La Correspondance entretient donc l’image d’un choix radical de la cléricature après un temps de perdition auxquels l’Eucharisticum donne plus de solennité. Il semble qu’Ennode ait cherché à forger cette représentation – très augustinienne – de lui-même et à la diffuser aussi bien dans son autobiographie que dans ses épîtres. Les lettres les plus intimes insinuent pourtant des détails plus prosaïques : se plaignant d’être accusé du vol de deux esclaves maltraités qui avaient trouvé refuge à l’Église, Ennode se lamente sur sa charge ecclésiastique qui est à l’origine de toute cette affaire : « Maintenant, la cléricature du médiateur confiant que je suis bien à tort, est prise en chasse et la faute qu’il n’eût pas été convenable d’avoir commise avant d’avoir prononcé notre profession religieuse, on croit que nous la commettons sans considération de l’honnêteté, une fois que nous avons renoncé aux fautes en assumant le titre d’homme d’église. Par quelle tempête, quelle bourrasque de terribles péchés, m’as-tu acculé à un office infamant ?241 ». Cette plainte, lancée comme un appel au secours, n’est compréhensible que si Faustus a effectivement joué un rôle dans l’entrée d’Ennode dans la cléricature. Reste à savoir quelle fonction précise occupait Ennode à l’époque de cette lettre.
Si les allusions à sa charge religieuse (professio 242) sont fréquentes dans la Correspondance, il n’est pas facile de dégager les différentes étapes de la carrière ecclésiastique d’Ennode. Il semble avoir exercé dès le début des fonctions de secrétaire, auprès d’Epiphane de Pavie par exemple, lors de sa négociation avec les Burgondes. Ennode a poursuivi cette tâche en mettant sa plume au service des évêques, comme en témoignent plusieurs de ses principaux textes, tels que le Libellus pro Synodo ou le Praeceptum. Le pape Symmaque eut lui-même l’occasion de solliciter Ennode puisque deux lettres de ce pape ont été écrites par Ennode : dans le corpus d’Ennode, l’epist. 2, 14 aux évêques africains et l’epist. 5, 1 au patrice Liberius. Plusieurs éléments suggèrent que la contribution d’Ennode à la chancellerie pontificale ne se limite pas à ces deux textes243. Ennode était sollicité, semble-t-il, pour ses compétences rhétoriques, littéraires et juridiques244. Il présentait aussi l’intérêt d’entretenir des relations avec des personnalités puissantes comme le laissent supposer les nombreuses lettres de recommandation qu’il écrit245, les demandes d’intervention qu’on lui adresse pour résoudre les conflits246 ou son rôle de représentant du pouvoir épiscopal247.
En fonction dans l’Église de Milan au plus tard en 499, date à laquelle il se porte caution des sommes prêtées par son évêque au pape Symmaque, Ennode y devint diacre vers 502 et accéda au siège épiscopal de Pavie en 513 ou en 514. Nous reviendrons au long de notre étude sur les premières années de sa cléricature et de son diaconat pendant lesquelles furent écrites la plupart des cinquante-quatre épîtres des livres I et II. Mais nous voudrions évoquer dès à présent la période – très peu documentée – de son épiscopat. La première mention d’Ennode évêque de Pavie se trouve dans une épître du pape Hormisdas, datée du 11 août 515 et relative à la première ambassade pontificale en Orient qu’Ennode conduisit avec l’évêque Fortunatus de Catane248. La Collectio Auellana contient les seuls témoignages des sept ou huit années passées sur le siège épiscopal de Pavie. Nous perdons complètement la trace d’Ennode après la seconde ambassade pontificale en Orient de 517, autrement dit entre l’été 517 et sa mort en juillet 521. Après avoir conduit les deux premières légations, Ennode ne fait même pas partie de la troisième, en 519, qui mit un terme au schisme acacien. Toutes les hypothèses sont permises sur cette disparition mais nous savons avec certitude que la deuxième ambassade échoua brutalement et que l’empereur Anastase renvoya les légats sans ménagement avec une lettre de protestation pour le pape : « nous pouvons accepter d’être injurié et de compter pour rien, écrivit l’empereur au pape, mais recevoir des ordres, nous ne pouvons l’accepter !249 ». Le Liber Pontificalis dramatise la scène et souligne la brutalité d’Anastase envers les légats : « [Anastase], plein de rage, (…) les mit sur un bateau dangereux avec des soldats, des agents de mission et des fonctionnaires du prétoire nommés Eliodorus et Demetrius ; et [il] leur donna pour mission (…) de n’accoster dans aucune cité250 » afin qu’ils ne nouent aucun contact avec des prélats orientaux.
