La tentation et la consolation

La tentation, pour le cheminement biblique de la révélation, est au point de départ, avant la chute, comme la première discordance à la parole divine, comme une première disharmonie dans l’univers autrefois harmonieux de la création où elle propose de braver le seul interdit que Dieu ait posé :

‘“Tu pourras manger tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.” 1783

Elle s’exprime par la voix du serpent, le plus rusé des animaux, qui s’approche de la femme pour reprendre les paroles de Dieu et immiscer un doute :

‘“Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?” 1784

Le divorce entre l’homme et Dieu commence donc par cette remise en cause de la parole divine et de la sanction que le fait de manger du fruit de cet arbre suppose. 1785

‘Alors le serpent dit à la femme “vous ne mourrez point.” mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez vos yeux s’ouvriront et que vous serez comme des dieux connaissant le bien et le mal.’

Jusque là, Dieu avait dit et cela avait toujours été. Le verbe créateur avait ainsi créé le monde. Il reste que, dans les paroles du serpent, nous pouvons tenir en négatif, en quelque sorte, toutes les raisons qui vont conduire au cheminement de l’alliance, qui après la chute de l’homme, la séparation de celui-ci et de Dieu et du jardin, va progressivement conduire Dieu, en inversant le processus, en prenant à son tour l’initiative, pour une réparation, à commencer puis à mener jusqu’à son terme, son accomplissement, l’entreprise d’éducation de l’humanité, dont le salut, la re-création sera la finalité ultime, exprimée en Jésus.

D’une part, en effet, cette première et décisive transgression du jardin est de l’ordre de l’esprit : elle supposerait l’hypothèse que Dieu ait menti, que la parole de Dieu se soit muée en discours mensonger, et que dès lors toute la création ne soit que mensonge. Cette transgression de l’ordre de l’esprit ne trouvera sa réparation pleine que par l’envoi de l’Esprit -Saint qui caractérise la naissance de l’église.

D’autre part, seule négation, le seul interdit posé comme une première loi, avant la loi, semble entraîner sa transgression et annoncer la Torah qui sera révélée à Moïse au Sinaï, comme en réparation. L’interdit de goûter des fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal suppose bien en réparation la révélation de cette connaissance, et ce fut la loi de Moïse.

‘Vois, je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. Car je te prescris aujourd’hui d’aimer l’Éternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d’observer ses commandements, ses lois et ses ordonnances, afin que tu vives et que tu multiplies, et que l’Éternel, ton Dieu te bénisse dans le pays dont tu vas entrer en possession. 1786

La première victoire de la tentation dans le jardin d’Éden entraînera la mort de l’homme à sa condition première d’innocence et de transparence que lui conférait sa nudité, en cela déjà s’accomplira la parole divine : l’irruption du péché entache et la création et l’homme, par l’irruption d’une distance, d’une opacité séparant l’homme du créateur. Tout le récit biblique va consister dès lors à rattraper l’homme après la chute. La première étape consiste à choisir un homme puis un peuple et de faire alliance. Ce peuple sera Israël. La seconde consiste à ouvrir l’homme à une création nouvelle qui, tout en intégrant la connaissance du bien et du mal, est désormais en parfaite communion avec Dieu devenu Père. Nous allons rapidement suivre ces deux étapes de la réparation, en nous penchant sur le livre de Job, puis en dressant un parallèle entre ce personnage et le Christ.

Job, à l’instar de Jonas, est fort souvent considéré comme le symbole d’Israël. Mais Job est aussi le frère 1787 de tout homme qui chemine par la foi. Le récit de ce livre est donc l’histoire de la mise à l’épreuve de la foi d’un homme, voire d’un peuple.

Le livre de Job, plus que tout autre, exprime toute la tension entre consolation et tentation, au coeur la mise à l’épreuve de la foi. Cette épreuve se résout, et se concrétise, en un balancement, entre tentation et consolation.

  • Tentation de rompre avec Dieu, à partir de l’aspect pratiquement arbitraire des calamités qui s’abattent sur le juste, et de la vision progressive que l’ordre du monde n’est décidément pas l’ordre de la justice divine, mais peut parfois le contredire ouvertement.
  • Consolation, car Dieu n’oublie pas ses promesses : il est le Dieu de toutes les rétributions, et le Dieu de la justice, et Job sera rétribué de tout ce que dans l’épreuve, il avait perdu.

