La mémoire et l’espérance

Certes, la question de la mémoire n’est pas une exclusivité biblique ... La civilisation et la culture, toute civilisation et toute culture humaine, supposent un rapport à la mémoire. Octavi FULLAT, auteur catalan, né en 1928, spécialiste des Sciences de l’Éducation, et qui fut un dirigeant fondateur de ce département dans l’Université autonome de Barcelone, écrit dans l’une de ses nouvelles, cette réflexion fort peu contestable, quel que soit le point de vue que l’on prenne, et qu'aurait pu prendre à son compte Élie WIESEL, tant elle rejoint la préoccupation constante de l’auteur juif contemporain:

‘Le temps dévore absolument tout : nos paysages, nos maisons, nos villes ... et aussi nos amours, nos illusions, notre vie matérielle. Comment s’opposer au temps, à Kronos, fils de d’Ouranos (le ciel ), et de Gaïa (la terre ) ? ; nous ne disposons pas d’autre défense contre le temps que la culture ; c’est à dire la mémoire. Il n’y a pas de civilisation possible sans mémoire. 1815

Il reste que la mémoire selon la Bible, se distingue radicalement de la réminiscence au sens grec, en ce qu’elle est incarnée dans l’histoire passée, présente et future, et non pas montrée, voire définie comme prenant sa source dans l’esprit seul des hommes, ou de l’homme. Cette distinction radicale fait émerger l’espérance comme mémoire, la mémoire comme espérance. Car, comme le souligne encore André NEHER, il existe dans la Bible une extériorité à la création, et cette extériorité est Dieu lui-même.

‘L’extériorité de Dieu par rapport à sa création est véritablement absolue, et cette absoluité se retrouve à la fin des temps. L’histoire cessant, la création disparaît : il ne reste que Dieu dans son non-temps. 1816

La mémoire est, dès lors, accompagnée du verbe divin, tel que la Bible l’exprime, comme le pédagogue des hommes. On peut réchapper dès lors au mariage “grec” du ciel et de la terre où terre et ciel seraient lus en termes strictement concrets et matériels. On peut réchapper donc à Kronos, on peut entrer dans un monde autre, monde transfiguré par l’enseignement de Dieu, où le ciel y est déjà, par anticipation, un autre ciel, où la terre y est déjà, par visitation, une autre terre. Cet enseignement va et vient, vient et va, de l’espérance à la mémoire, de la mémoire à l’espérance. La mémoire biblique s’écrit donc premièrement dans les événements d’une histoire, dans l’histoire, et non premièrement dans les représentations humaines de la psyché, dans la psyché.

La mémoire est alors possible et essentielle en ce qu’elle permet de retrouver le sens que le Tout Autre donne à l’histoire, ce qu’il veut nous enseigner, pour aujourd’hui, à travers elle, l’espérance qu’il entrouvre pour demain. Cette espérance est ressentie aujourd’hui, d’ores et déjà, comme une consolation devant l’épreuve. La mémoire rejoint alors l’espérance, elle y trouve sa source et son embouchure. Et l’espérance devient un lieu de mémoire, elle y trouve son embouchure et sa source.

Ce qui est accompli rejoint alors ce qui est encore en train de s’accomplir, ce qui est en train de s’accomplir rejoint ce qu’il reste à accomplir, et tout cela dans une perspective de la création nouvelle, du royaume de Dieu, par la victoire d’ores et déjà accomplie, par la foi, pour quiconque s’y réfère et en accepte l’augure, mais restant encore à accomplir, victoire définitive et absolue, mais restant encore à se manifester pleinement, absolument, en tous, pour tous, victoire sur la mort, que le Christ fait naître, qu’il accompagne et qu’il prédit.

