b) la création de la colonie de Saint-Genest

‘« C’est en 1864 que le Père Rey, toujours préoccupé du sort des enfants abandonnés ou difficiles, vint à Saint-Etienne, sur la demande de chrétiens charitables de notre région, fonder une de ses maisons. » 538

Un texte un peu plus récent précise qu’une propriété est acquise à Saint-Priest-en-Jarez dans le dessein d’y fonder une colonie agricole, par les frères Serre et MM. Gérin, David et Palluat de Besset, en 1864 539 . Elle aurait également dû prendre en charge l’entretien des pensionnaires d’un orphelinat antérieur situé rue de la Pareille 540 . Il est ailleurs question d’une première tentative d’installation à L’Etrat 541 .

Après quelques difficultés, l’installation de Saint-Priest est abandonnée à cause de la trop grande proximité de Saint-Etienne. La propriété est revendue en 1865, et le prix en est reversé à la congrégation Saint-Joseph. Auguste Gérin, reprenant l’idée des frères Serre, avec l’aide d’autres catholiques de la région, achète la même année à Saint-Genest-Lerpt au lieu de Cizeron la propriété Maras 542 et la met à la disposition de la congrégation.

Sous la menace de l’Enregistrement (l’acte sous seing privé, qui lui avait échappé, n’a donné lieu au versement d’aucun droit) et sur les instances du père Donat, le père Rey finalement consent à signer l’acte d’achat de Saint-Genest, que pourtant il n’aimait pas dit-on, le trouvant trop froid et manquant d’eau 543 . Il reste que les conditions du père Rey, attendri peut-être à l’idée de s’installer dans son département d’origine, sont claires : il n’entend obtenir que des terres et des bâtiments en pleine propriété. Et ce n’est que sous des pressions extérieures qu’il accepte finalement une propriété grevée d’une hypothèque de 60 000 francs au profit d’un sieur Verdier, en 1868.

La colonie ouvre en 1866 ; elle est successivement dirigée par le père Bancillon jusqu’en 1869, le père Guillermain jusqu’en 1879, qui installe lui-même son successeur le père Claude-Marie Cœur le 14 septembre.

Elle grandit tout doucement, recevant à la fois des enfants placés par les souscripteurs d’origine 544 et d’autres placés par la congrégation de Saint-Joseph. Elle doit faire face aux conséquences de l’occupation de Cîteaux en 1870-1871 par les troupes prussiennes puis françaises 545 . Sur les cent quatre-vingt-deux enfants détenus déplacés, soixante-huit sont envoyés à Saint-Genest, au prix apparemment d’un artifice réglementaire. La colonie, officiellement référencée comme orphelinat, ne saurait en effet recevoir de jeunes condamnés. Il semble donc qu’ils sont, tout en demeurant à Saint-Genest, considérés comme dépendants d’Oullins. Ainsi, lorsque le directeur Guillermain s’inquiète le 7 février 1871 de la situation d’un jeune pupille qui, évacué de Cîteaux au mois de novembre précédent, a été rendu à sa famille et demande à finir sa peine à Saint-Genest (faute de surveillance — orphelin de père, mère estropiée —, il craint de retourner aux habitudes de vagabondage qui l’ont déjà fait condamner), le préfet l’autorise à l’accepter à la colonie en le portant « comme les autres jeunes détenus, sur les feuilles de la colonie d’Oullins » 546 . Deux autres cas semblables sont signalés en janvier, où le ministre (de l’Intérieur ?) autorise une réintégration à Saint-Genest. Il semble que ce sont surtout des enfants domiciliés dans la Loire qui sont concernés.

Au même moment, et en suite de ces bouleversements qui obligent à accueillir une nouvelle population, des tentatives sont faites pour ouvrir à Saint-Genest une colonie manufacturière, et le père Guillermain lance un projet de transformation de l’établissement en colonie pénitentiaire ; les exigences de l’Etat en matière d’aménagements lui font vite abandonner cette idée 547 , d’autant que le prix de journée proposé par le ministère de l’Intérieur lui paraît insuffisant 548 .

