son alliance. Or, cette grâce étant toute offrande, le sacrifice ne peut être qu’offrande et l’offrande s’oppose au calcul.

Le mouvement de l’alliance met l’accent sur une autre notion qui peu à peu se substitue au sacrifice gratuit pour faire naître l’offrande : la notion de rédemption. Le sacrifice supposait, en effet, une irréductible distance entre Dieu et l’homme, la distance du péché, mais une distance que l’offrande pour la rédemption vient rompre. L’offrande de la rédemption, d’initiative divine, transforme l’exigence sacrificielle de la loi en grâce, la grâce de la loi en loi de la grâce. L’exigence n’étant plus dans la lettre des choses mais dans la communion d’Esprit avec Dieu, cette exigence n’en est plus vraiment une. Délibérément inaccessible à partir de l’homme seul., elle ne peut se recevoir que dans la grâce d’un coeur circoncis, coeur nouveau du baptisé de l’esprit, qui marche pas à pas avec le Christ et qui cherche dans chaque rencontre de sa vie quotidienne à retrouver le témoignage de cette communion en ce don gratuit. La réconciliation avec le prochain dès lors doit toujours précéder l’offrande qui en rend grâce.

‘Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : “Tu ne tueras point : celui qui tuera mérite d’être puni par les juges.” Mais moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges; que celui qui dira à son frère : Raca! mérite d’être puni par le sanhédrin; et que celui qui dira : Insensé! mérite d’être puni par le feu de la géhenne. Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère; puis viens présenter ton offrande. Accorde-toi promptement avec ton frère, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu’il ne te livre au juge, que le juge ne te livre à l’officier de justice et que tu ne sois mis en prison.” 1694

En parallèle à ces paroles de Jésus au sermon sur la montagne, où s’enchaînent justement les notions de meurtre et d’offrande, résonnent les paroles adressées par Dieu à Caïn attristé, parce que Dieu avait porté un regard favorable sur l’offrande de son frère au détriment de la sienne. Dans ce texte fondateur, déjà, l’Éternel ne semble regarder qu’au coeur et non à l’apparence, même si c’est le visage attristé de Caïn qui lui révèle semble-t-il l’état de son coeur. En tout cas, le visage de Caïn abattu n’est que le reflet de son propre coeur :

‘Et l’Éternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi; mais toi domine sur lui. 1695

Apparaît dans l’exhortation de Dieu envers Caïn, à dominer sur le péché, quelque chose qui sera repris par les psychologues thérapeutes de la psychanalyse aux méhodes du pharmacien français Émile COUÉ (1857 - 1926 ), jusqu’ à la pédagogie du psychothérapeute Carl ROGERS (1902 - 1987) 1696 : la considération inconditionnellement positive de soi-même.

Toutes ces approches rejoignent la Bible par la prise en compte qui est donnée à la personne, dans son unité première, profonde, virginale. Mais la différence fort évidente vient de ce que Dieu, dans la Bible, n’a pas de méthode à proposer au sens strict du terme, fut-elle celle de l’analyse, de la non-directivité ou de l’autosuggestion, mais une parole. La méthode est une perspective humaine, elle s’ouvre sur la pédagogie humaine, le verbe de Dieu, ou mieux dit encore, la parole de Dieu, s’incarnant en Christ manifeste en elle-même par elle-même une autre potentialité.

Cette parole est un souffle extérieur qui, tel l’Esprit de la Pentecôte, produit la création nouvelle. Elle est Pneuma, et ne reste donc pas prisonnière des stratégies de la psyché, mais les renverse, les traverse, les recompose, les recrée. Elle transporte du côté d’une pédagogie divine qui est création sans cesse renouvelée, et qui va rencontrer en cours de route, du fait du péché de l’homme, par amour, pur, son propre sacrifice, sacrifice inversé, le sacrifice de Dieu offert gratuitement pour la rédemption de l’homme et son salut.

