Synthèse

Malek utilise deux feuilles de format A3 rassemblées par la largeur. Son dessin est réalisé au crayon de papier noir et occupe la moitié inférieure des feuilles. Il forme une entité.

L’arbre généalogique de Malek est unilinéaire maternelle. La lignée paternelle n’est pas du tout représentée sur le graphique puisque seul son père est inscrit après avoir été gommé pour laisser de la place à la fratrie maternelle.

Trois générations sont représentées sur des lignes différenciées et ordonnées  : grands-parents, parents et enfants. Les signes différenciant les sexes ne sont pas utilisés.

Aucune union ne figure sur son schéma.

La prévalence de la fratrie sur les liens de filiations vient effacer ceux-ci et en particulier l’accès à la conflictualité œdipienne.

Malek pose la question de noter "Moi" puis renonce et inscrit son prénom ce qui l’inscrit dans la filiation.

L’incestuel s’infiltre dans la relation entre sa mère et son frère, seule figure de couple, représentant des origines.

L’arrimage généalogique entrave toute tentative d’individuation.

Le récit anticipatoire mène à une impasse.

Les institutions ont été vécu sur le mode de l’exclusion et non de l’affiliation que ce soit un collège extérieur au quartier ou un centre d’aide éducatif.