Dans l'Inquisition comme dans l'exorcisme, l'aveu a une place essentielle. Dans le cadre de l'Inquisition, l'aveu signifie la culpabilité. Le condamné subit alors la peine capitale, mais il peut exceptionnellement être réintégré au sein de l'Église par un processus pénitentiel. Dans le cadre de l'exorcisme, l'aveu du diable signifie son échec, et la réintégration de l'ancien possédé dans la communauté des croyants. Dans un cas comme dans l'autre, et la confession l'a aussi montré, l'aveu signifie l'échec du diable 1548 .
"…l'aveu dans tous les cas - devant le juge ou devant le confesseur - est toujours une victoire sur le diable instigateur des mauvais coups. Il efface le péché et permet de rétablir l'autorité légitime", J. Chiffoleau, "Sur la pratique et la conjoncture de l'aveu judiciaire", dans L'Aveu, op. cit., p. 351.