Structures agricoles

Outre l’évolution de la Ligue nationale de lutte contre les ennemis des cultures, notre travail aborde, en fonction des objectifs fixés, quelques organismes qui se consacrent à la protection des végétaux. Des études précises pourraient être entreprises en direction de deux structures.

Le S.P.V., auquel il faut adjoindre les organismes antérieurs, constitue la première organisation, officielle, dont il serait utile d’entreprendre l’étude complète afin de comprendre les préoccupations de l’Etat en matière de protection des végétaux. En effet, des archives dépouillées à Fontainebleau, il apparaît très clairement que l’exécution des missions du SPV sont très souvent confrontées à des difficultés inhérentes à des crédits insuffisants. Une étude du fonctionnement et des réalisations des services extérieurs du SPV serait extrêmement instructive quant aux priorités et aux actions, nombreuses, de chaque circonscription. Par ailleurs, comme nous l’avons montré dans le chapitre consacré à la lutte intégrée, les agents du SPV travaillent quotidiennement avec les exploitants. Un travail uniquement fondé sur l’étude du SPV et de ses services extérieurs permettrait de comprendre les relations entre les praticiens et le service de l’état consacré à la lutte contre les ennemis des cultures.

La seconde organisation est l’ACTA. Des travaux sur cette organisation aboutiraient d’une part à considérer le rôle de l’APCA dans la protection des cultures, et, d’autre part, à la connaissance de l’implication dans ce domaine d’activité des associations et instituts techniques engagés dans le fonctionnement de l’ACTA. Cette structure, qui possède une activité de type horizontal, serait susceptible de permettre d’évaluer l’évolution des méthodes de travail en commun des associations professionnelles verticales au travers des actions phytosanitaires. Si l’intérêt d’une telle étude est évident, la principale difficulté réside cependant dans la possibilité d’accéder aux archives.