INTRODUCTION GENERALE

Notre réflexion procède d’une interrogation –qui fut celle d’une génération- sur le caractère instable du capitalisme. Dans une première étape de ma formation, cette instabilité semblait obéir à des lois historiques bien définies et provenir du processus productif lui-même. Permettant de construisant un cadre cohérent pour comprendre la dynamique heurtée de la croissance capitaliste, l’idée d’instabilité n’offrait d’autres possibilités, à ce système productif, que celles de crises sans cesse croissantes.

Il semble, cependant, que les types de régulation mis en œuvre à l’époque contemporaine sont autant de ressources pour limiter -sinon éliminer- ce type d’instabilité. Par contre, la tendance du capital à devenir, pour lui-même, son propre objet d’échange, à se transformer en métacapitalisme, laisse ouverte la possibilité d’une forme d’instabilité spécifique, cette fois sur le plan financier.

Le retour des crises financières dés la fin des années 80, frappant aussi bien les capitalismes émergents que les capitalismes de maturité, a rendu cette hypothèse plausible et réactualisé cette vieille idée.

Comme tout système organisé, le capitalisme souffre d’entropie et les difficultés propres à son mode de financement pourraient bien y jouer un rôle majeur.

Cette interrogation m’a alors amené à considérer la fragilité financière, en tant que concept porteur d’une historicité, c'est-à-dire comme un facteur d’instabilité propre, non pas seulement au capitalisme dans ses différentes époques, mais également à l’ensemble des systèmes économiques qui le précèdent.

*Dès lors, vouloir réfléchir sur le concept de fragilité des modes de financement doit s’envisager sous un double aspect, à la fois économique et historique.

Car, bien souvent, l’analyse économique –et pas seulement sous sa forme orthodoxe- privilégie les phénomènes de convergence, les mécanismes de retour à l’équilibre –spontanés ou pas-. Sans être ignorée, la fragilité financière est rarement au centre des théories majeures 1 .

Par opposition, l’analyse historique dévoile les ruptures, les discontinuités. En un sens, la fragilité est la substance même de l’histoire financière ; elle lui donne une part de sa dynamique.

Il s’agit donc, ici, d’envisager la fragilité financière comme un objet de recherche, à la fois sous l’angle de la diversité de ses formes historiques et spatiales, mais aussi dans ce qui fonde sa nature, son unité, c'est-à-dire ce qu’elle contient d’invariant en tant que concept.

Etudier la fragilité financière dans sa diversité impose, d’abord, de la placer dans un contexte historique construit. Il apparaît par conséquent nécessaire de choisir une périodisation adaptée. Celle-ci doit intégrer le caractère dynamique qu’il faut donner à l’analyse; il est donc souhaitable d’éviter une périodisation où chaque étape est étudiée pour elle-même et de manière quasi indépendante de celle qui suit comme de celle qui précède.

Dans l’ancien, le nouveau est déjà en œuvre et nous aurons l’occasion de montrer, à cet égard, que, dans ce mouvement, la fragilité financière joue son rôle, parfois mineur, mais souvent central.

Il faut également éviter une périodisation obéissant à une détermination téléologique qui ferait de la fragilité financière un élément historique nécessaire au dépassement de l’ordre ancien.

Le concept d’ordre productif en intégrant les rythmes historiques sans leur donner une orientation définitive, semble le plus adapté à notre projet. Il se définit 2 comme désignant,

‘«… la cohérence relative d’un système économique avec ses caractéristiques techniques, les formes prises par la division du travail et les rapports sociaux (le mode d’accumulation du capital) et ses procédures de « gouvernance », la régulation pouvant se faire par le marché ou supposer une organisation de type corporatiste ou/et par l’intervention de l’Etat ». ’

Bien entendu, nous nous approprierons cet outil sans perdre de vue la perspective d’établir la diversité du phénomène de fragilité financière. Il faudra donc l’interpréter sous cet angle de vue 3 .

