Benoît Ranchoux, l’ingénieur

C’est assurément par la famille Guichard et le Casino où il travaille que Benoît Ranchoux en est venu à s’intéresser à la protection de l’enfance. Gardant en quelque sorte la vieille maison, il remplace par deux fois Marinette Heurtier au secrétariat du Comité de patronage, pendant son séjour à Alger et après son départ pour cause de maladie, puis de décès. Ingénieur des Travaux publics, président ou administrateur de plusieurs sociétés de HLM ou d’organismes d’aide au financement du logement, il est également l’un des fondateurs du CILS. Chef du Service des domaines au Casino depuis 1945, il a également participé, comme conseiller général et maire de la commune de Roche-en-Régnier, à l’aménagement du département de la Haute-Loire : électrification, amélioration de l’habitat rural, adduction d’eau… Cet intérêt pour l’aménagement et le bâtiment lui ont valu d’être conseiller privé auprès du ministre de la Reconstruction Eugène Claudius-Petit.

Au Comité, outre sa tentative d’ouverture d’une Maison d’accueil pour les filles, il est l’un des principaux artisans du rapprochement avec l’ARSEA et le Pr Dechaume, déjà rencontré par lui à partir de 1943.

Il s’éloigne peu à peu de la Sauvegarde dans les années 1960. C’est André Coron qui le remplace alors comme secrétaire général.