En sorte que, hormis une parenthèse de quelques mois en 1870-1871, Saint-Genest ne reçoit directement que des enfants en placement volontaire, et que la Justice ne participe en aucune façon à son recrutement. Elle reste donc fidèle au projet originel d’être une maison destinée aux « enfants vagabonds ou vicieux » 549 , et est le complément des autres établissements de la congrégation qui peuvent, eux, recevoir des enfants envoyés par les tribunaux : esquisse d’une spécialisation des maisons ?

Il y a peu de sources sur les débuts de la colonie de Saint-Genest-Lerpt. Une description rédigée en 1877 par le directeur à l’appui d’une demande de subvention à la Ville de Saint-Etienne nous donne cependant une idée générale de son organisation et de son fonctionnement 550 .

Fondée grâce à de « Riches et Généreux habitants de Saint-Etienne », elle est destinée à accueillir les enfants pauvres, orphelins et insoumis « dont les tendances vers le mal inspirent de légitimes inquiétudes à leurs parents », et plus particulièrement ceux des familles honnêtes et des veuves, afin de leur faire perdre leurs habitudes de paresse et leur caractère indocile en les coupant de leurs mauvaises fréquentations. Les élèves reçoivent une instruction religieuse, élémentaire et professionnelle, avec une préférence pour l’agriculture, mais la proximité de la ville industrielle de Saint-Etienne a également conduit à établir à Saint-Genest des ateliers. Chaque enfant peut donc y choisir la profession de son goût. Grâce à une surveillance constante et à une activité permanente y compris pendant les récréations (jeux, musique, exercices militaires ou de gymnastique), les récompenses sont plus fréquentes que les punitions. Elles consistent en des galons honorifiques, associés à une récompense en argent, et distribués chaque mois au cours d’une cérémonie solennelle en présence d’un représentant de la magistrature ou de l’armée. Le caractère public et solennel de cette cérémonie est destiné à stimuler parmi les enfants une émulation de bon aloi. Les punitions se limitent à la privation de récréation, d’une partie de la nourriture pendant quelques repas, et à la cellule. Les châtiments corporels sont proscrits.

On retrouve ici ce qui fait l’essentiel de Cîteaux : musique, exercices militaires, enseignement et religion. On peut discuter sans doute de cette affirmation selon laquelle les châtiments corporels sont interdits. La cellule, la privation temporaire de nourriture sont seules revendiquées, comme dans les collèges par exemple. Mais nous n’avons trouvé qu’une seule plainte concernant des mauvais traitements à cette époque, et encore n’est-elle jamais que l’illustration des sanctions annoncées : le 9 janvier 1880, une lettre est envoyée au procureur, expliquant que le cousin du signataire (illisible), « confié par ces parants aux bénitentier de la collonie de Saint-Genest-Lerpt, a été mis dans un cachot et qu’il est resté plus d’un jour ma’il dit sans con lui aporte ocune espece de nourriture. » Le procureur a ajouté en note qu’après enquête du commissaire central, ni les parents ni l’enfant ne se plaignent d’aucun mauvais traitement. La plainte, anonyme, ne mérite donc aucune attention 551 .

Le terme de « bénitentier » employé ici, mot-valise involontaire, est cependant une jolie illustration du caractère à la fois religieux et fermé de l’établissement…

Il y a sans doute à Saint-Genest une société civile 552 , sur le modèle de celles de Lyon et de Dijon accolées à Brignais et à Cîteaux. Elle est souhaitée dans la notice de 1877 et signalée dans une lettre envoyée le 9 mai 1877 par le père Cœur au Vicaire général ; le président cité en est M. Palluat de Besset. Et les Statistiques de la colonie signalent en 1883 et 1884 deux à cinq enfants placés par une Œuvre stéphanoise 553 . On ne sait pas si les bailleurs de fonds de l’origine ont finalement rechigné à l’idée de versements réguliers d’argent, exigés en échange de placements d’enfants à la colonie. Il reste cependant que les financiers de l’origine resteront jusqu’à la fin de la maison des soutiens de son directeur, y compris au besoin contre le reste de la congrégation. C’est la preuve d’un attachement à sa personne, à l’œuvre entreprise, autant qu’un souci de préserver leur mise de fonds.