La tentation part, du point de vue d’homme que les hypothèses de l’absence, voire de la méchanceté de Dieu, finissent par capter et séduire.

Au contraire, et c’est le premier grand enseignement du livre de Job, la consolation parfaite ne peut venir que de Dieu, le “réparateur des brèches” 1788 , qui rend l’homme à son image. Pour attiser, exciter, révolter l’esprit de l’homme et le conduire à se laisser tenter, se trouve alors le personnage de l’adversaire de Dieu et de l’homme: Satan.

Dans les textes plus anciens, Satan semblait surtout avoir été désigné comme l’adversaire de l’homme de Dieu. Tel fut le cas pour David 1789 et Salomon 1790 . Au fur et à mesure donc, que la révélation avance, dans le récit biblique, Dieu semble désigner de plus en plus nommément son adversaire.

Dès le départ du livre de Job, le Satan apparaît nommément comme l’adversaire 1791 , non seulement de Job, c’est à dire du frère dans la foi, du juste, mais encore de Dieu. Cet adversaire n’est résolument pas, donc, ni “le fonctionnaire de Dieu”, 1792 ni l’autre pendant d’une seule et même divinité qui ne serait pas seulement bonne, telle que le manichéisme ou le taoïsme le professeraient. Satan est le diviseur, le contestataire, comme le fut le serpent du jardin d’Eden. Ce contestataire est paradoxalement donc, le garant d’une altérité entre Dieu et l’homme. De cette altérité, il tient d’ailleurs toute sa légitimité qui ne dépasse jamais ce que Dieu lui permet.

Alors, face à la calamité, le juste n’a plus qu’un recours, celui de la foi. La foi constitue déjà en soi une grâce en ce qu’elle s’oppose et brise le cercle infernal qui va de la désespérance à la culpabilité. Devant les premières calamités qui s’abattent sur lui, comme un crescendo dans le malheur, dans la perte successive de ses troupeaux, de ses serviteurs, et surtout de ses enfants engloutis sous leur maison écroulée suite à un grand vent, Job s’écrira, une phrase souvent reprise dans les liturgies de deuil, tant en judaïsme qu’en christianisme, et qui exprime le fondement de la foi absolue, le fondement de la foi d’Israël, le fondement de la foi du juste.

‘Alors Job se leva, déchira son manteau, se rasa la tête puis se jetant par terre,il se prosterna, et dit : Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L’Éternel a donné et l’Éternel a ôté (repris) que le nom de l’Éternel soit béni ! 1793

Dans le livre de Job, peut-être plus que nulle part ailleurs dans l’Ancien Testament, se trouve et se rencontre, se médite et se prie, la liberté du chemin de la foi qui n’est pas conditionnement par Dieu de l’homme à lui-même. Ce chemin suppose à chaque instant pour exprimer son message, avec toute sa force, la réponse libre singulière et personnelle de l’homme, à la grâce divine toujours première, toujours dernière. Va jusqu’à s’offrir alors la possibilité de la révolte face à la volonté délibérée de soumission à Dieu. Ce n’est qu’à ce prix, que la crainte de Dieu suppose et rejoint la foi en Dieu plutôt que la peur ou la terreur. La crainte est la conscience de cette altérité première maximale de la toute puissance de Dieu, de son indéniable, indestructible, irrémédiable justice, mais en même temps de son indéniable, indestructible et irrémédiable amour.

La foi finit toujours bibliquement par l’emporter car :

  • il n’est pas d’autre issue pour la justice, pour l’intelligence et la raison, comme pour toute compréhension des choses, que de revenir à elle.
  • à l’amour premier et gratuit de Dieu pour l’homme, ne peut répondre, au moins en projet et en espérance, ou en termes de soif à étancher, de vide à combler et de quête de communions à vivre, que l’amour second tout aussi gratuit de l’homme pour Dieu.

La foi, comme l’amour gratuit, supposent, en effet :

  • de principe, une altérité,
  • en chemin une réciprocité des libertés,
  • en final, un abandon gratuit à l’autre.