Cette présence du Christ, depuis le commencement de la création, depuis le commencement de l’écriture biblique, permet de lire et de comprendre la mémoire comme source d’espérance, et, l’espérance comme acte de mémoire. Nous en trouvons des signes dans les deux testaments, dans les mouvements intratextuels ou intertextuels qui sillonnent et traversent les deux testaments, de l’un à l’autre, de l’autre à l’un, en particulier au coeur et au travers de cette notion d’accomplissement, cette relation au temps, typiquement singulièrement bibliques, l’une et l’autre, que nous avons eues l’occasion d’ analuyser l’une et l’autre, et où la prophétie biblique tient la place centrale.

Le retour en arrière de la mémoire, en rencontrant l’accomplissement en Christ, éclairant nouvellement l’écriture, se transforme en projection vers l’avenir. Il fait mesurer le chemin accompli tout en s’ouvrant ainsi paradoxalement aux perspectives futures. Le regard porté sur les promesses restant à accomplir peut alors s’inscrire en effet comme un projet d’espérance renouvelé dans et par une mémoire vivante. Ainsi, se déroule l’histoire d’Israël qui va conduire à la naissance néo-testamentaire de l’église. Citons quelques caractéristiques de ce chemin entre mémoire et espérance :

  • Ce chemin va, de la grâce de la loi à la loi de la grâce, de l’interdit concernant les fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal dans le jardin, 1817 à la révélation de la loi. Puis, il parcourt le chemin de la révélation, de la loi accordée à Moïse au Mont Sinaï 1818 , jusqu’au ministère du Christ qui annonce la grâce d’une rédemption désormais radicale et parfaitement gratuite du point de vue de l’homme puisque celle-ci est acquise sans plus besoin de sacrifice ni réparation autre que celle consentie par Dieu lui-même, offrant en rançon son propre fils sur la croix. 1819
  • Ce chemin est celui de l’alliance renouvelée, depuis Noé jusqu’au Christ, en passant par Abraham Isaac et Jacob, Moïse et David. 1820
  • Depuis le combat de Jacob, 1821 ce chemin trouve dans le combat de la foi l’expression d’une constante de la pédagogie divine.
  • Ce chemin oscille entre sacrifice et rédemption (étymologiquement, en hébreu un rachat). Cette singulière rédemption gratuite précède toujours le sacrifice agréé qui ne l’est que s’il est tout aussi gratuitement offert. 1822
  • Ce chemin oscille entre violence et sacré, depuis le meurtre d’Abel, en passant par les sacrifices et la rédemption de Noé 1823 , Abraham et le sacrifice arrêté d’Isaac, 1824 la nuit de la Pâque et de la sortie d’Égypte, 1825 le sacrifice non agréé de Saül, 1826 l’autel bâti par David juste à l’emplacement du futur temple de Salomon 1827 , jusqu’au sacrifice du Christ réparateur désormais de toute brèche, entre Dieu et l’homme, entre les hommes entre eux. 1828
  • Ce chemin proclame la victoire permanente et toujours nouvelle de la foi personnelle, face à la force et à la puissance technique ou armée, 1829 Dieu regarde au coeur. 1830 . Le lieu et le champ d’expression de ce combat, pas à pas, progressivement, au fur et à mesure que se déroule et chemine la révélation, rejoignent toujours plus profondément l’intériorité. 1831
  • Ce chemin invite à une éradication progressive de la violence par une pédagogie qui, depuis le jardin et l’interdit bravé, va de l’absence de loi autre qu’une sorte de “voix du sang” 1832 en passant par le talion, 1833 pour aboutir à agapê, 1834 au pardon accordé sans conditions à quiconque le demande, 1835 dans l’amour donné aux ennemis. 1836
  • Ce chemin privilégie l’enjeu personnel avec l’importance du nom prédominant sur l’enjeu social. Dieu appelle et parle personnellement à chacun ; il nomme et élit. Face aux dénombrements et recensements, à toute gestion numérique de l’humanité, depuis le roi David 1837 jusqu’au Christ 1838 , de la circoncision jusqu’au baptême, Dieu nomme toujours individuellement, personnellement par son nom, l’homme à qui il parle et qu’il envoie désormais, l’homme avec qui il fait alliance et avec qui il chemine.
  • Ce chemin s’ouvre sur la dimension eschatologique : la promesse d’une dimension à la fois singulière et universelle du salut, ancrée au coeur d’une rencontre personnelle. Cette dimension est présente depuis Noé, la promesse faite à Abraham, jusqu’aux visions prophétiques, voire apocalyptiques, d’un monde paisible et autre, pacifié, renouvelé, recréé 1839 ... jusqu’à, enfin et encore, la promesse du retour promis du Christ 1840 .

