La mort et la ressuscitation,la résurrection et la vie

L’exhaussement radical de l’homme, exaucement de Dieu, est marqué par la résurrection du Christ, promesse de la résurrection future. La résurrection du Christ n’est pas la ressuscitation qui fut celle de l’ami de Jésus, Lazare 1729 , du jeune homme de Naïn 1730 ou de la fille de Jaïrus 1731 , tous deux enfants uniques. Jésus n’est d’ailleurs pas seul à avoir accompli ce type de miracle. Et avant lui Élie 1732 qui ranima le fils de la veuve de Sarepta, puis, Élisée, le successeur d’Élie, qui rendit à la vie le fils unique d’une femme de Sunem, 1733 et après lui Paul 1734 qui rendit à la vie le jeune Eutychus, jeune homme de Troas, endormi sur une fenêtre en écoutant l’apôtre et qui tomba de celle-ci, située au troisième étage, ou encore Pierre 1735 , ramenantTabitha une femme de la ville de Joppé de la mort à la vie, en réalisèrent de semblables. La ressuscitation ainsi accomplie, au travers de quelques témoins apôtres, ou prophètes, privilégiés, ramène le mort à la condition de bonne santé qui était la sienne avant sa mort, désormais réduite à l’aléatoire, à l’accidentel et au provisoire. La résurrection, qu’inversement, seul Jésus accompli, signifie le passage définitif et par principe complètement irréversible, d’un royaume à l’autre, d’une création à l’autre.

C’est pourquoi, si la ressuscitation exceptionnelle de quelques personnages bibliques, de l’enfant de la veuve de Sarepta, de celui de la Sunamite, de Lazare, de la fille de Jaïrus, du jeune homme de Naïn, jusqu’à Eutychus ou Tabitha, a toujours, pour point de départ la vie, traversant la mort pour retrouver la vie, avant de retrouver la mort inéluctable, seule la résurrection du Christ est point de départ renversé, selon la Bible chrétienne, irréversible et définitif, de la mort vers la vie. Ces ressuscitations sont, dès lors, comme des signes, des indicateurs, des étapes d’un enseignement de Dieu. Et, comme la ressuscitation est exaucement de l’homme, à partir de la prière d’un frère, d’une soeur, d’une mère ou encore de la tristesse d’un ami, seule la résurrection du Christ réalise son exhaussement, autrement dit, l’exaucement dernier de la volonté divine, c’est à dire encore, l’acte par lequel l’homme rejoint Dieu, le royaume et la vie éternelle.

Remarquons alors, par quels effets de miroir, par quels ricochets, par quel cheminement d’éducation comme le sacrifice du Christ répondit au sacrifice arrêté d’Isaac, la résurrection du Fils unique de Dieu, répond aux ressuscitations d’autres fils ou filles uniques, du fils tardif de la Sunamite, de la fille de Jaïrus, ou de la veuve de Naïn.

L’épisode de la ressuscitation du fils de la Sunamite, par Élisée, est, à ce sujet, plus qu’une prédiction ponctuellement réalisée : un accomplissement ouvrant la voie pour un autre accomplissement. Cet accomplissement équivaut à un enracinement dans le cheminement biblique qui va d’exhaussements en accomplissements, d’accomplissements en exaucements, d’exaucements en exhaussements ...

Ceci est particulièrement mis en lumière par une lecture historico-prophétique que va privilégier l’herméneutique chrétienne des pères de l’église. 1736 La lecture chrétienne comme en témoigne la texture même du Nouveau Testament, est ancrée dans cette unique perspective de l’accomplissement de l’écriture en une personne : Jésus en qui tout prend source, culmine, trouve son achèvement.

L’enfant de la Sunamite, donc, qui avant lui, était sans enfant, et mariée à un vieil homme, ne vint à la vie qu’après une première intervention d’Élisée qui, comme pour remercier cette femme de son accueil, lui annonça la naissance prochaine de cet enfant. La manière dont il l’annonça rappelle fortement l’annonce faite à Abraham aux chênes de Mamré :

‘“Élisée lui dit : À cette même époque, l’année prochaine , tu embrasseras un fils ....” 1737

Comme Sarah eut un rire d’incrédulité à l’annonce de la naissance d’Isaac, la femme s’écria alors :

‘“Non ! mon Seigneur, homme de Dieu, ne trompe pas ta servante! ” 1738

Un deuxième mouvement d’accomplissement apparaît encore dans l’ancrage dans le ministère d’Élie de qui, justement, Élisée, tenait le ministère de prophète depuis qu’Élie avait jeté son manteau sur lui 1739 , mais depuis surtout qu’Élisée, ayant assisté à son enlèvement au ciel, avait reçu double portion de son esprit. 1740

