Epreuves communicatives

Les épreuves du DELF et du DALF se veulent avant tout communicatives : « elles privilégient la compétence communicative : leur objectif n’est pas d’évaluer chez un candidat une maîtrise purement linguistique mais des « savoir-faire », autrement dit son aptitude à se tirer d’embarras dans un contexte précis d’utilisation du français, avec les connaissances supposées acquises à son niveau. C’est pourquoi les tâches proposées visent à se rapprocher de situations « réelles » d’usage du français, du moins autant que possible dans des conditions d’examen. » (Dayez 2003 : 6).

Cependant, nous avons observé dans l’analyse des grilles d’évaluation que la répartition entre les savoir-faire et la connaissance de la langue n’était pas équilibrée, et même que la compétence linguistique l’emportait en termes de points attribués. C’est pourquoi nous pensons qu’il faudrait revoir le partage des points pour faire de l’évaluation des épreuves du DALF une évaluation qui privilégierait vraiment les savoir-faire communicatifs, et non le niveau de perfectionnement linguistique tel qu’on le voit aujourd’hui. Autrement dit, nous souhaitons redonner aux savoir-faire la place qu’ils auraient toujours dû avoir dans la grille d’évaluation.