De plus, nous devrons l’utiliser dans une acception étendue qui se rapporte à la fois aux capitalismes mais également aux époques le précédant.

Il assure une stabilité des relations productives et financières dans un environnement politique tourmenté. Nous considérerons cette étape comme un «  ordre productif corporatif ».

Nous nous efforcerons de comprendre la fragilité financière comme résultante de l’interaction d’un espace économique stable mais non autonome et d’un espace politique instable mais dominant.

En matière de fragilité financière, nous chercherons à faire apparaître deux configurations qui rendent compte du long processus d’opposition et de complémentarité entre bourses marchandes et marchés naissants et dont les ruptures présentes de notables différences.

D’abord, dans un processus concurrentiel puis libéral en Grande-Bretagne, elle se poursuit sous une forme largement monopoliste dans les capitalismes tardifs comme en Allemagne et au Japon à la fin du XIX e siècle et en Asie du Sud-Est à la fin du XX e siècle.

Ici, un nouvel ordre productif, c’est aussi un nouveau mode de financement, celui du crédit bancaire. Nous nous efforcerons de valider l’hypothèse selon laquelle aucune émergence du capitalisme productif ne s’est accompagnée d’une domination du financement par le marché car celui-ci s’avère incapable de lever les fortes asymétries d’information qui pèsent sur cette étape de développement.

Dans le cas anglais, la banque fournit à l’entreprise ce que le marché n’est pas apte à transmettre: la possibilité d’expérimenter. Dans les cas d’industrialisation plus tardive, elle répond efficacement aux défauts de coordination.

Il s’agira alors de montrer que les crises financières propres à cette phase permettent de lire la fragilité financière du capitalisme productif émergent comme une fragilité du passif bancaire.

D’un côté, l’amélioration du système légal, la capacité de la puissance publique d’en assurer l’application en permettant de réduire les asymétries d’information entre prêteurs et emprunteurs, favorise le développement du financement de marché au détriment du financement bancaire.

D’un autre côté, l’instabilité de ce financement qui culmine dans la ‘«’ ‘ Grande Dépression ’», puis la Seconde Guerre Mondiale, oblige le financement de l’activité à retrouver le chemin du crédit bancaire dans le cadre d’une économie administrée.

Cependant, le processus de croissance, en limitant la rente bancaire, finit par contribuer à un retour du financement de marché.

En définitive, l’hypothèse adoptée ici, c’est que le capitalisme de maturité, selon qu’il adopte une forme administrée ou « néocapitaliste » présente une double fragilité financière.

Lorsque le financement par intermédiation bancaire domine, il se trouve progressivement remis en cause et son passage à une intermédiation de marché s’accompagne d’une fragilité bancaire qui, compte tenu du mode de régulation en vigueur, s’exprime sur l’actif bancaire.

Par contre, le plein développement du financement par le marché se heurte au problème non résolu des asymétries d’information qui alimente une fragilité de marché dont l’expression se constitue autour des phénomènes de surréaction du prix par rapport à la valeur de l’actif financier.

C’est donc bien à un ‘«’ ‘ balancement historique » ’que nous convie la fragilité financière propre au capitalisme de maturité.

*Mais, n’est-on pas en présence à travers ce cas particulier d’un phénomène beaucoup plus général ? Ne peut-on pas interpréter l’évolution de la succession des ordres productifs, dés lors que l’on adopte un angle financier, comme une relation complexe faite de complémentarités mais souvent d’oppositions entre le marché et l’organisation ?

Le passage de l’ordre productif médiéval au capitalisme marchand ne peut-il pas être lu sous cet éclairage ? La vieille organisation rentière combat –souvent- mais use –parfois- d’un marché rudimentaire, chaotique, vite disparu mais toujours renaissant.

