A. Le Comité de patronage et la guerre

La guerre bouleverse la vie du Comité de patronage. Le ralentissement des activités qui nous intéressent n’est cependant pas certain. Il semble plutôt que ce sont les priorités qui changent : parce qu’elle s’occupe de l’alimentation des enfants, de l’accueil des réfugiés, la Fédération ne dit plus rien dans ses comptes-rendus, de la clinique médico-pédagogique ni du Comité de patronage.

Mais surtout, la guerre et l’Occupation provoquent au sein du Comité de patronage, des renouvellements ou des remplacements qui laisseront par la suite des séquelles. Ici pas plus qu’ailleurs, on n’a ni pu éviter, ni véritablement résolu, la question : fallait-il rester, fallait-il partir ?