4.2.2 Oiseaux

Dans sa thèse sur l’avifaune du Proche-Orient, J. Pichon (1984) avait orienté sa recherche sur la période natoufienne en prenant en compte les sites de Hayonim, Mallaha et Mureybet. Pour ce dernier site, l’assemblage ne concernait donc que la phase IA mais l’étude des rapaces diurnes et nocturnes des phases postérieures a fait également l’objet d’une publication (Pichon, 1985a). Dans le cadre de notre propre recherche, nous avons prélevé la totalité des restes d’oiseaux présents dans le matériel faunique de Mureybet (fouilles Cauvin), et nous y avons rajouté les échantillons examinés par J. Pichon.

Les récentes révisions concernant l’attribution des premiers niveaux natoufiens et khiamiens (M.-C. Cauvin, communication personnelle) nous ont conduit à reprendre les données de J. Pichon (les données non pas publiées mais celles enregistrées sur le matériel même) pour séparer les assemblages proprement natoufiens des autres assemblages. Dans la majorité des cas, nous avons conservé les identifications taxinomiques de l’auteur. Cependant, les restes de certains taxons comme les tadornes (Tadorna), les harles (Mergus), les phasianidés, les columbidés et les strigidés ont fait l’objet d’une vérification en raison des divergences importantes observées entre les résultats obtenus par l’auteur et les nôtres 122 . De même, pour des raisons déjà invoquées plus haut, les busards de petite taille (Circus pygargus, C. macrourus et C. cyaneus) ont été regroupés sous le terme générique seul.

Notes
122.

Les restes de certains oiseaux mentionnés dans la thèse de J. Pichon (1984), comme la grande aigrette (Egretta alba), le tadorne de Belon (Tadorna), le harle huppé (Mergus serrator), le balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus), la chouette hulotte (Strix aluco) et le traquet oreillard (Oenanthe hispanica), ne figurent plus sur la liste que nous proposons (Tabl. 1), soit parce que leur détermination a été révisée, soit parce que les pièces en question n’ont pas été retrouvées. D’autres espèces comme le milan noir (Milvus migrans), la perdrix grise (Perdix perdix) et le rollier d’Europe (Coracias garrulus), n’y apparaissent plus dans cette phase car leurs restes proviennent des niveaux khiamiens suite à la modification des attributions chrono-stratigraphiques.