En milieu naturel, le sujet ‘«’
‘ apprend à communiquer en communicant ’
‘»’ (Klein : 1989). La communication est donc vraiment au cœur de l’apprentissage. En effet, il s’agit pour le sujet de résoudre des problèmes de communication. Pour cela, ce dernier utilise tous les moyens internes à la communication exolingue: avoir recours à la gestuelle, solliciter l’aide de son interlocuteur par des moyens linguistiques, formuler une question, interrompre sa production et essayer de résoudre un problème à voix haute, etc.
En milieu institutionnel, l’enseignant met à la disposition des apprenants des exercices et activités
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. Afin de visualiser la différence entre les moyens que les deux milieux d’acquisition
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offrent à leur apprenant/sujet pour apprendre à communiquer, Klein utilise la comparaison d’un conducteur de voiture qu’on ne laisserait pas conduire mais seulement embrayer et passer des vitesses pour représenter un apprenant en milieu institutionnel.
Dans ces tâches, un travail de didactisation aura été effectué au préalable par l’enseignant, engageant une présentation progressive des objets d’acquisition adaptée à l’état de l’interlangue de la majorité du groupe-classe et également à la fonction que le cours de L2 possède pour les apprenants (ex : l’anglais pour des filières technologiques). Bange parle aussi de ‘«’
‘ manipuler la communication en L2 en vue de maximiser les processus acquisitionnels de l’apprenant ’
‘»’ (Bange : 1992 : 69 ). Toutes ces tâches sont en fait des micro-tâches servant l’acquisition d’une macro-tâche qui mêlent le plus souvent des objets linguistiques et communicatifs.
Désormais appelés Tâches
Naturel versus institutionnel