L’évêque de Pavie, accompagné cette fois de l’évêque Peregrinus de Misène, échoua donc dans la mission difficile qu’on lui avait confiée : mettre un terme aux interprétations monophysites de l’Hénotique 251 encouragées par l’empereur, ramener les prélats de la pars Orientis dans la communion romaine, autrement dit défendre l’autorité du pape dans le domaine de la foi et de la discipline ecclésiastique. Le récit héroïque du Liber pontificalis prétend même que les légats refusèrent de se laisser corrompre par Anastase252. Quoi qu’il en soit, c’est à ce moment précis, au printemps 517, que nous perdons la trace d’Ennode jusqu’à sa mort, quatre ans plus tard. A-t-il été blessé dans le retour brutal de la délégation ? Est-il tombé malade ? A-t-il été disgracié pour son échec ? Ou fut-il écarté par Hormisdas comme symbole de l’intransigeance pontificale au moment où le pape adopta une politique plus conciliante qui mit fin à un schisme de plus de trente ans ? Ennode aurait-il été sacrifié ainsi sur l’autel d’une « raison d’Église » ? Nous ne le saurons probablement jamais.
Toutefois, l’analyse rétrospective de l’engagement d’Ennode dans la chancellerie pontificale, tant auprès de Symmaque que d’Hormisdas, nous incite à revenir sur un point peu connu de sa biographie, son élection au siège de Pavie vers 513. En effet, la défense de Symmaque contre les schismatiques laurentiens (le Libellus pro Synodo), la rédaction de certaines lettres pontificales (epist. 2, 14 ; epist. 5, 1 et un nombre indéterminé de textes relatifs au schisme acacien) et enfin la conduite des ambassades pontificales en Orient illustrent la confiance que lui portaient les papes Symmaque et Hormisdas. Les ambassades de 515 et de 517 constituent le sommet de son engagement en faveur du siège de Rome : non seulement Ennode dirigea les deux légations chargées de défendre la primauté romaine auprès des plus hautes autorités orientales, mais en plus, il supervisa personnellement la rédaction des textes diplomatiques253. Dès lors, son accession au siège de Pavie peut surprendre : pourquoi Ennode n’exerçait-il pas une charge officielle dans l’Église de Rome ? Et pourquoi a-t-il été élu sur un siège de seconde importance, à Pavie, dans l’Italie annonaire, alors qu’il avait été diacre de Milan, qu’il avait servi l’évêque Laurent de Milan et qu’il avait nourri pendant de longues années l’ambition d’occuper le siège d’Ambroise ?
