III. Les traitements biologiques répétitifs

Précédemment, nous avons envisagé la destruction des ennemis des cultures grâce à des apports, sinon unique possédant du moins un caractère définitif, d’un organisme auxiliaire. Avant 1945, la défense des végétaux cultivés par des auxiliaires acclimatés, essentiellement des insectes, correspond aux principaux travaux de recherches menés en lutte biologique. Cependant, deux véritables traitements biologiques expriment la volonté de mettre en place, dès le dix-neuvième siècle, des moyens efficaces grâce aux apports d’agents présents naturellement sur le sol français. Le premier concerne la destruction des rongeurs nuisibles grâce à une maladie bactérienne et se traduit par une certaine réussite dans l’Entre-deux-guerres. Le second, plus discutable quant aux résultats, correspond à l’utilisation de cryptogames entomopathogènes destinés à détruire les hannetons.