La foi en l’homme, exprimée par Dieu, est première, et la foi de l’homme en Dieu est la réponse, qui la constitue en quelque sorte. La foi accomplie suppose l’amour absolu pour l’autre, comme l’amour absolu pour l’autre suppose que la foi s’accomplisse. Mais cette foi si singulière, si déterminante, si essentielle, telle qu’elle émane de la Bible, est un peu comme un défi lancé aux spéculations strictement rationnelles de la métaphysique, à la philosophie, en passant par la théologie. Elle n’est pas une construction systémique, virtuelle, désincarnée, mais rencontre et combat autour d’un enjeu : l’enjeu même de la mort et de la vie que nous retrouvons finalement dans le livre de Job.

Ainsi peut se comprendre le combat de Jacob 1794 quand de l’affrontement naît la bénédiction, la vocation d’Israël, luttant entre Dieu et les hommes. 1795 Le livre de Job semble reprendre la figure de ce combat pour le répercuter dans une histoire de vie singulière. Comme du combat de Péniel ne semblaient sortir que des vainqueurs ou que des vaincus, ou encore ni vainqueur ni vaincu, la question posée dans le livre de Job, n’est pas une alternative : Sommes-nous de Job ou sommes-nous de Dieu ? Car peut-être le livre veut-il dire que nous sommes toujours tout à la fois de l’un et de l’autre, comme, encore une fois, le souligne Josy EISENBERG.

‘C’est là me semble-t-il la véritable morale du livre de Job : nous sommes et nous serons toujours, tout ensemble de Job et de Dieu. Nous faisons nôtres les terribles accusations que Job a proférées : Dieu semble jouer avec l’homme, se jouer de sa créature, être indifférent à sa souffrance. Et Dieu ne fait rien pour dissiper ce “malaise dans la civilisation “. Mais d’autre part, au-delà des apparences, la crédibilité divine est à la mesure de l’immense sagesse du Créateur. Et il me semble que ce déchirement permanent, cette contradiction de tous les instants, c’est l’essence de notre foi. 1796

Dans la perspective chrétienne, en Jésus, seul, se trouvent, et l’homme et Dieu, parfaitement réconciliés, l’un et l’autre.

Job, déjà, avait pris conscience que les bénédictions terrestres ne sont pas toujours la rétribution divine accordée comme une récompense, à la justesse et à la justice, de relation entre Dieu et l’homme juste. En cela déjà, il pouvait s’agir d’une révolution par rapport à une lecture trop simpliste de ce verset qui fournit la conclusion du psaume cinquième, attribué à David.

‘Tu seras un sujet de joie pour ceux qui aiment ton nom, car tu bénis le juste , ô Éternel ! Tu l’entoures de ta grâce comme d’un bouclier. 1797

Nous retrouvons là la promesse centralefaite à Abram dans le livre de la Genèse et répercutée tout au long de l’Ancien Testament

‘Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai : je rendrai ton nom grand et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront et je maudirai ceux qui te maudiront. 1798

Certes donc, la bénédiction de Dieu, promise à Abram, n’a jamais quitté Job, et contrairement à ce que lui suggéraient ses trois amis, Éliphaz le Témanite, Bildad le Chouahite, Tsophar le Naamahite , venus pour le consoler, 1799 ses châtiments ne sont pas la juste rétribution de ses fautes passées. Job repoussera d’ailleurs tous ces arguments, clamant son innocence.

Élihou resté silencieux jusque-là, explique quant à lui, l’épreuve comme une attitude préventive de Dieu, vis à vis de Job, en vue de le préparer à se détourner d’une éventuelle tentation de péché futur, une manière de sanctification et de purification, un chemin vers la rédemption. 1800

Job semble devoir rester seul, ayant clamé sa foi en la vie de son rédempteur 1801 , avant que Dieu n’intervienne “dans la tempête “ 1802 , en deux fois, pour signifier avant tout, que tout est grâce, que rien n’est dû à l’homme, et que l’homme n’a rien qu’il ne doive à Dieu.

Alors seulement, Job, après avoir une première fois gardé le silence, s’humiliera de ne pas avoir perçu cette distance qui le séparait de Dieu 1803 , et toute sa prospérité reviendra, plus grande encore, jusqu’au double, de ce qu’il avait eu autrefois 1804 .

