Bilan

Dans cette partie, nous avons essayé d’appliquer les commentaires faits précédemment sur les grilles d’évaluation, leurs objectifs, leur formulation, les parallèles entre le DALF et le CECRL, à la formulation de nouvelles grilles qui tiendraient compte de ces éléments et harmoniseraient les certifications avec le CECRL. La recherche de la fiabilité a été aussi un de nos axes de recherche. Or, en l’absence d’une expérimentation des nouvelles grilles, il nous est impossible de savoir si les écarts de notation diminuent effectivement et si la fiabilité augmente. Nous savons par ailleurs que celle-ci est très difficilement atteinte pour les épreuves de production écrite. Cependant, nous avons tenté de réduire les marges de liberté des correcteurs en établissant d’une part une référence précise en termes d’attente pour chaque critère d’évaluation, et d’autre part une répartition des points par critère afin que l’évaluation se fasse sur les mêmes bases.

Nous ne voulons pas dire par là que nos grilles sont infaillibles. Si certains aspects ressentis comme pouvant être litigieux des anciennes grilles ont été évacués, d’autres sont toujours présents, même s’ils ont changé de place. Par exemple, le barème proposé, dans sa forme actuelle, risque sans doute de donner lieu à des notes « trop favorables » pour des copies où il semble manifeste que le degré de compétence linguistique attendu n’est pas atteint. La même situation peut se produire avec un strict respect des grilles d’évaluation actuelles, mais à cause de la plus grande place de la connaissance de la langue par rapport aux savoir-faire. Il faudrait donc peut-être veiller à remédier à ce déséquilibre. Mais dans une approche communicative, n’est-ce pas l’intention de communication qui prime sur la qualité linguistique du message ? Peut-être faudrait-il enfin tout simplement assumer le choix de la référence aux approches communicatives.