Les premiers souscripteurs sont issus de la bourgeoisie locale (Tableau 42). On y trouve quelques noms connus de la passementerie (David, Epitalon, Gérin, la famille Serre, apparentée aux Balaÿ) parmi les gros apports. Cela reflète l’image que donne Brigitte Reynaud de ce milieu, conservateur, pratiquant, et volontiers adepte de l’endogamie 554 . Et ce d’autant plus que la colonie est en quelque sorte installée sur leurs terres, puisque la commune de Saint-Genest-Lerpt regroupe un grand nombre d’ateliers pour qui ces grands fabricants peuvent tenir lieu de donneurs d’ordres.

Tableau 42 : fondateurs de la Colonie de Saint-Genest-Lerpt (1877) (ADL 85J, registre des fondateurs et bienfaiteurs de la colonie Saint-Joseph de Saint-Genest-Lerpt)
  nom montant   nom montant
1 1864 Henri Palluat de Besset 5 000 f 9 1864 J-Marie Epitalon 2 000 f
2 1864 Joseph Palluat de Besset 2 000 f 10 1864 H. Petin 5 000 f
3 1864 J-B David 30 000 f 11 1864 Gérentet 1 000 f
4 1864 Fétan-Serre 30 000 f 12 1864 Epitalon aîné 1 000 f
5 1864 Auguste Gérin 40 000 f 13 1864 Antoine Denis 1 000 f
6 1864 Charles Serre 30 000 f 14 1864 Paillon Peyrot 1 000 f
7 1864 Félix Escoffier 8 000 f 15 1874 Pierre Dufour 555 2 377 f
8 1864 Romain de Prandière 3 000 f 16 1876 Auguste Gérin 556 600 f
            total : 161 977 f

Avant l’arrivée du père Cœur, la colonie regroupe une grosse centaine d’enfants, essentiellement en provenance des autres maisons de Cîteaux et d’Oullins. Plus sans doute que le signe de difficultés à recruter sur place, c’est la preuve de la dépendance organique de la maison vis-à-vis de sa congrégation-mère, qui en dispose, logiquement.

Le bilan de l’exercice de 1873 donne un effectif moyen de cent quarante-cinq personnes ; il est de cent cinquante-huit au 1er juillet 1874 (Tableau 43), soit une légère augmentation. Au vu du nombre d’enfants cité en 1882 dans une note de présentation de la Société religieuse de Saint-Joseph 557 , cent quarante, on peut parler d’une certaine stabilité de l’effectif.

Tableau 43 : effectif de la colonie de Saint-Genest-Lerpt au 1er juillet 1874 (ADL V540)
Directeur et surveillants (frères) 19
Religieuses pour cuisine, lingerie, infirmerie 14
total encadrement adulte 33
Enfants entretenus par les colonies de Cîteaux et Oullins 80
Pensionnaires 19
Demi-pensionnaires 11
Enfants admis gratuitement 14
total enfants 124

Preuve que les autorités locales lui font confiance, la colonie bénéficie d’une sorte de forfait de la part du conseil général et de la Ville de Saint-Etienne. Le conseil général crée en novembre 1874 cinq bourses à 300 francs, c’est-à-dire se réserve cinq places permanentes, et plus en général puisque à une date indéterminée, un peu avant 1880 sans doute, ce nombre est artificiellement dédoublé par la division de certaines bourses en deux demi-bourses, à charge pour les parents de payer le complément 559 . Ce sont donc en permanence une dizaine de pensionnaires payants placés aux frais du département, pour donner accès à la maison aux familles pauvres issues de petites communes ne pouvant prendre en charge (ni l’une ni l’autre) la pension.