Paradoxalement, l’émergence du capitalisme productif apparaît, du point de vue financier, comme l’époque ou l’organisation financière domine à travers l’institution bancaire et parfois le rôle déterminant de l’Etat. C’est que le marché, en plein bouillonnement ailleurs, n’a pas encore sa place dés qu’il s’agit de financement. Tout se passe comme si la leçon des périodes précédentes –celles des flamboyances financières du capitalisme marchand de l’époque baroque- avait été méditée.

Quand le capitalisme parvient à sa maturité, le même mouvement, comme nous venons de le voir, se reproduit. De manière générale, il semble bien que ce soit la renaissance périodique du métacapitalisme -ce marché du capital clos sur le capital lui-même- qui donne le ton à l’ensemble du processus.

C’est un phénomène ancien car la ‘«’ ‘ Nouvelle Economie ’» encadrée par la prééminence des marchés financiers n’est, bien sûr, pas si nouvelle que cela. Il faut lire Joseph De La Vega 6 - en 1688- pour s’en convaincre :

«  Le prix des actions est de 580 : je pense qu’il va augmenter compte tenu de ce que l’on attend des Indes grâce aux bonnes transactions de la Compagnie, au prestige de ses marchandises, aux perspectives de dividendes et à la paix en Europe. Cependant, je décide de ne pas acheter d’actions par peur de perdre et parce que je n’aimerai pas me sentir mal si mes calculs s’avéraient erronés. Par conséquent, je me dirige vers quelques personnes disposées à me vendre des options et je leur demande quelle prime ils offrent en contrepartie de l’obligation de me livrer à un prix de 600. Nous nous mîmes d’accord sur le montant de la prime, je transférai les fonds requis à la Banque. J’étais sûr maintenant que je ne pouvais perdre plus que la prime. Je gagnerais dans le cas où le prix augmenterait au-dessus de 600. »

A travers ce rythme historique, on sent bien que le marché financier constitue un élément de dynamisme incomparable pour l’ensemble des ordres productifs mais que, dans le même temps, du fait de sa fragilité intrinsèque, son aspect potentiellement destructeur pour la société doit être systématiquement régulé.

* Ce premier objectif consistant à éclairer les formes de la fragilité financière, en fonction des ordres productifs dans lesquels elle se révèle, exige de dépasser la complexité en adoptant une représentation « stylisée » c'est-à-dire un modèle heuristique au sens où l’est l’idéal-type wébérien, c’est à dire une ‘«’ ‘ construction épurée qui permettra de faire le lien entre des observations empiriques et la perspective théorique »’ ‘ 7 ’ ‘.’

Pour cette raison, certains aspects, pourtant remarquables, ne seront abordés qu’incidemment dans cette recherche, non pour leur manque d’importance, mais parce que l’analyse privilégie un angle de vue qui nous oblige à ‘«’ ‘ sélectionner et accentuer les traits les plus significatifs des situations observées ’ ‘ 8 ’ ‘» ’en fonction de notre objectif.

C’est le cas de la monnaie ou plutôt de la liquidité. Elle est rarement abordée en tant que telle, elle est pourtant implicitement toujours présente. En effet, derrière l’acte financier, elle est présente, dans tous les ordres productifs que nous étudierons.

Preuve en est le savoureux échange des ‘«’ ‘ First dialogues on the rise and decline of Flora »’ ‘ 9 ’ ‘’où la liquidité est absente… dans un silence ‘«’ ‘ assourdissant » ’:

Dans notre recherche, le propos relatif à la fragilité financière porte non sur l’exigence de liquidité mais sur les mécanismes fondant qu’elle puisse à un certain moment être exigée 10 . Il ne s’agit pas de constater l’apparente naïveté de ce pauvre Gaergoedt, mais plutôt d’exprimer les raisons pour lesquelles il pourrait bien avoir tort.

C’est aussi le cas du caractère international des phénomènes financiers. L’analyse des ruptures financières laisse presque toujours apparaître une dimension internationale des processus de fragilité y compris dans des périodes qui semblent bien éloignées de la globalisation financière.

