Synthèse

L’arbre généalogique est tracé au crayon noir sur la moitié gauche de la feuille, il forme une entité. Trois générations sont représentées de manière ordonnée à l’exclusion de sa mère qui vient s’intercaler entre son grand-père et son père.

Smaël n’utilise pas les signes convenus de différenciation des sexes. En revanche, il inscrit les membres de la famille suivant leur fonction.

Smaël ne représente pas les unions.

Sa représentation familiale est unilinéaire, seule la branche paternelle est représentée sur trois générations.

Il inscrit sa propre fratrie mais aucun autres collatéraux ne sont inscrits.

L’arbre généalogique révèle une forclusion de la mère, une famille incestuel du côté paternel. Smaêl a une forte ambivalence par rapport à ses frères, renforcée par la forclusion de ses demi-frères, les enfants de la mère.

Lors de la trajectoire spatiale, Smaël lutte contre le surgissement de l’angoisse devant la feuille blanche et l’énoncé de la consigne Il ne représente pas de temps chronologique, pas de temps puisqu’un seul trait compose sa trajectoire sans présent, sans futur, et sans passé.

En plus de l’intemporel et de l’incestuel, l’aspatialité est présente lorsqu’il évoque le quartier. Les lieux sont détournés de leur usage, l’intime n’est pas investie.