Donc, tout est bien qui finit bien, alors que tous les déboires de Job avaient commencé par un défi, lorsque Satan avait insinué devant Dieu que les sentiments de Job pour lui n’étaient pas désintéressés. 1805 Là en effet était bien l’enjeu du livre de Job : non seulement dans la rétribution, la restitution de la bénédiction divine, des biens de Job et même au delà, mais essentiellement et premièrement dans la question de la gratuité de l’amour ressenti par Job pour Dieu. La question n’est pas tant donc celle de la rétribution des biens que celle de la rédemption de l’homme. La rédemption désigne l’annulation d’une dette, d’un handicap. La rétribution signale un salaire gagné. Elle est donc le point de vue inverse de celui de la rédemption. La rétribution s’intéresse aux mérites, aux intérêts, comme la rédemption s’intéresse à la grâce, c’est à dire à la gratuité. La rétribution rétribue l’homme selon ses mérites. La rédemption annule la dette du péché, pour une création nouvelle. Rétribution et rédemption semblent présents simultanément au jugement dernier.

C’est sur cette question de la rédemption que rebondit le message de l’évangile. Jésus, mourant sur la croix pour le salut du monde, la question de la rédemption est, selon les évangiles, réglée à jamais. La création nouvelle est ouverte pour l’homme qui l’accueille et qui marche selon la foi. Il reste que le monde n’est pas automatiquement converti et reste à convertir.

Le chrétien traverse donc des souffrances et les persécutions du monde. Et il reçoit en soutien le Saint-Esprit promis, le Consolateur, qui témoigne au coeur des épreuves de la victoire et de la réalité de la rédemption et de la vie, obtenues à partir de la mort et de la résurrection du Christ.

Cette réconciliation, cette rédemption, cette vie offerte qui supposent la communion d’esprit et non la fusion, entre Dieu et l’homme, entre l’homme et Dieu, n’interdiront pas la séparation, comme elles n’interdisent pas l’altérité qu’elles appellent au contraire. Elle supposeront et entraîneront donc, pour Jésus, le passage par la triple tentation qu’il vaincra et qui précédera son ministère . 1806

Les trois tentations du Christ qui sont pratiquement également évoquées, mais dans un ordre un peu différent dans les deux évangiles de Matthieu et de Luc, marquent trois tentatives pour Satan de prendre la place de Dieu. Il est remarquable de noter que pour l’une des trois tentations du Christ, Satan citera même la parole biblique 1807 .

Car, à l’inverse de la foi, qui part et se met en route, et qui simultanément met l’homme en route, toujours, sans condition autre que la confiance, et qui est abandon absolu à l’autre, chaque tentation est soumise à une condition. Deux d’entre elles commencent par “Si tu es le Fils de Dieu ...” . La troisième tentation en Matthieu, qui est la deuxième chez Luc, promet les royaumes du monde pourvu que Jésus se prosterne et l’adore.

Nous retrouvons dans la tentation de Jésus par Satan, tout à la fois :

  • le doute du serpent adressé à l’homme vis à vis de la fidélité de Dieu à sa parole, la remise en cause de son désintéressement,
  • le doute de Satan adressé à Dieu, vis à vis de la fidélité désintéressée de Job.

Car ici, Jésus lui-même étant à la fois l’objet et l’enjeu direct de la tentation, il réconcilie avant même la victoire qu’il remporte sur elle, et Dieu et l’homme, et l’homme et Dieu, dans une relation de fils à père, cette relation même que Satan semble contester, et vouloir détruire.

Pour sa défense, dans ce lieu désert, lieu par excellence d’un face à face, Jésus ne citera jamais que la Bible, et plus précisément encore, le seul livre du Deutéronome, c’est à dire une référence explicite à la Torah de Moïse. Il repoussera ainsi chacune des trois tentations avant que Satan ne se retire.

  • L’homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole qui sortira de la bouche de Dieu. 1808
  • Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu. 1809
  • Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. 1810

Au fur et mesure que la pédagogie divine avance et s’approfondit, Dieu semble donc abandonner à Satan les pouvoirs du monde, pour définir un autre règne basé et fondé sur le chemin de la foi et du don gratuit. En tout cas, Dieu s’obstine à désigner son ordre et son règne comme n’étant pas miscibles avec ceux du monde. Le lent chemin de cette révélation, conduit donc à l’invitation au royaume de Dieu qui n’est pas celui du monde et qui sera définitivement ouvert en Christ, enraciné dans l’enseignement de la Bible auquel Jésus ne cesse de se référer. Il s’agit donc d’un véritable cheminement pédagogique qui donne finalement au Christ, à partir de son ministère de sa mort de sa résurrection et de son ascension à la droite du Père, le pouvoir d’envoyer l’Esprit-Saint sur la terre, l’esprit de Dieu, comme une consolation véritable, comme un témoin du chemin qu’il a accompli.

