Le sacrifice est au centre de toute vie religieuse. Nous retrouvons cette notion de sacrifice dans de multiples autres cultures, de l’Islam à la culture orientale, bouddhique et autre. Le sacrifice suppose toujours une distance entre le destinataire divin et le l’auteur humain.
Une spécificité biblique est d’abord d’établir une distance radicale entre créateur et création, puis de réduire peu à peu cette distance pour inscrire la présence de Dieu au fil de l’histoire de la révélation, de façon de plus en plus pressante et concrète dans les gestes quotidiens des hommes. Ainsi, à partir d’une séparation pourtant premièrement radicale, se rejoignent, pour finalement s’épouser, l’espace sacré et l’espace profane, Dieu et l’homme. De la prière au sacrifice, il y a, dès lors, toujours la consécration. 1708 Nous pouvons dire que l’offrande et le sacrifice, qui sont bibliquement intimement liés, conduisent, appellent et renouvellent sans cesse cette consécration dans laquelle ils puisent. Tout sacrifice agréé par le Dieu biblique, est une offrande c’est à dire un don gratuit, et le sacrifice saint, c’est à dire agréable à Dieu, revient à cette offrande d’un coeur disponible et disposé qui peut être alors renouvelé par l’Esprit même de Dieu.
C’est ce qu’indique cette nuée qui reposait sur le Tabernacle jour et nuit, prenant la forme d’un feu, la nuit venue, pendant toute la traversée du désert. C’était la Shékina (Chekhinah ), bien que le mot ne soit pas biblique, la présence du Seigneur que célèbre le judaïsme rabbinique. Si nous associons le tabernacle au coeur de l’homme, la présence de Dieu, est extérieure à la psyché. Les constructions humaines reposent sur le vide de la présence que seul Dieu peut remplir. Le plérôme n’est pas dans la spéculation humaine mais dans le souffle insaisissable qui donne la vie. 1709
Dieu est insaisissable, il s’exprime par une présence concrète, qui marche devant son peuple, et annonce jour après jour une volonté nouvelle liée aux rencontres et circonstances de la vie. Cette volonté divine tenace, inébranlable, éternelle, s’exprime cependant dans une parole sans cesse renouvelée s’inscrivant dans l’histoire biblique et lui donnant son sens.
Lors de la dédicace du temple de Salomon, plusieurs siècles après la sortie d’Égypte, le temple succédant au tabernacle, le signe de la nuée se fit de nouveau.
‘Au moment où les sacrificateurs sortirent du lieu saint, la nuée remplit la maison de l’Éternel. Les sacrificateurs ne purent y rester pour faire le service à cause de la nuée ; car la gloire de l’Éternel remplissait la maison de l’Éternel. 1710 ’Nous voyons là que la seule manifestation pleine de la présence divine annule la possibilité du service religieux, de tout sacrifice, qui n’ont jamais désormais de raison d’être autre que celle que d’exprimer la volonté de l’homme obéissant au précepte divin, de tenter de réduire la distance qui le sépare de la volonté de Dieu. Cette distance, seul, cependant, Dieu, le Tout Autre, peut inéluctablement et irréversiblement la réduire.
C’est ainsi, et à partir de là, qu’il faut entendre la jalousie, souvent mentionnée, de YHVH, qui n’agrée aucun culte autre que le sien, aucun autre sacrifice que celui qui lui est consacré. 1711 Cette jalousie est comme l’instrument d’une pédagogie, qui veut conduire l’homme à choisir à partir du mouvement inversé d’une révélation, la voie du Dieu de la vie, symbolisé par ce vide incréé, qui seul libère du fatalisme sordide de la mort par Dieu seul vaincue.
Par exemple, la dîme consacrée à Dieu, dans la loi, se voulait signe d’une consécration absolue et totale à Dieu. La consécration des prémices des récoltes et des animaux, et leur offrande étaient aussi pour les Lévites chargés du sacrifice, la veuve et l’orphelin. 1712 Les Lévites qui n’avaient part à aucun héritage, prélevaient, à leur tour, la dîme de la dîme pour offrande. 1713
La dîme permettait donc simultanément la survie de la tribu des Lévites, de la veuve et de l’orphelin, et du culte à Dieu. Dès le judaïsme antique biblique, la dîme était donc une invitation à consacrer à Dieu sa vie, en permettant simultanément la vie des plus démunis et le maintien du culte. La dîme n’était donc pas une offrande symbolique, elle était action concrète, pour la justice selon Dieu.
