Le livre d’Esdras, dans ses six premiers chapitres, raconte, depuis l’invasion de Babylone, par Cyrus, roi des Perses, par l’édit d’Echbatane (538 avant Jésus-Christ) et la restauration du temple achevé en 515, le récit du premier retour du peuple, après l’exil, la première alya (aliyah), sous la direction de Josué et Zorobabel.
Un témoignage historique du livre d’Esdras, est sans doute l’écriture en araméen, de passages relatant des documents provinciaux historiques, ( Esdras IV 8 à Esdras VI 18 ; Esdras VII 12 à 26 ) avec, entre autres, des documents administratifs entre les rois de Perse, et les fonctionnaires de la province “au-delà du fleuve”. ( Esdras IV 8 à 16 ; Esdras V 8 à 17 ; Esdras VI 6 à 12). La langue araméenne avait été, pendant plusieurs siècles, la langue commerciale et diplomatique.
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La prière de Néhémie, le restaurateur des murailles de Jérusalem, reprenant toute l’histoire biblique, est comme un pilier du temple.(Les livres d’Esdras VII à X et de Néhémie).
Le culte juif, dans sa pureté intransigeante, est défendu et ordonné par Esdras, envoyé par un roi étranger Artaxerxès, successeur de Cyrus, lors de la seconde alya (aliyah), pour restaurer le culte, en 458.Celui-ci exécute sa mission avec la participation de tout le peuple. (Le livre d’Esdras).
Néhémie, échanson du roi Artaxerxès, quitte, en 447, avec l’accord du roi de Perse, ses fonctions, pour rejoindre Esdras, treize ans plus tard, et restaurer les murailles de Jérusalem, et le culte à Dieu.