La mémoire biblique n’est pas non plus une nostalgie “romantique” pleurant sur son passé. Ce sentiment nostalgique “romantique” naîtrait d’une crispation sur les biens passés, voire sur la grâce passée, d’une incapacité à saisir le présent de Dieu. La première propriété de la grâce est justement de ne jamais s’écrire au passé, pour celui qui l’accueille. Le sentiment même furtif de la grâce exprime déjà la grâce qui est une manifestation de Dieu au présent, et qui relie, dès lors, ce présent à l’éternité. D’ailleurs le mot présent, par son double sens, indique bien cette dimension, le temps présent, lu dans une perspective biblique, est un présent de Dieu, une grâce offerte, une page blanche à écrire.

Certes, nous trouvons des plaintes entre la révolte et la nostalgie, dans le livre de Job 1841 , des psaumes 1842 , dans l’Ecclésiaste 1843 , les proverbes, 1844 entre autre, mais le fait de s’adresser au Dieu tout puissant créateur et Tout Autre, est déjà une ouverture par rapport à la plainte “romantique”. La mémoire même plaintive se distingue de la nostalgie “romantique”, en ce qu’elle retourne à Dieu, de qui procède toute chose, et qui est tout extérieur de la psyché humaine, alors que la nostalgie “romantique” cherche dans le souvenir l’impossible réparation. La nostalgie biblique reçoit une réparation immédiate, une consolation, par le fait même de la parole nostalgique adressée à Dieu. Dès lors, l’homme se dépossède de lui-même pour entrer dans la présence de Dieu, le présent de Dieu.

Le Christ est à la fois le présent de Dieu et celui qui signifie sa présence possible tous les jours jusqu’à la fin du monde, parmi les hommes. 1845

Cette présence ressentie par l’Esprit-Saint, esprit de consolation, don promis par Jésus pour attester de sa présence, permet d’entrer dans une mémoire de l’espérance, dans l’espérance de la mémoire.

S’opère alors un retournement radical du système de causalité classique, qui associe mécaniquement une cause à une fin. La Bible n’entre pas dans cette “mécanique “ issue d'un rationalisme, elle lui substitue une dimension organique, vivante, qui est celle d’un Dieu créateur par une parole, celle d’une parole créatrice qui introduit la présence de la fin, l’oméga, dans le début, l’alpha, comme la présence du Christ, au centre de l’écriture, au commencement et à la fin de la création.

‘Et celui qui était assis sur le trône dit : “Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : “Écris, car ces paroles sont certaines et véritables. Et il me dit : “C’est fait ! Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. “À celui qui a soif je donnerai la source de la vie gratuitement.” 1846

Non seulement cette lecture n’est pas comprise dans l’église primitive, et donc dans le christianisme originel, comme un rajout du christianisme, à la lecture juive de la Bible, mais semblerait bien plutôt être désignée par les textes néo-testamentaires, et se désigner elle-même, comme une spécificité anthropologique et culturelle de la Bible juive elle-même, qui trouverait là son accomplissement ultime et initial. Ainsi, en tout cas, semble émerger le christianisme primitif, à partir du judaïsme.