On pourrait cependant peut-être dire, en prenant sans doute quelques risques, que la loi de Moïse fut la “méthode” que Dieu met en place pour structurer l’homme et le rendre réceptif au don de sa grâce. Car, selon la perspective chrétienne, au temps de la loi succède le temps de la grâce. Autrement dit, au temps du sacrifice et du culte circonscrits dans le temple, succède le temps de la grâce. Et la loi toute entière, comme d’ailleurs tout le cheminement biblique de l’alliance et même les temps antérieurs à celle-ci, comme nous le voyons dans ce texte mettant en jeu Caïn, prépare à l’accueil de la grâce parfaite accomplie en Christ.

Il reste alors que la plus grande différence entre parole et méthode réside bien sans doute dans ce rapport entre sacrifice et offrande, alliance, rédemption, surgissant de la parole divine. Alors que la méthode est une approche rationnelle et soumettant le fait au raisonnement, entre théorie et pratique, la parole biblique va soumettre le fait au dialogue. Dialogue avec Dieu, entre mort et vie, sacrifice et rédemption, dialogue donné gratuitement dans l’action et la prière. Mais dialogue aussi avec les hommes, le prochain, le frère d’église.

Sur ce chemin de l’alliance, de sacrifices en rédemption, la pédagogie divine conduit au Christ, dont le sacrifice sur la croix répare le crime de Caïn, le meurtre d’Abel. On peut dire alors qu’entre Caïn et Jésus il y eut certes la loi de Moïse et les prophètes, mais encore que la perspective chrétienne faisant de Jésus l’inspirateur de la parole de Dieu depuis le commencement, sa présence est d’ores et déjà première. 1697

Ainsi, peut-on dire qu’avant Moïse et Caïn, avant les prophètes, avant comme après l’épisode de la vie terrestre de Jésus, avant comme après toute existence, il y a toujours et encore le Christ, qui, dans la perspective chrétienne, est celui qui donne sens à la parole, au monde et à chaque vie. La grâce divine, non seulement accomplit l’histoire, mais aussi parce qu’elle l’accomplit, parce qu’elle est présente depuis le commencement, parce qu’elle est concrétisée, dans le cheminement de l’alliance, par la venue du Christ, elle permet de dire et d’ajouter encore que si le temps de la grâce succède au temps des prophètes, au temps de la loi, au temps de l’alliance nohadique, comme à tous les temps de l’histoire biblique et humaine, la grâce elle-même les précédait tous également.

L’accomplissement “de tout ce qui avait été écrit” 1698 en la personne singulière du Christ aboutit à la création nouvelle. Le sacrifice gratuit de la croix en permet l’accès à quiconque en accepte l’offrande. La mort et la résurrection du Christ ouvre une voie nouvelle en déplaçant le lieu du sacrifice, du temple, au coeur. La déchirure du voile du temple, lorsque Jésus expire, le signifie 1699 , et permet dès lors la lecture du sacrifice de la rédemption et de l’offrande, par rétroaction, à partir de ce mystère : le sacré sorti du domaine strictement religieux pour rejoindre le quotidien de chaque existence. Mais puisqu’il rencontre à chaque instant, par l’alliance nouvelle et éternelle offerte en Christ, la rédemption et la grâce, le sacrifice, n’en est plus vraiment un : il devient grâce, évangile, bonne nouvelle. Tel fut, en tout cas, le fondement de la théologie chrétienne, de la pédagogie qui en émana, depuis le commencement et la mise en place du canon biblique. 1700 Le baptême signifiera l’entrée dans cette création nouvelle, comme les prémices du royaume auquel l’homme était destiné depuis le commencement. Dès lors, n’assistons-nous pas, à partir du christianisme, à ce retournement culturel qui va faire désormais du coeur de chaque homme le lieu de l’enjeu essentiel non seulement de l’histoire personnelle de chacun, mais du salut du monde ?

