Synthèse des médiations

Lamzi utilise un crayon de papier noir, il souligne en rouge quatre noms qui représentent "ceux que je porte en moi".

Sa figuration juxtapose trois colonnes où sont listés de manière non-différenciées trois générations : ses grands-parents, sa générations et celle de ses neveux, la génération de ses parents a disparu. J’ai nommé ce type de représentation "famille-perception". Lamzi prend en compte les personnes qui lui sont proches affectivement et non la réalité familiale quelle que soit la qualité des liens.

Lamzi ne différencie ni les générations, ni les sexes. Il est sous l’emprise de la séduction narcissique de sa grand-mère dont il ne parvient pas à se dégager. La suppression d’une génération, celle de ses parents est la conséquence de cette prise en otage du petit-fils par sa grand-mère.

Lamzi vit dans un monde de confusion des places et des langues selon les thèses de Ferenczi.

L’origine est parthénogénétique, aucune autre origine culturelle ou sociale n’est citée au cours des rencontres. Le projet de fondation d’une famille ne va–t-il pas dans le sens d’une reconstruction du même ?