A Guilhem et Johan
Je remercie toutes celles et tous ceux qui m’ont soutenue, conseillée, encouragée tout au long de ce travail.
Je remercie chacun pour les rencontres et la qualité des échanges autour de cette recherche, autant d’enrichissement à la réflexion et à l’amitié.
Je remercie tout particulièrement Pascal Roman qui a suivi attentivement mon travail et a su me transmettre ses qualités méthodologiques et d’organisation,
Jeanne Pastor qui a accepté de le relire mon document sous la canicule de l’été 2003 et m’a donné de précieux conseils, Fernand Karagiannis sans lequel je n’aurai pas pu venir à bout de l’écriture informatique,
Nicolas Voirin qui a mis à mon service ses qualités de statisticien,
Lucile Ortéga qui a initié les entretiens de recherche et enfin Bénédicte de la Vaissière pour sa présence et ses conseils.
Je remercie les équipes avec lesquelles j’ai travaillé et tout particulièrement celle de l’hôpital de Saint Jean Bonnefonds et le docteur Blanchon qui ont accepté mon absence de quelques mois.
Le parcours délinquant des jeunes incarcérés s’ancre dans les carences des relations précoces au sens de Winnicott Les comportements antisociaux émergent ou augmentent au moment du pubertaire avec les capacités de réalisation des pulsions, l’antisocialité ou à l’entrée dans l’âge adulte,l’asocialité.
L’acte s’adresse à la société, là où repose l’espoir d’être entendu. Le passage à l’acte ou par l’acte adressé au socius est tentative d’historisation et de symbolisation du non-représenté du trauma d’origine..
De l’environnement familial aux affiliations sociales et institutionnelles, notre démarche prend en compte les dimensions transgénérationnelles, filiatives, paritaires et d’alliance, diachronique et synchronique de l’incessante construction de l’être-au-monde.
A partir de deux médiateurs, l’arbre généalogique et la trajectoire spatiale, les représentations familiales et institutionnelles internes sont explorées.
In fine, nous distinguons deux populations.
The delinquent course of imprisoned juveniles takes root in early relations privations according to Winnicott.
Antisocial behaviours emerge or increase during puberty with the capacities to realize impulses, the antisociality or at the onset of adulthood the asociality. The act is aimed at the society, where remainds hope to be heard. The acting out adressed to the socius is an attempt to work out history and symbolization of what cannot be represented from the trauma of the origin.
From home environment to social and institutional affiliations the process takes into account the measurement of transgenerational, filiative, parity and alliance, diachronic and synchronic of the ceaseless construction of the being to the world.
Starting from 2 mediators, the family tree and the space trajectoire, the inner family and institutionnel représentations are studied.
In fine, we distinguish 2 populations.