Le sacrifice de la croix, accompli une fois pour toutes, se répercute dans le coeur et le corps de chacun, comme dans le coeur et le corps même de la communion d’église qui réunit en fait les vivants, selon la même foi vivante. La messe catholique romaine ou la cérémonie orthodoxe d’orient vont répercuter le sacrifice du Christ jusqu’au coeur de la communauté chrétienne, l’ekklésia, 1701 où la messe quotidienne ou la cérémonie cultuelle dominicale font mémoire et redisent l’actualité du sacrifice rédempteur du Christ. Cette communion devient alors communion d’offrande au don d’amour gratuit, communion dans l’alliance nouvelle et éternelle instituée par Jésus. Le corps même de chacun en est le sanctuaire. Paul, lui aussi, l’écrira :

‘“Vous êtes le Temple de Dieu, et l’Esprit de Dieu habite en vous .“ 1702 ’ ‘“Nous sommes le Temple du Dieu vivant. “ 1703 ’ ‘“ En lui vous êtes édifiés pour être une habitation de Dieu dans l’Esprit.“ 1704

En effet, tout le Nouveau Testament met l’accent, de façon constante, sur le fait que le temple de Dieu est désormais dans le coeur et le corps des personnes et non dans les pierres du temple de Jérusalem. Jésus le signifiera aux disciples qui s’extasiaient devant de telles pierres, 1705 en annonçant alors des temps difficiles précédant son retour, ou en parlant d’un temple qu’il peut rebâtir en trois jours, ce qu’il associe au miracle de Jonas, au signe de Jonas. 1706 Jésus évoque là sa mort et sa résurrection, ces mêmes paroles que la foule perfide ou les magistrats, lui reprocheront, au moment de la croix, l’invitant encore, de façon moqueuse, à se sauver lui-même, lui qui sauva les autres. 1707

Notes
1683.

Nous trouvons cette dimension sacrificielle dans toutes les civilisations. Comme le souligna René GIRARD, le sacrifice rituel se propose d’ouvrir un territoire au sacré, comme un exutoire à la violence initiale fondée sur le désir de s’approprier l’autre. L’alliance biblique donne au sacrifice une dimension autre. Il ne s’agit plus de chercher à plaire à Dieu ou à mettre Dieu de son côté : ce ne sont pas les sacrifices qui plaisent à Dieu mais la justice. Il s’agit donc de se consacrer devant lui, pour marcher avec lui pour trouver cette justesse de relation avec lui. Dans l‘alliance, Dieu s’engage toujours avec l’homme, et même au delà de l’homme, et cela, dès l’origine du cheminement de celle-ci. Le cheminement historique, décrit par la Bible, ne semble qu’approfondir, à chaque fois davantage, cette dimension. Le domaine de l’action divine se rapproche à chaque fois davantage du coeur de l’homme jusqu’à le transformer, le recréer dans l’alliance nouvelle, manifestée à la Pentecôte, et qui est passée (Pessah) par le sacrifice inversé de Dieu lui-même offrant son fils unique sur la croix en rémission du péché.

GIRARD René “La violence et le sacré” livre de poche pluriel Ed. Grasset 1° édition 1972 Paris 1980 ; (534 pages).

GIRARD René “Des choses cachées depuis la fondation du monde” Paris 1978 Ed. Grasset et Fasquelle ; (485 pages).

GIRARD René “Le bouc émissaire” livre de poche Ed Grasset .et Fasquelle Paris 1982 ; (313 pages).

GIRARD René TREGUER Michel “Quand ces choses commenceront” Arléa Paris 1994 ; (198 pages).

1684.

Genèse VIII 20 à 23. Remarquons que le sacrifice de Noé est postérieur à sa délivrance. Il n’en est pas la condition. C’est le moment que choisit Dieu sentant une odeur agréable pour promettre la continuité de l’ordre du monde, expression de son alliance nohadique.

1685.

Genèse XXII 1 à 19 Nous retrouvons là une formulation nouvelle de l’alliance de Dieu.

1686.

