C. Méthode et plan

1. Pour une approche philologique de la Correspondance

La méthode philologique nous semble la mieux adaptée pour étudier les lettres dans la mesure où elle ne se résume pas à l’édition d’un texte mais se définit par l’ensemble des approches complémentaires (codicologiques, historiques, littéraires et linguistiques) qui permettent de dégager le ou les sens d’un texte. Les différents écueils de cette Correspondance sont étroitement liés entre eux : ils relèvent à la fois des incertitudes de l’Antiquité tardive, des difficultés du genre épistolaire et de la complexité de la langue d’Ennode. Ils rendent donc nécessaires plusieurs types d’études qui révéleront, par leur complémentarité, la valeur des épîtres.