2) Mesurer l’abandon

La principale source utilisée a été la série 1204W des Archives départementales : énorme versement opéré par la Direction de la protection sociale (DPS) du conseil général de la Loire. Elle n’est pas forcément complète ni fiable d’un strict point de vue numérique, mais offre l’avantage d’une continuité séculaire : nous avons dépouillé les dossiers d’enfants couvrant la période 1882-1942 90 . Pour la période précédente, les registres déposés dans la même série ont permis d’obtenir une mesure continue 91 .

Notes
90.

ADL, 1204W 1, 2 (1882), 19-21 (1892), 68-75 (1902), 132-138 (1912), 195-201 (1922), 278-288 (1932), 378-397 (1942), soit une année sur dix, à partir de la première année complète ; le tout complété par les registres 1204W 355 (Roanne 1842-92), 357 (Montbrison 1842-92), 358 (Saint-Etienne 1842-62) et 359 (Saint-Etienne 1872).

91.

Pour une approche plus précise du phénomène de l’abandon, voir pour Saint-Etienne Aline Cebulski-Gadala, L’enfance abandonnée : un cas particulier, celui des enfants assistés par la Charité de Saint-Etienne, de 1846 à 1870, mémoire de maîtrise, Université de Saint-Etienne, 1971, 144p. + annexes, et pour Montbrison J. Barou, Les enfants abandonnés en Forez de Louis XV à la III e République, Montbrison, 1990, 178 p., supplément au n° 44 de Villages de Forez.