Exode XII 1 à 36

1687.

Rappelons que temple fut reconstruit trois fois : le temple de Salomon, le temple de Zorobabel, le temple d’Hérode.

1688.

Genèse IV 3 à 8

1689.

Matthieu XXI 10 à 17 ; Marc XI 15 à 19 ; Luc XIX 45 à 48 ; Jean II 13 à 22

1690.

BUTTE Antoinette. “ L’offrande “ éd. Oberlin Strasbourg Paris 1965 ; (207 pages). Cet ouvrage montre la place centrale de l’offrande, dans la “liturgie” biblique lue dans une perspective chrétien.

1691.

I Samuel XII 13 à I Samuel XIII 14

1692.

I Samuel XIII 11 à 14

1693.

Actes V 1 à 6

1694.

Matthieu V 21 à 25

1695.

Genèse IV 6 à 7

1696.

COUÉ Émile “Oeuvres “ Astra Paris 1976 ; (271 pages). L’ironie méprisante avec laquelle est traitée la “méthode Coué “ est sans doute très largement excessive. Émile COUÉ prétendait simplement que face au principe de l’imagination qui s’appuyant sur les zones inconscientes de l’homme et faisant alors régner la dépendance psychique du patient, la volonté était une arme radicale mais souvent mal utilisée, car se développant sur le registre conscient, et se limitant à subir les pulsions inconscientes de l’imaginaire. Il suffirait, par l’autosuggestion, de faire plonger les racines de la volonté, sans hypnose, par autosuggestion, au plus profond de l’inconscient et de soumettre alors l’imagination à cette volonté.

1697.

Jean I 1 à 18 ; Jean VIII 12 ; Jean XIV 9 ; Actes II 22 à 33 ; Éphésiens III 8 à 12 ; Colossiens I 15 à 17 ; I Pierre I ; I Jean I 1 à 3 ; I Jean V 20 ;

1698.

Matthieu V 17 ; Matthieu XXVI 21 ; Matthieu XXVI 54 à 56 ; Marc XIV 49 ; Luc IV 16 à 30 ; Luc XVI 17 ; Luc XXIV 44 à 46 ; Jean I 11 à 14 ; Jean XV 25 ; Jean XIX 30 ; Actes II 36 ; Actes III 18 ; Actes VII ; Actes VIII 26 à 40 ; Hébreux X 7.

1699.

Matthieu XXVII 51 ; Marc XV 38 ; Luc XXIII 45

1700.

Jean XII 23 à 25 “ Jésus leur répondit : l’heure est venue où le fils de l’homme doit être glorifié. En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre, ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt il porte beaucoup de fruits. Celui qui aime sa vie la perdra, celui qui hait sa vie dans ce monde, la conservera pour la vie éternelle”

1701.

En grec profane ce mot signifiait “ rassemblement politique du peuple”.

D’après le Dictionnaire du Nouveau Testament de Xavier LÉON-DUFOUR. Nous revenons ultérieurement sur ce mot.

1702.

I Corinthiens III 16 cité in BUTTE Antoinette. “ L’offrande “ éd. Oberlin Strasbourg Paris 1965 ; (page 60 ).

1703.

II Corinthiens III 16 ; cité in ibidem ; ( page 60).

1704.

Éphésiens II 22 ; cité in ibidem ; ( page 60).

1705.

Matthieu XXIV 1 à 14 ; Marc XIII ; Luc XXI 5 à 29 ; Luc XXI 5 à 36

1706.

Matthieu XII 38; Matthieu XVI 1 ; Matthieu XXVI 61 à 63 ; Matthieu XXVII 40 ; Marc VIII 11 ; Marc XIV 58 ; Marc XV 29 à 32 ; Luc XI 29 ; Luc XXIII 35 à 43 ; Jean II 18 à 22 ; Jean XIX 15 à 17

1707.

Matthieu XXVII 35 ; Marc XV 29 à 32 ; Luc XXIII 35; Jean II 19