Traces de brûlures

Nous nous sommes intéressés uniquement aux brûlures localisées qui sont susceptibles de nous apporter des informations sur la consommation effective de certaines espèces (Vigne et al., 1981 ; Vigne et Marinval-Vigne, 1983 ; Gourichon, 1994 ; Laroulandie, 2000 ; inter alii). Là encore, ce type de stigmate est fortuit et souvent accidentel, son absence ne signifie pas que les carcasses n’ont pas été cuites. Les ossements complètement brûlés, ou carbonisés, résultent généralement de l’abandon des restes alimentaires dans des foyers ou de tout autre contexte ayant généré un contact direct et prolongé avec des braises ou des flammes (e.g. couches-poubelles, secteurs incendiés). Ils ne peuvent donc être utilisés pour déterminer des pratiques culinaires.