La municipalité qui y a placé quelques enfants en 1875 et 1876, et doit affecter la dépense à une ligne budgétaire réglementairement approuvée au lieu de celle des salles d’asile, adopte en mai 1877 un système comparable : huit bourses entières « pour les enfants abandonnés ou ceux dont les parents sont dans l’indigence », neuf trois-quarts de bourses et quatre demi-bourses, avec part contributive des parents 560 . Dans la mesure où la maison accepte des placements gratuits dans l’attente qu’une de ces places réservées se libère, ce sont au total quarante à cinquante enfants de la ville ou du département qui sont ainsi accueillis à Saint-Genest 561 .

L’Etat va même jusqu’à subventionner, en la personne du ministre de l’Agriculture, cette maison religieuse : 1500 francs par an à partir de 1881 562 . Et cela en vertu d’un principe simple, exposé par le préfet à ce même ministre le 12 octobre 1888 : aussi longtemps que l’Etat ne créera ni ne financera lui-même un autre établissement semblable, il doit subventionner celui-ci, nécessaire quoique congréganiste… C’est une preuve supplémentaire des bonnes relations de la colonie et du père Cœur avec les autorités locales, malgré un contexte national peu favorable aux institutions religieuses.

Notes
538.

ADL 85J, L’Affaire de Saint-Genest-Lerpt, Rapport de la Commission au Conseil d’administration de la Société anonyme des Fermes-Ecoles, Saint-Etienne, Imprimerie Théolier, 1900, 36 p., p. 3.

539.

ADL 85J, Rapport de Monsieur Tézenas du Montcel , avocat, à Son Eminence le Cardinal Coullié , archevêque de Lyon, 25 juillet 1906.

540.

Le seul établissement qui pourrait correspondre est l’Hôpital de l’Enfant-Jésus fondé en 1864 (selon le Dr Cénas) ou 1866 (selon le Dr Chavanis) par Mme Balaÿ-Gerin, aidée par son frère Auguste Gerin qui met à sa disposition un immeuble lui appartenant rue de la Pareille. Dr Cénas, Assistance publique, art. cit., p. 167-168 ; Dr Chavanis, Hospitalisation publique et prisée à Saint-Etienne, art. cit., p. 240. Le nom de Gerin apparaît bien parmi les premiers bienfaiteurs stéphanois du père Rey, ce qui pourrait accréditer ce transfert, l’Hôpital se déchargeant sur la colonie de ses pensionnaires trop âgés. Mais un hôpital n’est pas un orphelinat, et l’Hôpital de l’Enfant Jésus a poursuivi longtemps sa carrière sans lien apparent avec Saint-Genest. Tézenas écrit en tout cas que la colonie recevait « la charge de l’entretien d’un Orphelinat, les “Bleus“, existant auparavant à “la Pareille“ ».

541.

ADL 85J, la Note en défense (Société Saint-Joseph), 1892, rédigée à la suite du compromis d’arbitrage entre Cîteaux et Saint-Genest : parle de Létras, tentative abandonnée après un an. Mais une confusion est possible, les deux communes de Saint-Priest-en-Jarez et de L’Etrat sont limitrophes.

542.

Sans doute une exploitation doublée d’une activité industrielle ; dans les bâtiments, M. Maras logeait en effet des jeunes filles : un couvent-atelier ? Ailleurs il est question d’une filature et de dortoirs pour ouvrières.

543.

Compromis d’arbitrage, 1892.

544.

ADL 85J, Note en défense (Société Saint-Joseph), : « M. Palluat , de son côté, évitait d’envoyer des enfants parce qu’il savait qu’on manquait de ressources. »

545.

Eric Baratay, op. cit., p. 180-181.