Comme Élisée, par la femme sunamite, Élie avait été hébergé par la veuve de Sarepta. De cet accueil à l’étranger par l’étranger, et, de cette hospitalité gratuite et généreuse, ne pouvait venir que la reconnaissance et le signe prophétique qui allait annoncer Jésus. Les chrétiens peuvent y lire, en effet, comme une annonce et un rappel du Christ qui ouvrira l’alliance aux païens, aux étrangers, par un passage de la mort à la vie. 1741 À l’hospitalité de la veuve de Sarepta ou de la femme sunamite, inspirée implicitement de Dieu, répond alors l’hospitalité de Dieu lui-même, ouvrant son alliance à tous les hommes. Ajoutons encore que peut se lire ici, le plan de la pédagogie divine, le chemin par lequel il compte parler aux hommes. Ce chemin est celui de l’attention au prochain, au faible, à l’étranger, il n’est pas dans les démonstration de force, d’intelligence, ou de séduction humaine.

À l’autre bout du cheminement de l’alliance, c’est bien par le don gratuit de lui-même que Dieu laissera finalement Jésus aller jusqu’au bout du don de la vie, et non à partir de l’autorité tout aussi irrésistible de sa puissance, ni non plus à partir d’une équation algébrique, aussi géniale qu’elle soit, s’imposant d’emblée à tous, ni même enfin à partir d’une “opération-séduction irrésistible”.

Quelques années plus tard, l’enfant, qui était dans les champs avec son père, se plaignit de la tête, on le conduisit près de sa mère où il mourut. Celle-ci coucha l’enfant sur le lit où le prophète avait été accueilli, puis, cachant semble-t-il, la nouvelle à son entourage, demanda à son mari un serviteur et une ânesse, et courut retrouver le prophète.

‘“L’homme de Dieu, l’ayant aperçue de loin, dit à Guéhazi, son serviteur : Voici cette Sunamite! Maintenant, cours donc à sa rencontre, et dis-lui : Te portes-tu bien ? Ton mari et ton enfant se portent-ils bien ? Elle répondit : bien. Et dès qu’elle fut arrivée auprès de l’homme sur la montagne, elle embrassa ses pieds. Guéhazi s’approcha pour la repousser. Mais l’homme de Dieu lui dit : Laisse-la, car son âme est dans l’amertume, et l’Éternel me l’a caché et ne me l’a point fait connaître. Alors elle dit : Ai-je demandé un fils à mon Seigneur, n’ai-je pas dit: : ne me trompe pas ? 1742

Remarquons d’abord combien toute explication entre Élisée et la mère de l’enfant mort, semble vaine, comme si la tendresse incarnée de la relation d’amitié et de reconnaissance en Dieu, de deux êtres, se suffisait à elle-même. L’Éternel n’avait pas fait connaître l’événement à Élisée, mais pour comprendre, il suffira à celui-ci sans doute de voir un visage défait et surtout d’écouter et d’entendre au delà des mots dits. La femme sunamite n’a donc nul besoin de parler directement. Le simple rappel de la promesse passée, rappel indirect, pour Élisée, que le prophète parle au nom de Dieu, et que Dieu ne doit pas, et ne peut pas tromper ni se tromper, semble suffire en soi à faire comprendre la situation à Élisée qui, dans un premier temps, enverra son serviteur Guéhazi, pour toucher le corps de l’enfant avec son bâton, mais qui, dans un deuxième temps, ira lui même au chevet de l’enfant, 1743 priera l’Éternel, se couchera sur le corps inerte et froid, et, de par son propre corps et son propre souffle, lui rendra la chaleur, le souffle, et la vie. Il ne pouvait se contenter d’envoyer son serviteur, il devait s’impliquer lui-même et il réussira seul, avec l’aide de Dieu, là où Guéhazi avait échoué.

‘Elisée entra et ferma la porte sur eux deux et il pria l’Éternel. Il monta, se se coucha sur l’enfant, il mit sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains, et il s’étendit sur lui. Et la chair de l’enfant se réchauffa.’ ‘Élisée s’éloigna, alla çà et là par la maison, puis remonta et s’étendit sur l’enfant. L’enfant éternua sept fois et il ouvrit les yeux. 1744

Et l’enfant ressuscité rappelle celui de Sarepta. Le contact physique semble donc revêtir une importance, et, Élie s’était étendu par trois fois sur l’enfant de Sarepta 1745 . Ne s’agit-il pas déjà d’une évocation anticipée de la passion ? Le passage accordé par Dieu, de la mort à la vie, par et depuis la résurrection du Christ, passera également par un singulier renversement des choses, par les douleurs du corps et la mise à l’écart du monde des hommes, du fils de Dieu lui-même.