La consolation est gratuite. Alors, elle vient de Dieu, elle est don de Dieu, grâce, et non mérite de l’homme. Et là où les trois amis de Job avaient échoué, car cherchant la cause du mal dans la rétribution, le Saint-Esprit réussit sa consolation car il annonce la rédemption et la victoire sur la mort obtenue, sans condition, par grâce, par la mort et la résurrection de Jésus.

Notes
1783.

Genèse II 16

1784.

Genèse III 1

1785.

Genèse II 17

1786.

Deutéronome XXX 15 à 16

1787.

Josy EISENBERG le note in : EISENBERG Josy, WIESEL Élie “Job ou Dieu dans la tempête “ Fayard Verdier Paris 1986 ; (page 398) : La Guemetria de Job, somme numérique des lettres selon leur place dans l’alphabet hébraïque, est 19, la même valeur que a'hi, qui signifie “frère”. “Job est notre frère “ écrit alors Josy EISENBERG.

1788.

Nous tirons cette expression du livre d’Ésaïe LVIII 12

1789.

I Chroniques XXI 1 : “Satan se leva contre Israël, et il excita David à faire le dénombrement d’Israël”

Ce dénombrement déplut à Dieu et la peste tomba sur Israël ( I Chroniques XXI )

Cet épisode conduira David, repentant, après avoir bâti un autel à l’emplacement futur de celui-ci (I Chroniques XXI 18 ), à demander à son fils Salomon, tout jeune encore, d’être celui qui fera construire un temple pour Dieu. (I Chroniques XXII 1 à 5 ).

Dans le texte plus ancien, ( II Samuel XXIV 1) c’est la colère de YHVH qui excite David à faire le dénombrement :

“On considérait alors un recensement comme une impiété parce qu’il portait atteinte aux prérogatives de Dieu qui tient les registres de ceux qui doivent vivre ou mourir.”

Exode XXXII 32,33 ; Exode XXX 12 (Note de la Bible de Jérusalem à II Samuel XXIV 1 ).

1790.

I Rois XI 14

“ L’Éternel suscita un adversaire (Satan) à Salomon à savoir Hadad l’Édomite “.

“DICTIONNAIRE encyclopédique du judaïsme “ Publié sous la direction de Geoffrey WIGODER “The encyclopedia of judaïsm “

(1989) ; adapté en Français sous la direction de Sylvie Anne GOLDBERG avec la collaboration de Véronique GILLET, Arnaud SÉRANDOUR, Gabriel, Raphaël VEYRET ; Cerf Robert Laffont Paris 1996 ; (page 926).

1791.

En rapport à l’étymologie du mot Satan qui veut dire adversaire.

1792.

Nous tirons l’expression de :

EISENBERG Josy, WIESEL Élie “Job ou Dieu dans la tempête “ Fayard Verdier Paris 1986 ; (page 39).

1793.

Job I 20 à 21

1794.

Genèse XXXII 24 à 32

1795.

Genèse XXXII 28

1796.

Ibidem ; (page 399).

1797.

Psaume XXXV 13

1798.

Genèse XII 2 à 3

1799.

De Job III 1 à Job XXXI 40. Les trois amis présentent leurs arguments auxquels Job répond particulièrement au chapitre trente et un du livre par le plaidoyer indigné pour son innocence.

1800.

Des chapitres XXXII à XXXVII du livre de Job

1801.

“Mais je sais que mon rédempteur est vivant et qu’il se lèvera le dernier sur la terre. Quand ma peau sera détruite, il se lèvera; quand je n’aura plus de chair je verrai Dieu” Job XIX 25 à 26

1802.

Job XXXVIII 1

1803.

Job XLII 1 à 6

1804.

Job XL II 10

1805.

Job I 9 à 12

1806.

Matthieu IV 1 à 11 ; Luc IV 1 à 13 ; (Marc I 12 à 13 ).

1807.

Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du Temple, et lui dit : “Si tu es le fils de Dieu, jette toi en bas, car, il est écrit : “Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet ; et ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte quelque pierre.” Matthieu IV 5 à 6 - Référence au psaume XCI 11 à 12.

1808.

Deutéronome VIII 3

1809.

Deutéronome VI 16

1810.

Deutéronome VI 13 ; Deutéronome X 20