Pour l’offrande à Dieu, ce qui est destiné aux exclus, aux malheureux, revient à une consécration à Dieu. Jésus renforcera dans la nouvelle alliance cette injonction, lorsqu’il dira que ce qui a été fait en direction du plus petit de nos frères a été fait en direction de lui, donc de Dieu. 1714
Ainsi, la dîme, dans l’ancienne alliance, est une préfiguration d’un passage de la mort à la vie que le sacrifice du Christ rendra désormais inutile en en accomplissant à jamais le chemin.La dîme n’est pas un marchandage pour obtenir la bienveillance divine, elle est le signe et l’annonce d’une consécration totale que, dans la perspective chrétienne, Christ, rend désormais accessible à tous. La dîme semble d’ailleurs disparaître explicitement des prescriptions de l’église primitive, car marcher à la suite du Christ, signifie donner plus que le dixième de ses récoltes et de ses biens, mais bien mourir au monde pour naître à la vie. Nous retrouvons le sens du baptême. 1715
Dans la toute première église autour de Jérusalem, dès la Pentecôte, tout était mis en commun. 1716
À partir de la Pentecôte et de la vie par l’Esprit, la prière est une permanence qui n’a plus besoin de limitations spatiales ou temporelles, parfaitement cadrées de façon rigide et stricte pour s’exprimer. La prière dans l’Esprit-Saint revient toujours à une consécration totale à Dieu : en cela elle s’inscrit au delà des temps de prière proprement dits, dans le quotidien des gestes. 1717 La vie, nous voulons dire l’existence, ses circonstances et ses événements, projette alors l’homme, en quête de la volonté divine, vers la prière, comme la prière projette vers la vie.
Nous voyons bien, à partir de là, comment la prière biblique n’est pas simplement, ou pas du tout, un rejet de l’égo, pour atteindre un nirvana, un vide ou un espace harmonieux et rationnellement parfait, un univers mystique, comme pour entrer dans le secret du nombre d’or, d’une architecture cosmique. 1718 Nous retrouverions une telle quête dans les civilisations sumériennes, ou orientales, de la philosophie pythagoricienne, qui arrangeait tout par le nombre, ou platonicienne : le fameux dodécaèdre régulier, pour PLATON, symbolisait l’univers.
Au contraire, le message biblique, à partir d’une rencontre première avec un Dieu Tout Autre, Dieu vivant, fait se rejoindre la prière dans la vie, et la vie dans la prière, loin des constructions abstraites de l’esprit. Cette prière de la vie est une vie de la prière. Ainsi peut se lire et l’histoire biblique, et la lente révélation qui en émane. La révélation toute entière est comme une prière, adressée par Dieu à l’homme, dans un mouvement renversé. Le mouvement de cette révélation est donc, toujours dialogique et non simplement dialectique ou monologique, se situant hors des gnoses absolument systémiques avec lesquelles elle tranche en invitant progressivement à la mort à soi-même par la vie et pour la vie. La relation vivante à autrui, et à Dieu, devient centrale, au contraire d’un détachement stoïque, ou de spéculations construites de façon strictement rationnelles.
La prière biblique, dans son caractère humain, incarné, comme une sorte de réponse à la prière divine, toujours première, revêt alors plusieurs caractères : elle peut être louange et adoration 1719 , écoute et accueil de la parole de Dieu pour une mise en pratique, 1720 consécration et combat 1721 , elle parcourt le chemin de l’intercession à la communion 1722 jusqu’à se faire parole même de Dieu, oracle et la prophétie 1723 dans l’exhortation et la bénédiction 1724 .
La prière biblique se situe encore comme à la rencontre de trois dimensions fondatrices qui vont de l’adoration à l’incarnation, de l’incarnation à l’adoration, jusqu’à la communion. L’adoration et l’incarnation dialoguent jusqu’au combat, tout au long du déroulement biblique de l’histoire d’Israël. Dieu est susceptible d’être adoré par sa création, pour elle. Parce que Dieu l’épouse, la recrée avec l’assentiment d’un homme, obéissant jusqu’à la mort sur la croix, 1725 Jésus le fils unique, le premier-né, il rend possible désormais l’assentiment de tous les autres.
C’est un chemin nouveau qui s’ouvre à l’exclusion de tout autre. 1726 Le sacrifice biblique allant dès lors de Dieu vers l’homme, il ouvre l’invitation à la communion qui, répétons-le, n’est pas la fusion, et qui est le lieu où se rencontrent le Père, le Fils, le Saint-Esprit.
C’est à dire que, dans l’Esprit-Saint, par lui, se rencontrent, en Christ, Dieu, et l’homme, et son prochain devenu son frère, dans la communion d’église. 1727 La Shékina a rejoint l’esprit de l’homme. Le sacrifice dont rend compte le baptisé est celui de Dieu lui-même offrant son Fils pour la rémission des péchés, pour la vie. Désormais, le témoignage de la joie est possible, dans la communion en un seul esprit. 1728
Car c’est bien au renversement du sacrifice qu’aboutit, dans la perspective chrétienne cette pédagogie divine. Dieu offre son fils et dès lors toute perspective est comme inversée. La lecture chrétienne, de la Bible permet et invite à lire toute la révélation à partir de cet événement fondateur.