Plus tard, une autre ressuscitation, que nous n’avons pas encore mentionnée, (car peut-on l’attribuer à Élisée ? ), est d’ailleurs mentionnée par le texte biblique, dans ce même deuxième livre des rois. Le corps mort d’Élisée entrera en contact avec un autre corps sans vie, porté en sépulture, mais jeté précipitamment dans la tombe d’Élisée, par des hommes soudain effrayés par une bande de guerriers Moabites et contraints de s’enfuir. Le simple contact du corps avec les ossements d’Élisée rendit l’homme à la vie. 1746

La femme sunamite est mentionnée dans un autre passage du deuxième livre des rois, lorsqu’Élisée la prévient d’une sécheresse de sept années devant s’abattre sur le pays et qu’elle s’en va avec sa famille, au pays des philistins. De retour au pays, pour l’implorer au sujet de sa maison et de son champ, qui, au bout de sept années sans propriétaire, était devenu probablement propriété royale 1747 , elle alla trouver le roi. Celui-ci était justement en train d’entendre, de Guéhazi, le serviteur d’Élisée, le récit des prouesses d’Élisée, lorsque elle s’approcha de lui. Guéhazi la reconnut et le roi exauça sa requête. 1748 À ce moment du récit biblique, Élisée est absent, comme mort, et Guéhazi probablement déjà lépreux, pour avoir voulu monnayer à ses fins, la guérison pourtant gratuite, par Élisée, de Naaman le syrien. 1749 Pour lui, le serviteur d’Élisée, comme pour elle, la mère de l’enfant ressuscité, il s’agit d’une ressuscitation à la vie.

Ces deux passages, mis côte à côte, de la ressuscitation réelle, pour le défunt touchant le squelette mort d’Élisée, et de la ressuscitation effective mais symbolique de la sunamite et de sa famille, ou de Guéhazi lui aussi revenu à la grâce annoncée, à l’annonce effective de la grâce, après avoir malheureusement marchandé le don gratuit, évoquent la prise en compte de tout l’homme, par Dieu, pour un projet de vie qui, même par ses ressuscitations qui ne sont pas encore résurrections, exprime, ce qui constitue l’enjeu central du message biblique, un passage de la mort à la vie, par grâce, que Jésus, seul, selon la perspective du Nouveau Testament, accomplira. La dimension symbolique et la dimension définitive de ces passages de la mort à la vie dans la résurrection, sont également présents côte à côte tout au long des écrits néo-testamentaires. Ainsi, si la résurrection concerne la fin des temps, spécialement dans les lettres de Paul, elle est aussi ce passage intérieur de la mort à la vie dont le baptême fait signe. Paul affirme que, si nous sommes morts à nous mêmes, et parce que nous sommes morts à nous-mêmes, nous sommes déjà ressuscités avec et en Jésus-Christ. 1750

La Bible ne s’intéresse pas, dans un premier temps, en tout cas dans l’Ancien Testament, à ce qui se passe après la mort. On évoque le chéol, 1751 sorte de Hadès d’où l’homme ne reviendrait pas. 1752

Il est parfois admis, mais cela est aussi souvent contesté, que la foi en la résurrection aurait pris, sinon racine, du moins sous une forme explicite chez les Hébreux, contre l’avis des sadducéens 1753 et de la classe sacerdotale, légalistes de la Torah, aux environs du II° siècle avant notre ère, au moment des martyrs des macchabées, les sept frères martyrs qu’évoque le second livre deutérocanonique. 1754 Il nous semble plus cohérent, et en tout cas complémentaire, de penser que la foi en la résurrection est implicitement mentionnée dans la Bible mais de façon non théorique, car toujours reliée à la vie. On n’évoque pas dans la culture juive, dans l’anthropologie juive, l’immortalité de l’âme, contrairement aux Grecs et aux Égyptiens. C’est l’être entier qui ressuscite. Mais cette présence de la vie dans la mort, cette espérance au delà de la mort, bien que toujours totalement reliée et ancrée dans l’existence, est en sous-jacence du message entier.

Outre ces passages évoqués de ressuscitations, voire d’élévations, d’enlèvements célestes auxquels il faudrait encore ajouter l’enlèvement de Hénoch “qui fut pris “ par Dieu, dès le livre de la Genèse, 1755 citons quelques passages évocateurs de cette résurrection dans l’Ancien Testament :

‘“C’est moi qui fais mourir et qui fais vivre qui blesse et qui guéris.” passage fondateur du Deutéronome. 1756
  • La vision ténébreuse du Chéol s’oppose à la vison lumineuse de la vie en Dieu, vie restaurée, dans plusieurs textes, des psaumes, 1757 ou du livre de Job qui tressaille de joie à l’idée de sa rencontre future avec Dieu. 1758
  • Ésaie évoque la victoire sur la mort. 1759
  • Osée chante la victoire sur le sépulcre. 1760
  • La vision d’Ézéchiel, des ossements desséchés, 1761 comme l’explicitation forte du livre de Daniel, qui associe déjà résurrection et jugement, 1762 témoignent de la présence du thème de la résurrection, d’ores et déjà.
  • Jésus lui-même, enfin, verra une évocation de la résurrection, dans le récit d’Exode du buisson ardent 1763 pour répondre aux sadducéens.
‘Que les morts ressuscitent, c’est ce que Moïse a fait connaître, à propos du buisson, il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. Or Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants, car pour lui tous sont vivants.” 1764