L’élection à un siège plus prestigieux aurait davantage correspondu à son implication dans l’histoire pontificale. Mais Ennode n’avait pas atteint l’âge minimal pour devenir évêque (trente-cinq ans) lorsque Laurent de Milan mourut entre 503 et 506. Dès lors, le siège de Milan étant déjà pourvu, Pavie était la ville la plus proche de Milan où il avait été diacre et où il entretenait de nombreuses relations avec les élites. En outre, nous pouvons dire avec certitude que le siège de Pavie présentait une grande valeur aux yeux d’Ennode : en effet, Pavie, « la cité vénérable, à cause de [Speciosa], juste après les lieux de la religion254 », avait eu pour évêque Épiphane dont Ennode avait été le secrétaire au cours d’une ambassade chez les Burgondes. La Vita Epifani, l’un de ses deux textes hagiographiques255, et le carm. 1, 6 écrit pour les trente ans de sacerdoce d’Epiphane – le seul texte contenant un acrostiche d’Ennode – mettent en évidence l’admiration du jeune diacre de Milan pour son sujet : Épiphane est la « lumière des évêques256 » ; son dévouement à la charge épiscopale et ses qualités diplomatiques, notamment pour le compte du roi de Ravenne Théodoric, font de lui le modèle épiscopal d’Ennode. Aucun autre évêque – pas même celui de Milan ou de Rome – ne bénéficie de telles louanges257. Le siège de Pavie devait représenter une importance particulière dans la politique du pape puisque le successeur d’Epiphane, Maximus, incarnait, semble-t-il, la conception symmachienne de l’autorité épiscopale : la dict. 3 d’Ennode adressée à « l’évêque Maximus », qui avait été comte des largesses sacrées258, est en effet un éloge appuyé de ses qualités politiques et institutionnelles, en particulier de son combat « en faveur du gouvernement de l’Église259 ». Ce texte, écrit à l’occasion de la dédicace d’une église avec des reliques de Jean, Zaccharia, Antoine et Cassien260, apparut au Moyen Âge comme une apologie du pouvoir épiscopal et fut cité dans les Fausses Décrétales du Pseudo-Isidore comme une lettre du pape Symmaque à l’évêque de Milan !
L’élection, à Pavie, au siège d’Épiphane et de Maximus ne pouvait donc être interprétée par Ennode comme un échec261. Elle reflétait la continuité de l’influence romaine en Italie du Nord et revêtait une grande importance pour le pape. Un évêque aussi fidèle à la politique pontificale permettait en effet au siège de Rome de défendre sa vision de l’Église dans l’Italie du Nord et, le cas échéant, de contrôler les sièges autonomes ou récalcitrants comme celui d’Aquilée. Les épîtres d’Ennode au pape Symmaque à propos de l’évêque d’Aquilée Marcellianus, farouche partisan du schismatique Laurent contre Symmaque, en sont un bon exemple : Ennode informe le pape de l’envoi d’une légation chargée de convaincre Marcellianus de renoncer à son « erreur funeste » (epist. 4, 1) ; une autre lettre avertit Rome de la mort de Marcellianus, « un ennemi du siège romain » et des difficultés de sa succession (epist. 4, 29). Nous savons que celui-ci fut finalement remplacé par Marcellinus, un homme favorable à Symmaque et soutenu par le patrice Liberius262, membre éminent de la cour de Ravenne, qui reçut une lettre de félicitation d’Ennode pour son rôle dans l’élection de Marcellinus (epist. 5, 1). Ces épîtres prouvent qu’Ennode était chargé, en tant que diacre de Milan, de superviser pour le compte du pape la succession du siège d’Aquilée.
Si cette affaire est contemporaine du diaconat d’Ennode, on peut légitimement penser que son engagement au service du pape en Italie du Nord s’est poursuivi après son accession au siège de Pavie. Nous pensons même que son élection à Pavie lui donna une autorité supplémentaire pour défendre l’autorité pontificale en Italie du Nord mais aussi lors des ambassades en Orient.
Église San-Michele de Pavie, statue d’Ennode de Pavie, paroi du presbytère à droite (XIIe. s. ?).
Ennod. epist. 1, 7, 3 à Faustus : ecclesiastici militis.
Epist. 1, 7, 2 à Faustus : At nunc in aucupium trahitur male creduli interpretis clericatus, et quod ante religiosam professionem admisisse non decuit, hoc postquam per titulum ecclesiasticum culpis renuntiauimus, sine honesti credimur consideratione peragere. Qua me tempestate, procella inmanium peccatorum, ire ad famosum officium conpulisti ?