André NEHER ( 1914 - 1988 ) écrit que Martin BUBER (1878 - 1965) en 1964, à Jérusalem, peu de temps avant sa mort, donc, et venant de terminer sa monumentale traduction de la Bible, lui confia, lors d’un émouvant entretien, l’intention qu’il avait de remettre son travail à l’ouvrage, à cause des problèmes qu’il rencontrait pour traduire le “vav” de l’hébreu biblique. 1847 Le “vav “ , qui est le plus souvent traduit par et , écrit encore André NEHER, remplit, en fait, les fonctions les plus diversifiées, de la coordination, de la subordination, de la consécution et de la conversion. 1848

Cette question donc, perçue par BUBER, comme essentielle, sur le mode de l’exégèse et de la compréhension rationnelle du texte, se répercute dans le christianisme, à partir d’un enjeu radicalement posé, comme essentiel, qui est celui de la mort ou de la vie dont le Christ introduit le passage définitif de l’un à l’autre. Lors de la destruction de Sodome et Gomorrhe, la femme de Lot regarda en arrière et fut transformée en statue de sel. 1849 Dans l’évangile de Luc, Jésus en reprend la mémoire pour évoquer “le jour du Fils de l’homme.”

‘Ce qui arrivera au temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes mangeaient buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; le déluge vint et les fit tous périr. Ce qui arriva du temps de lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même, le jour où le Fils de l’homme paraîtra. En ce jour-là, que celui qui sera sur le toit, et qui aura ses effets dans sa maison, ne descende pas pour les prendre; et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas non plus en arrière. Souvenez-vous de la femme de Lot. Celui qui cherchera à sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra la retrouvera. Je vous le dis, en cette nuit-là, de deux personnes qui seront dans le même lit, l’une sera prise l’autre laissée . De deux femmes qui moudront ensemble, l’une sera prise et l’autre laissée. De deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé. 1850

C’est sur le fond d’une radicalité absolue, et de la grâce et de l’exigence d’amour, que se développe le christianisme néo-testamentaire. La mémoire ne devient espérance et l’espérance ne trouve alors son accomplissement dans la création nouvelle, et l’éternité du salut gratuitement offert, qu’à ce prix.

Notes
1815.

FULLAT Octavi “Eulàlia la Benparlada “ Lletres catalanes; Plaza & Janes editores Esplugues de Llobregat Barcelona ; 1987 ; (page 95) ; traduit, par nos soins, du catalan.

1816.

NEHER André “L’essence du prophétisme “ PUF Paris 1955 ; (à la page 133).

1817.

Genèse II 17 ; Genèse III 1 à 8

1818.

Exode XIX 1 à XXXIV 35

1819.

Matthieu XX 28 ; Marc X 45 ; Éphésiens I 7 à 9; I Timothée II 5 à 6 ; I Pierre I 17 à 20 ; Apocalypse V 9 ; parmi d’autres.

1820.

Genèse VIII 21 à 22 ; Genèse IX 8 à 17 ; Genèse XII 1 à 3 ; Genèse XXVII ; Deutéronome VII 6 à 11 ; II Samuel VI ; Romains IX

1821.

Entre autres : Genèse XXXII 24 à 32 ; le livre de Job ; les psaumes ; la passion : Matthieu XXVII 39 à 50 ; Marc XV 29 à 37

1822.

I Samuel XV 22 ; Psaume XL 7 à 10 ; Osée VI 6 ; Matthieu IX 12 13 ; Hébreux X 1 à 18

1823.

Genèse VIII 20

1824.

Genèse XXII

1825.

Exode XI à Éxode XIII

1826.

I Samuel XV 10 à 35 ; I Samuel XII 13 à I Samuel XIII 14 (op. cit.)

1827.

I Chroniques XXI à I Chroniques XXII

1828.

Amos IX 11 à 15 ; Actes IV 8 à 31 ; Actes XV 13 à 18 ; Romains XV 9 à 13

1829.

Osée I 7

Osée huit siècles avant Jésus-Christ écrit :

“ Mais j’aurai pitié de la maison de Juda, le les sauverai par l’Eternel, leur Dieu, je ne les sauverai, ni par l’arc, ni par l’épée, ni par les combats, ni par les chevaux, ni par les cavaliers.”

Cette phrase dépasse le cadre historique de son énonciation, pour résumer le projet de l’Éternel vis à vis d’Israël depuis le commencement, et une sorte de point constant de tout l’enseignement biblique .

