Synthèse

Michel utilise une couleur unique, le vert. Son arbre généalogique est constitué d’une seule liste, répétitive puisque quasiment tous les membres de la famille logent au même endroit, le terrain où les grands-parents maternels se sont sédentarisés.

Sa représentation familiale est perceptive : "J’ai mis ceux que j’estime grave".

Quatre générations sont inscrites mais rien ne les différencient les unes des autres. Michel utilise les signes conventionnels de différenciation des sexes.

Les unions ne sont pas représentées. La fratrie ne fait pas l’objet d’un traitement particulier.

Le récit des origines argue d’une particularité ethnique et le discours anticipatoire d’un retour au sein du familial protecteur.

Le trauma est figuré par la grand-mère qui tend les bras vers son petit-fils et à qui on refuse de le porter.

L’univers clanique familial entrave toute tentative de séparation-individation. La voiture, relais de la marche du jeune enfant, symbolise la capacité de séparation est transformé ici en habitacle clos où Michel boit et fume. Le groupe n’offre pas un lieu de différenciation hormis

Freddy qui l’entraîne dans des conduites délinquantes.