546.

ADL 1Y138.

547.

Eric Baratay, op. cit., p. 183.

548.

ADL V540. A la suite de l’évacuation, Saint-Genest a servi de refuge à des détenus de Cîteaux. Son directeur a fait, après réflexion, le 10 août 1872 une demande de conversion de son orphelinat en colonie pénitentiaire. Le 3 janvier 1873, un prix de journée de 0,70 franc lui est proposé. Il refuse la proposition le 15 février. Le préfet lui demande le 22 février un argumentaire détaillé de ce refus. Il n’y a apparemment pas de réponse.

549.

ADL 85J, Compromis d’arbitrage.

550.

AMSE 4I3.

551.

ADL 1Y138.

552.

C’est-à-dire une association laïque adossée à l’établissement et lui fournissant des subsides, en échange de la possibilité d’y placer les enfants qu’elle recommande. Elle a une fonction de patronage de la maison, puisque le caractère éminent de ses membres doit faciliter les relations avec les autorités civiles comme avec les milieux économiques, mais aussi (et surtout ?) de financement. Possédant une sorte de droit de placement, elle contribue également au recrutement de l’établissement. Mais elle ne paraît pas avoir de droit de regard sur le fonctionnement quotidien de la maison, ni sur les tarifs de pension qui dépendent de la seule direction de Saint-Genest.

553.

ADL 85J.

554.

Brigitte Reynaud, op. cit., p. 141-143. Voir aussi les quelques noms de fabricants qu’elle cite p. 44-47.

555.

Legs de 1868, 2000 francs + intérêt 377 francs. Pierre Dufour a demandé dans son testament une messe annuelle à célébrer au mois de juin.

556.

Auguste Gerin demande cinq messes à perpétuité dans le mois de novembre de chaque année.

557.

ADL 85J, Société religieuse de Saint-Joseph, colonies d’Oullins, de Cîteaux et de Saint-Genest-Lerpt, refuge de Couzon, institution de sourds-muets à Saint-Médard-les-Soissons, Imprimerie de la colonie de Cîteaux, 15 octobre 1882, 7 p.

558.

Au Montgay est conservé un registre de pensionnaires de Saint-Genest, tous entrés par voie de justice entre 1873 et 1875, au nombre de mille trois cent soixante-six ; ce nombre considérable ne correspond pas à ce que nous pouvons savoir du mode d’admission à Saint-Genest, ni aux possibles transferts de pupilles depuis Cîteaux et Oullins. A en croire les dates d’entrée et de sortie, ils seraient deux cent trente au 1er juillet 1874, bien loin des quatre-vingt annoncés. Il s’agit soit d’une erreur d’étiquetage d’un registre attribué à tort à Saint-Genest (d’autant qu’y figure un bilan des enfants de l’Etat annonçant un total cumulé de quatre mille cent quatre-vingt-quinze entre avril 1849 et mars 1886 ; Saint-Genest n’existait pas en 1849), solution la plus logique, soit d’un relevé des enfants « prêtés » par Cîteaux et Oullins, mais où la date de fin de peine ne serait pas celle de la sortie de l’établissement. Ne connaissant pas l’origine du registre (conservé par la congrégation, ou remis plus récemment par la famille Mermet comme certains autres documents et objets), il nous est difficile de trancher…

559.

ADL V540. En juin 1878 : six enfants du département, le 13 septembre 1888 : une bourse entière et cinq demi-bourses ; les chiffres concordent, artificiellement puisque l’effectif n’est pas forcément complet. A cette même date en effet il est question des quatre bourses entières et des quatre demi-bourses d’avant, récemment devenues respectivement deux et huit.

560.

AMSE 4I3.

561.

ADL V540. quarante sur un état du 16 octobre 1888, cinquante-sept sur une note du 27 septembre 1887.

562.

ADL 85J, Affaire Saint-Genest, plaidoirie, et ADL V540.