La prière biblique va dès lors de quêtes en brisures, de ruptures en victoires, d’accomplissements en exaucements. La prise en compte radicale du cri de l’homme, de sa misère, de son désir, est celle-là même qui permet à Dieu de choisir Jacob (Israël), au lieu d’Ésaü. Jacob sera exaucé, lui qui souhaitait à tout prix la bénédiction divine, au prix même d’un stratagème peu recommandable. Mais surtout Jacob sera exhaussé c’est à dire conduit à plus haut que lui-même, comme sera exhaussé Israël dont la Bible reprend l’histoire, à partir donc du patriarche du même nom, à travers lui, et après lui.
La prière biblique trouve en bout de route, en Christ, son double exaucement, un exaucement qui est aussi exhaussement : exaucement de Dieu, qui trouve en Christ, le résultat espéré de sa création, exhaussement, ce qui signifie aussi surélévation, c’est à dire promotion, de l’homme, au rang de Dieu lui-même, en tant qu’héritier et fils.
Exode XXIX . Ce chapitre définit les rituels de consécration des sacrificateurs.
Exode XL 17 à 38
Rois VIII 10 à 12
Exode XX 3 ; Deutéronome V 7 :
“ Tu n’auras point d’autre Dieu devant ma face.” Cette phrase inaugure le décalogue.
Deutéronome XIV 22 à 29
Nombres XVIII 21 à 27
Matthieu XXV 40 ; Matthieu XXV 45 ; Marc IX 37
“Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, que comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. “
Romains VI 3 et 4 ; voir aussi Colossiens II 12
Actes II 44 à 46 ; Actes IV 32
Deux textes du Nouveau Testament montrent bien l’efficacité d’une intercession persévérante et active :
Marc VII 24 à 30 ; (La rencontre avec la femme grecque, d’origine syro-phénicienne ) .
Luc XVIII 1 à 8 (La parabole du juge inique ).
Voir aussi Romains XII 12 ; Colossiens IV 2; I Thessaloniciens V 17 “Priez sans cesse “
Le nombre d’or ( 1,618 ) qui fascina LE CORBUSIER ( 1887 - 1965 ) n’est-il finalement rien d’autre, sans doute, comme l’affirme Marguerite NEVEUX, qu’une curiosité mathématique ? Il reste cependant l’objet d’une polémique fort argumentée entre partisans et adversaires de l’importance de son utilisation dans l’esthétique. Selon Matila GHYLKA, qui influença, en son temps, le célèbre architecte français, la géométrie des Grecs, serait à l’origine de la supériorité technologique occidentale, et le nombre d’or était dès lors, la clé de l’esthétique universelle.
GHYLKA Matila “Esthétique et proportion dans la nature et dans les arts “ (1929 ) Rocher Monaco 1987 ; (279 pages).
Luca PACIOLI (1445 ? - 1514), moine franciscain et mathématicien, auteur de “la divina proportione” (1509 ) inspira les travaux de GHYLKA, aujourd’hui remis en cause par les travaux de NEVEUX Marguerite.
NEVEUX Marguerite, HUNTLEY H. .E. “Le nombre d’or, radiographie d’un mythe.” Seuil PARIS 1995 ; (328 pages).
Parmi tous les textes de louange, citons ici le psaume CL qui est une invitation à la louange en toute circonstance, en tout lieu, par quiconque. Le dernier des psaumes bibliques est donc un hymne de louange et d’adoration, qui se conclut ainsi :
“Que tout ce qui respire loue l’Éternel. Louez l’Éternel ! “
Les psaumes, au nombre de cent-cinquante, répartis en cinq livres dans la Bible juive, sont également classés en trois grandes catégories par la tradition juive : les psaumes de louange et d’adoration, les psaumes élégiaques qui expriment autant la plainte que l’espérance, et les psaumes didactiques, enfin, qui rappellent les hauts faits de Dieu pour Israël son peuple. Les plus nombreux sont les psaumes de louange, qui très souvent expriment le retour à la foi dans l’épreuve. Leur dénombrement dépend cependant des versions bibliques : en effet, bien des psaumes sont à cheval sur deux voire trois typologies, et pratiquement tous peuvent être assimilés en bout de compte à des psaumes de louange, puisqu’ils retournent toujours tous à rendre toujours et encore la gloire à la seule gloire divine.