Nous la retrouvons, depuis la sortie d’Égypte, l’entrée au pays de Canaan, jusqu’à la déportation à Babylone, comme une constante absolue de l’intention de Dieu vis à vis d’Israël. Dieu ne semble manifester sa puissance que comme une pédagogie invitant le coeur de son peuple à se réformer.

1830.

I Samuel XVI 7

1831.

Une constante biblique : la victoire est à celui qui se confie intérieurement à Dieu. Il reste que cette victoire de la foi du coeur , face à la technique et à la puissance apparente, semble de moins en moins éclatante et visible au fur et à mesure que se déroule le récit biblique. Si Israël s’impose par la foi, dans les batailles terrestres, le chrétien, à la suite du Christ, est invité à communier en sa mort et à ses souffrances. On peut lire la parabole du mauvais riche et de Lazare : Luc XVI 19 à 31

1832.

Genèse IV 10

1833.

Exode XXI 23 à 28 ; Deutéronome XIX 21 ; Lévitique XXIV 20 à 21

1834.

I Corinthiens XIII

1835.

Matthieu XVIII 21 à 35 ; Matthieu XVIII 15 à 20 ; Luc XVII 3 à 5

1836.

Matthieu V 43 à 44 ; Luc VI 27 à 28

1837.

I Chroniques XXI 1 à 8 ; II Samuel XXIV 1 à 10

1838.

Luc I 1 à 7

1839.

Ésaie VII 1 à XII 6 ; Ésaie XL à XLIII ; Ézéchiel XXXIII 1 à Ézéchiel XLVIII 35 ;Daniel X 1 à 19 ; Daniel XI 36 à Daniel XII 13 ; Osée XI 1 à XIV 9; Amos IX 11 à15 ; Michée IV 1 à Michée V 15 ; Amos III ; Sophonie III 9 à 20 ; Zacharie XIV ; Malachie IV ; le livre entier de l’Apocalypse de Jean ; Apocalypse XXI 2 à 6

1840.

Matthieu XXIV ; Marc XIII ; Luc XVII 20 à 37 ; Luc XXI 5 à 36 ; Jean XIV 1 à 4 ; Jean XVII 24; Actes I 11

1841.

Les réponses de Job, protestant de son innocence face à ses amis, qui justifient la légitimité de ses malheurs à partir d’une conduite présumée fautive, en sont un exemple fort. Elles associent la protestation à la confiance finale en Dieu.

1842.

Citons, parmi bien d’autres possibles :

-le psaume XXI I qui sera repris en partir par Jésus sur la croix ... et qui marque la solitude de l’homme de Dieu, mis à l’écart des hommes à cause de sa foi ... la fin du psaume marque le retour à l’espérance ...

-le psaume LI ; psaume de repentance et d’espérance qui brise alors la nostalgie par l’accueil de la rédemption offerte.

1843.

Les quatre premiers chapitres du livre du Qohèlet, mêlent au ton désabusé presque stoïque de l’homme sage qui mesure la distance entre Dieu et l’homme, la référence en Dieu seul qui transforme et recrée ce qui pourrait rejoindre la nostalgie “romantique” en enseignement de sagesse comme le livre l’exprimera, en particulier, à partir du chapitre cinq jusqu’à la fin.

1844.

Les proverbes prennent en compte la détresse humaine, face à la sainteté, la justice, et la bonté de Dieu, mais la crainte de l’Éternel leur confèrent une sagesse tranquille et paisible.

1845.

Matthieu XXVIII 18 à 20 ; Jean III 16 ; Jean V 19 à 45 ; Jean X 37 à 38 ; Jean XVII ; Jean XX 21 à 23 ; (entre autres )

1846.

Apocalypse XXI 5 à 6

1847.

NEHER André “ De l’hébreu au français - la traduction “ éditions Klincksieck Paris 1969 ; ( à la page 38).

1848.

Ibidem page 37

1849.

Genèse XIX 26

1850.

Luc XVII 26 à 36