Pourtant, il nous a semblé justifié de ne pas l’évoquer en tant que tel, quoique néanmoins implicitement, dans la mesure où l’opposition à laquelle nous procédons entre organisation et marché implique à travers la seconde notion toutes ses formes possibles, dont la dimension globalisée. Evoquer cet aspect aurait, certes, donné plus de précision à notre propos, elle ne l’aurait, cependant, pas modifié qualitativement.

* Si la fragilité financière offre une importante diversité selon les ordres productifs où elle se développe, elle présente cependant une structure permanente et par conséquent commune à toutes les périodes évoquées. Ce sera le second objectif de ce travail que de montrer en quoi réside ce caractère unitaire du processus de fragilité financière.

Pour construire cette réflexion, nous ferons l’hypothèse de rationalité des agents 11 , non que la dimension « irrationnelle » ne soit pas présente dans la plupart des crises. Mais elle n’est pas nécessaire pour démontrer le mécanisme propre aux différentes fragilités.

Si l'on admet, pour suivre C.Mackay 12 , la "folie des foules" comme principe générateur de la crise financière, il devient possible en apparence de donner une explication unitaire et même universelle à ce phénomène. Construire un raisonnement sur cette base c’est pourtant risquer, en expliquant tout, de ne pas percevoir l’essentiel.

Le dénominateur commun à cette fragilité (comme à toutes les crises financières qui la prolongent) est ici pour reprendre l'expression de J.K Galbraith 13 , la possibilité d’une ‘«’ ‘ fuite collective hors du réel »’. Il est probable que l'on pourrait trouver la même frénésie dans la recherche d'information, les mêmes processus d'anticipation et les mêmes comportements mimétiques chez le notable florentin de 1342, le "fleuriste" d'Amsterdam en 1637 ou le courtier de Wall Street en 1987.

Mais des aspects fondamentaux ne trouvent pas ici d'explication. Pour prendre un exemple, une telle démarche ne peut éclairer le fait que les formes de la fragilité, puis de la crise financière, différent largement selon que l'on se place antérieurement ou postérieurement au milieu du XVIIIesiècle.

Partant de là, nous nous efforcerons de montrer que, dans chaque ordre productif, la fragilité financière se constitue structurellement comme double-contrainte 14 .

Ce concept venu, originellement de l’anthropologie 15 exprime un système de communication paradoxale que l’on peut définir ainsi :

‘« Une double-contrainte se fonde sur une injonction paradoxale, c'est-à-dire deux propositions incompatibles passant par des niveaux de communications différents et dans un cadre dont on ne peut s’échapper ».’

Peu utilisé dans le domaine économique 16 , il semble pourtant pertinent lorsqu’il s’agit de comprendre pour quelles raisons des individus, observant une attitude rationnelle, peuvent se trouver placés dans une alternative dont ils connaissent les conséquences irrationnelles du point de vue collectif mais, dont ils ne peuvent pas s’abstraire.

Le fait de construire une réflexion autour de la fragilité financière structurée comme une double-contrainte présente donc l’intérêt d’utiliser ce concept sans remettre en cause l’hypothèse de rationalité.

D’autre part, cette démarche permet d’endogénéiser la fragilité financière. Il faut réussir pour cela à en établir le contexte structurant, issu du fonctionnement de l’ordre productif afin de montrer ensuite en quoi celui-ci conduit les acteurs vers une inévitable injonction paradoxale.

Cette analyse ne rend cependant compte que de la possibilité de crises et non de leur caractère effectif. Pour cela, l’existence de chocs exogènes reste un facteur causal permettant au potentiel de s’actualiser.

Dés lors que le caractère intrinsèque de la fragilité financière est démontré, il peut devenir possible d’en évaluer finalement la portée en ce qui concerne la dynamique qu’elle induit dans le fonctionnement de l’ordre productif correspondant.

