Conclusion

Les analyses qui ont été proposées visaient à mettre au clair le fonctionnement, l’organisation, les rituels qui sont culturellement codifiés, qui apparaissent dans et à travers chaque langue et régissent le comportement verbal dans une société donnée. L’intérêt de ce travail est de pouvoir décrire et dévoiler les similitudes et/ou les différences qui existent dans l’organisation et la structuration des interactions verbales (dans les commerces) et qui sont propres à chaque société, à chaque culture et à chaque langue.

Une des premières remarques conclusives que nous pouvons tirer de notre analyse est qu’il s’agit d’un ‘’aperçu’’ d’un travail et d’une recherche qui peut être menée sur le déroulement d’un type particulier d’interactions, les interactions de commerce en France et au Liban. ‘’Aperçu’’ puisque la famille des interactions verbales offre une panoplie assez large de différents types d’interactions et dans la catégorie même des interactions de commerce, là encore, les différences sont nombreuses et assez diverses. ‘’Aperçu’’ puisque le travail réalisé présente un ‘’échantillon’’ devant la richesse du terrain qui reste à analyser et à exploiter.

Nous nous sommes attachée dans cette recherche aux caractéristiques saillantes propres à chaque corpus et qui parfois ont été à l’encontre de la méthode descriptive comparative, puisqu’elles représentent une spécificité d’un corpus donné. Cette démarche correspond d’une part à la méthode inductive du travail sur les interactions et d’autre part à la nécessité de décrire chaque corpus. Cette nécessité était particulièrement forte concernant le corpus libanais puisque comme cela a été mentionné, le travail sur les interactions en langue arabe représente un terrain quasi-vierge. C’est aussi pour cette raison que toute forme de conclusion généralisante est difficile ; risquerait d’être ‘’hâtive’’. C’est donc plutôt vers des remarques et des observations tirées de nos analyses que cette partie est orientée. Ces remarques synthétisent les différents points et les représentations mises en lumière par l’analyse des interactions de commerce et reprennent les questions et les choix d’ordre méthodologiques.

Les diverses remarques que nous avons tirées de notre travail se placent sur différents axes :