Il reste alors encore à noter, en corollaire, que la Bible, qui n’est décidément pas un livre délivrant des concepts, mais qui incarne son verbe dans le corps et l’existence, ne semble pas distinguer explicitement, conceptuellement pourrait-on dire, entre ressuscitation et résurrection, contrairement à la distinction que nous venons de faire, même si tout ce que nous venons d’écrire semble justifier cette distinction. La résurrection, en effet, se marie avec la vie 1765 et, si elle constitue une base inébranlable du crédo des chrétiens depuis la première heure, c’est sur cette base vitale existentielle, et non vraiment à partir de spéculations théoriques sur le modèle, la forme ou le contenu que se développera la foi chrétienne. Les deux mots grecs utilisés évoquent le fait de “mettre debout “. 1766

Notes
1729.

Jean XI 1 à 46

1730.

Luc VII 11 à 16

1731.

Luc VIII 41 à 56

1732.

I Roi XVII 17 à 24

1733.

II Rois IV 8 à 37

1734.

Actes XX 9 à 16

1735.

Actes IX 36 à 43

1736.

La lecture juive se développant davantage historiquement, jusqu’au réveil hassidique, tout du moins, sur la lecture scrupuleuse et commentée de la lettre, ce qui, entre parenthèse, contribuera davantage encore que la tradition chrétienne, en complémentarité avec elle, en privilégiant le texte original face aux traductions, à la sauvegarde du texte jusqu’à aujourd’hui ...

1737.

II Rois IV 16 (Genèse XVIII 10 à 14).

1738.

Ibidem

1739.

I Rois XIX 19 à 21

1740.

II Rois II 1 à 18

1741.

Luc IV 25 à 27

1742.

II Rois IV 26 à 28

1743.

Élisée ne semble ici que répondre, à l’injonction de la mère : “La mère de l’enfant dit : L’Éternel est vivant et ton âme est vivante! Je ne te quittera point. Et il se leva et la suivit. “ II Rois IV 30

1744.

Rois IV 32 à 35.

1745.

I Rois XVII 19 à 22

1746.

II Rois XIII 20

1747.

Ceci est écrit d’après la note de la TOB. Quant à la Bible de Jérusalem, elle note que probablement des voisins d’étaient emparés du champ et de la maison en son absence. Le roi était juge suprême d’Israël ; voir aussi I Samuel VIII 5 ; II Samuel XIV 4 à 11 ; I Rois III 16 à 28 ; II Rois VI 26 à 29.

1748.

II Rois VIII 1 à 6.

Ainsi s’accomplit la promesse de YHVH, vis à vis de celui qui croit en lui et qui ne manquera de rien ; psaume XXXIV 9 à 11.

1749.

II Rois V

1750.

Romains VI 5 à 11 ; Romains VIII 19 à 26 ; II Corinthiens IV 17 à 18 ; Éphésiens II 4 à 7 ; Colossiens III 1 à 3 ;

1751.

Job VII 9 “Celui qui descend au chéol ne remonte plus.”

1752.

La racine obscure de ce mot, pourrait signifier : “lieu d’interrogation”,”être humble” ou encore “corruption”.

Xavier LÉON-DUFOUR “Dictionnaire du Nouveau Testament.” Seuil Paris 1975 .

1753.

Matthieu XII 23 ; Marc XII 18 ; Luc XX 27 ; Actes XXIII 6 à 8

1754.

II Macchabées VII 14 ; II Macchabées XXIII 29 ; voir aussi Sagesse III 1 ; Sagesse IV 15

1755.

Genèse V 24

1756.

Deutéronome XXXII 29

1757.

Psaume XXX 4 ; Psaume XLIX 16 ; Psaume LXXI 20

1758.

Job XIX 25 à 27 ; Job XXXIII 29

1759.

Ésaïe XXV 15 à 17 ; Ésaïe XXVI 19

1760.

Osée XIII 14

1761.

Ézéchiel XXXVII 1 à 14 (op. cit.)

1762.

Daniel XII 2 à 3

1763.

Exode III 6

1764.

Luc XX 37 à 38 ; on peut lire tout le passage : Luc XX 27 à 40.

1765.

Jean XI 25 “Je suis la résurrection et la vie.”

1766.

anistamai (après s’être couché ) ; ou egeiromai (après un sommeil ).

D’après Xavier LÉON-DUFOUR “Dictionnaire du Nouveau Testament.” Seuil Paris 1975 . (op. cit. )