Le terme professio (epist. 2, 6, 5 à Pomerius) est trop vague pour que l’on puisse en déduire la nature exacte de sa charge. Un autre mot est souvent employé par Ennode pour désigner sa fonction : propositum. Ce terme est ambigu puisqu’on le trouve tantôt dans son acception classique de « propos », de « projet », d’« intention » (epist. 1, 13, 3 à Agapitus : sed reuertor ad propositum…, « je reviens à mon intention (…) » ; epist. 1, 6, 1 à Faustus : si religioso liceat sine discrimine confessionis enarrare proposito, « s’il est permis de [les] décrire dans une intention religieuse sans mettre en danger sa profession de foi »), tantôt dans le sens de « vocation » ou de « ministère » religieux, autrement dit de « sacerdoce » (epist. 1, 20, 3 à Faustus : Dico integre et uocem quam proposito debeo nulla mendacii nube concludo (…).« je parle avec sincérité et aucun voile de mensonge ne dissimule la parole que je dois à ma vocation »). Ennode emploie d’autres expressions pour désigner sa charge religieuse : titulum ecclesiasticum (epist. 1, 7, 2), famosum officium (epist. 1, 7, 2), ministerium meum (epist. 1, 12, 5).
Voir W. T. Townsend et W. F. Wyatt, « Ennodius and Pope Symmachus », dans Classical and Mediaeval Studies in Honor of E. K. Rand, 1938, p. 277-291 ; S. Gioanni, « La contribution épistolaire d’Ennode de Pavie à la primauté pontificale sous le règne des papes Symmaque et Hormisdas », MEFRM, 113, 1, 2001, p. 245-268.
Ennod. epist. 2, 27, 4 à Honoratus : saepe in causis sustineo fata perfecti.
Par exemple : Ennode recommande successivement Albinus à Faustus (epist. 2, 22), Pamfronius à Faustus (epist. 5, 16), Ambrosius à Faustus (epist. 9, 2), Simplicianus à Faustus (epist. 6, 15) ; il recommande Ambrosius au consul Probinus (epist. 9, 4), etc.
Par l’epist. 3, 4, 4 à Stephanus, Ennode intervient auprès du questeur Faustus après que l’abbé Stephanus lui eut demandé de défendre des fidèles contre un clerc milanais.
Il est envoyé par son évêque à Pavie pour rencontrer le dignitaire Goth Erduic (epist. 2, 3, 1-2 à Speciosa).
Collectio Auellana, II, epist. 115, 12 d’Hormisdas à Anastase, éd. O. Günther, 1898, p. 513 (CSEL 35, 2) : suscipite preces nostras per Ennodium atque Fortunatum fratres et coepiscopos nostros (…).
Id., epist. 138, 5 d’Anastase à Hormisdas, p. 565 : iniuriari enim et adnullari sustinere possumus, iuberi non possumus.
Lib. pontif. I, 54. 3, p. 269 : tunc imperator repletus furia eiecit eos per posterulam et inposuit eos in nauem periculosam cum milites et magistrianos et praefectianos nomine Eliodorum et Demetrium ; qui hoc dedit eis in mandatis (…) ut nullam ciuitatem ingrederentur.
À la suite de la condamnation solennelle de l’hérésie monophysite par le concile de Chalcédoine en 451, l’empereur Zénon publia en 482 l’Hénotique, édit adressé aux évêques, aux clercs, aux moines et à tous les chrétiens de la pars Orientis par lequel il condamnait Eutychès aussi bien que Nestorius mais formulait des réserves à propos du concile de Chalcédoine. Gardien de la continuité de la foi, le pape Felix III prononça en juillet 484 l’excommunication d’Acace, le patriarche de Constantinople, coupable d’avoir encouragé la promulgation de l’Hénotique et d’avoir reconnu l’hérétique Pierre Monge comme évêque d’Alexandrie. La condamnation d’Acace divisa le monde chrétien entre la pars Occidentis et la pars Orientis pendant plus de trente ans. Mais plus qu’une divergence théologique, c’est la suprématie pontificale qui est au cœur de cette controverse. Rome dénonçait en effet l’ambition croissante de l’Église de Constantinople qui limitait de fait la potestas du pape.