Ce passage du psaume CXLVII (1 à 4) nous semble résumer cet aspect en soulignant le fait que Dieu est à la fois fort, et sensible au cri de l’indigent, créateur du ciel et des étoiles, et attentif à chacune d’elles, puisqu’il leur donne à chacune un nom.
“ Louez l’Éternel
Car il est beau de célébrer notre Dieu,
Car il est doux, il est bienséant de le louer,
L’Éternel, rebâtit Jérusalem,
Il rassemble les exilés d’Israël;
Il guérit ceux qui ont le coeur brisé,
Et il guérit les blessures.
Il compte le nombre des étoile,
Il leur donne à toutes un nom. “
Le cantique de Marie reprend magnifiquement ce thème dans le Nouveau Testament, en l’amplifiant encore.
(Luc I 39 à 56 )
“Chema “ ce mot qui signifie “écoute”, précède la révélation de la loi qui, en judaïsme, est la parole même de Dieu. (Deutéronome VI 4 ). En judaïsme, tout juif du sexe masculin, est tenu de réciter (Deutéronome VI 4 à 9 ) deux fois par jour, conformément au verset biblique (Deutéronome VI 7 ):
“ Écoute Israël, l’Éternel ton Dieu, est le seul Éternel.
Tu aimeras l’Éternel ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force. Et ces commandements que je te donne aujourd’hui seront dans ton coeur.
Tu les inculqueras à tes enfants et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras.
Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux. Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes.”
L’écoute de la parole Dieu est centrale, et bien entendu dans le Nouveau Testament également. Jésus dira même : “Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent. “ (Luc XI 28 ). Marie gardait ces choses en son coeur. ( Luc II 19 ; Luc II 51 )
L’écoute de Dieu, n’est jamais qu’une réponse à un Dieu qui toujours, premièrement, écoute l’homme démuni qui crie vers lui.
(Exode XXII 22 à 26 ; Psaume X 17 ; Psaume CII 21 ; Jacques V 4 ).
Outre le combat de Jacob, (Genèse XXXII 24 à 32 ), et de très nombreux psaumes, ( I à VII, IX à XXIII, XXV à XXVIII, XXX à XLVI, XLIX, LI à LXIV, LXIX à LXXIV, LXXVII, LXXIX, LXXX, LXXXII, LXXXIII, LXXXV, LXXXVI, LXXXVIII à XCI, XCIV, CII, CV, CVI à CIX, CXI , CXIII à CXV, CXVII, CXVIII, CXX, CXXI, CXXXV, CXXXVII à CXLV ) deux autres célèbres passages bibliques de l’Ancien Testament semblent symptomatiques, comme les prototypes de la prière du combat :
-La prière de Moïse dont les bras sont soutenus par Aaron, et Hur, permet la victoire de Josué contre Amalek.
Exode XVII 8 à 16
“Lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort ; et lorsqu’il baissait sa main Amalek était le plus fort. (au verset 11).
-La chute des murailles de Jéricho (Josué VI 1 à 27 ) acquise sans armes, par la simple obéissance et la seule consécration à l’Éternel
La louange et la consécration sont les armes par excellence de la victoire. On peut le lire au psaume XVIII ( 2 à 4) “ Je t’aime, ô Éternel ma force!
Éternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher, où je trouve un abri !
Mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite !
Je m’écrie : Loué soit l’Éternel. Et je suis délivré de mes ennemis.”
Dans le Nouveau Testament nous avons déjà largement évoqué et analysé, la métaphore de Paul pour parler du combattant et des armes de la foi. (Éphésiens VI 10 à 17 ).
Nous pouvons lire ainsi l’évolution de l’intercession biblique. Dans le Nouveau Testament par l’Esprit-Saint elle est communion en Esprit avec Dieu. (Romains VIII 26 ; Romains VIII 31 à 39 ).
Nous avons déjà évoqué cette dimension prophétique dans sa spécificité biblique. Pour ce qui est de la prière, il faut regarder du côté des psaumes. Les chrétiens lisent beaucoup d’entre eux, comme des prophéties messianiques, reprises dans le Nouveau Testament. (Psaumes : II, VIII, XVI, XXII, XL, XLI, XLV, LXVIII, LXIX, LXXXIX, CII, CX, CXVIII).
Actes III 6 ; (guérison d’un boiteux par Pierre) ; I Pierre III 9 : “bénissez (... ) afin d’hériter la bénédiction “
Philippiens II 5 à 11 (op. cit. )
Jean X 7 à 10 ; Jean XIV 6 (op. cit. ) ;
Matthieu XXV 31 à 46 ; I Corinthiens XII (op. cit. )
La lettre de Paul aux Philippiens, écrite depuis la prison, est une invitation à la joie, à partir du fait de ce mystère du don gratuit par Jésus, le Fils, de sa propre vie, pour le salut des hommes.