II. Deux œuvres éphémères : la Colonie agricole des Trouillères et le Sauvetage de l’Enfance stéphanois

Ces deux créations, réunies ici par leur caractère inachevé et provisoire, sont cependant fort différentes par leur fonctionnement.

Dans la première, c’est l’isolement rural qui est à l’honneur. Mais sa volonté de mélanger les publics (enfants abandonnés, mais aussi fils de riches agriculteurs du cru) et son désir de fonder une véritable école d’agriculture lui donnent un contenu assez original, qui la démarque, en apparence au moins, d’une banale colonie agricole privée.

La seconde paraît être une tentative de création d’une succursale du Sauvetage parisien, sur le modèle lyonnais étudié par Dominique Dessertine 433 , mais courte et de peu d’ampleur ; elle vaut surtout par son principal animateur Louis Comte, et par un désir précoce de maintien des enfants dans leur famille assez opposé au modèle dominant de la mise à l’écart.

Notes
433.

Dominique Dessertine, op. cit., p. 27 et suivantes : création du Sauvetage lyonnais.