Afin de répondre aux objectifs énoncés ici, nous définirons la fragilité financière comme un processus -présentant des formes historiques et spatiales déterminés- qui, résultant de la structure de double-contrainte du mode de financement des différents ordres productifs, incite des agents rationnels à adopter collectivement des comportements rendant la rupture des relations financières potentielle, sans nécessairement l’actualiser.

* Nous présenterons le mouvement de cette fragilité financière à travers trois étapes distinctes. Dans chacune d’elles, nous adopterons la démarche méthodologique suivante :

Notes
1.

Avec la notable exception de la Théorie Générale et de son célèbre Chapitre 12 (P 159-176). Keynes.J.M  : “ Théorie générale de l’emploi de l’intérêt et de la monnaie » Petite Bibliothèque Payot. 1971. P 387 et de Marx avec la notion de crédit fictif : Marx.K, Engels.F : « La crise » Recueil et notes de R .Dangeville. Edition 10-18. 1978. P 201.

2.

Dockés.P  : « Ordre et désordres dans l’économie-monde ». PUF. Collection Quadrige. Mai 2002. P 83.

3.

C'est-à-dire en choisissant d’accentuer certains de ses aspects comme les procédures de gouvernance ou les rapports sociaux et l’accumulation du capital, au détriment d’autres (les caractéristiques techniques ou les formes prises par la division du travail).

4.

Au sens de Max Weber, rationalité en valeur (wertrational) s’oppose à la rationalité en finalité (zweckrational) in Weber.M: « Economie et Société » (1922) Tome II. L’organisation et les puissances de la société dans leurs rapports à l’économie. Collection Agora. Plon. 1995.

5.

Dockés.P  : Op.Cité P 82.

6.

« El precio de las acciones es 580: pienso que va a subir por las cargas que se esperan de la India por los buenos negocios de la Compaña por el prestigio de ssu mercancias, por las perspectivas de dividendos, y por la paz en europa. Sin embargo, decido no comprar acciones por miedo a una perdida y poe que no me qiero sentir mal si mis calculos son érronéos. Por lo tantome dirijo a las personas que estan dispuestas a tomar opciones y le pregunto qué prime piden por la obligacion de entregar acciones a un precio de 600. Me pongo de acuerdo respeto a la prima, trasfiero los fondos requeridos por medio de Banco, y luego estoy seguro que es imposible perder mas que la prima. Yo ganaré el monto total por el cual el precio suba arriba de 600.”In De La Vega. J  : « Confusion de las Confusiones » Editorial Martin.S.Fridson. John.Wiley&Sons. Inc. 1996. P 156.

7.

Etienne.J : « Dictionnaire de Sociologie ». Collection  « Initial ». Hatier. 1997.

8.

Weber.M  : « L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme ». Gallimard. Collection Tel. 2004. P 531.

9.

Anonymous  : « First dialogues on the rise and decline of Flora » Amsterdam. 1637.

10.

Pour une raison identique les crises monétaires ne seront pas abordées.

11.

Au sens, comme nous verrons plus loin, d’une rationalité limitée. Cf infra troisième partie. Chapitre I.

12.

Mackay C: « Extraordinary Popular Disillusions and the Madness of Crowds » London. Office of the National Illustrated Library. 1852. First published 1841.

13.

Galbraith J.K : « Brève histoire de l’euphorie financière ».Edition du Seuil. Paris. Janvier 1992. P 19.

14.

Ou « double bind ».

15.
Bateson.Grégory :« La cérémonie du naven : les problèmes posés par la description sous trois rapports d'une tribu de Nouvelle-Guinée » . 1936. Paris : Les Ed. de Minuit : Librairie générale française, 1986
16.

Il demeure une notion importante dans les sciences de la communication, en sociologie et en psychiatrie avec des résultats fortement discutés – et discutables- dans ce dernier domaine.