Groupe 2

Ces copies ont la particularité d’avoir toutes été corrigées par la même personne : elles portent en effet toutes la même signature, moyen d’identifier le correcteur (dans ce domaine, il n’y a pas de règle : tout correcteur doit pouvoir être identifié par sa signature au moins, souvent par son nom aussi, soit directement sur la copie, soit sur une feuille de notes ou un registre, par exemple).

Ce correcteur se révèle finalement assez avare de marques sur les copies. Cependant, on peut remarquer que les catégories vues précédemment sont les plus nombreuses à être présentes (lexique, orthographe, syntaxe). D’autre part, l’examinateur fait explicitement référence au style des productions, ce qui n’était pas apparu dans le premier groupe. En revanche, il n’y a aucune référence aux savoir-faire.

En dernier lieu, il faut remarquer qu’ici nous n’avons pas le détail de l’attribution des points ; nous ne savons donc pas comment l’examinateur a évalué chaque catégorie, ni si celles-ci ont été détaillées ou évaluées globalement. Rappelons que sur la grille de correction de l’examinateur, chaque catégorie est certes détaillée, mais comporte seulement une note globale, à savoir :

En conclusion, il semblerait que l’hypothèse selon laquelle les correcteurs laissent des traces écrites de l’évaluation de la compétence linguistique parce que c’est le plus évident, et manifestent leur évaluation des savoir-faire seulement dans la note, sans émettre de commentaires directement sur la copie, se vérifie.