Lib. pontif. I, 54. 3, p. 269 : [Anastasius Augustus] uolens itaque eos legatos per remunerationem corrumpere.
Voir S. Gioanni, « La contribution épistolaire d’Ennode de Pavie à la primauté pontificale sous le règne des papes Symmaque et Hormisdas », art. cit.
Ennod. epist. 2, 3, 2 : Muros uenerandae post religionis loca propter te ciuitatis aspexeram (…).
C. Sotinel, « Les ambitions d’historien d’Ennode de Pavie : la Vita Epiphanii », art. cit, p. 585-605.
Ennod. opusc. 3, 142 : episcoporum lux Epifanius.
Dans le Libellus pro Synodo (opusc. 2), ce n’est pas la personne du pape Symmaque qui est célébrée mais l’autorité, la dignité et l’immunité du successeur de saint Pierre ; dans la dict. 1 écrite à l’occasion de l’anniversaire de l’élection de Laurent de Milan, on constate que l’éloge est plus mesuré : alors que l’évêque de Pavie, Epiphane, est présentée comme « la lumière des évêques », Ennode n’évoque que « la lumière d’un évêque » pour désigner Laurent de Milan (dict. 1, 17 : Mediolanensium urbi lux est proprii reddita sacerdotis).
Maximus avait été castrensis (voir note suivante) En l’absence d’informations supplémentaires, il est difficile de savoir exactement quelles fonctions administratives il avait exercées. Sur l’évolution de la fonction du castrensis (l’intendant général du palais), voir Delmaire, p. 160-161 : « Le castrensis sacri palatii prend au IVe s. la suite du procurateur de la ratio castrensis. Il a le titre de comte, est de rang spectable avant 416 et, dans la hiérarchie du début du Ve s., passe après le primicier du cubiculum et le primicier des notaires, mais avant les maîtres des bureaux palatins. (…) Désormais (…) nos connaissances sur les castrenses occidentaux sont fort minces ».
Dict. 3, 3-7 à l’évêque Maximus : Ad te, uenerabilis mihi antistes Maxime, sermo est : (…). Te olim saecularibus inhaerentem titulis castrensis sudor excoluit et ad ecclesiae gubernacula pars aduersa solidauit. (…) Te sacrarum judex et consilii comitem meruit et laboris. Bene uenerandis initiandus altaribus, et in laica conuersatione quod sacrum esset elegisti. Tu pudicitiae in illa aetate custos inuentus es, in qua et lex obsequitur desideriis. (…) Adscitus ecclesiae pontificem actibus inplesti ante tempora dignitatis. (…) Manet te singularis sapientia, quae licet generaliter optanda est, tamen existit in magistro necessaria. (…) Dedit tibi apicem res iudicii, non fauoris. Dignus pontifice amor est, quem censura conciliat.
C. Sotinel, « L’évergétisme dans le royaume gothique : le témoignage d’Ennode de Pavie », Committenza e committenti tra antichità e alto medioevo, 1996, p. 217. Voir aussi PCBE II, « Maximus 19 », p. 1475.
Épiphane, Maximus et Ennode ont constitué une triade de grands évêques de Pavie au Moyen Âge. Les reliques de ces trois saints ont été placées au XIIe s. dans l’église San-Michele-Maggiore à Pavie où se trouvent aussi leur effigie (voir fig. 1, p. 83 : reproduction d’un haut-relief représentant Ennode de Pavie).
Sur Liberius, voir J.J. O’Donnell, « Liberius the Patrician », Traditio, 37, p. 31-72.