7.2.1.2 Fréquences relatives des taxons

En termes de fréquences des restes (Tabl. 7.2), les caprinés domestiques sont les taxons les plus abondants, les chèvres en constituant le quart dans tous les niveaux (Helmer, 2000b). Cette proportion est assez proche de celle observée à Qdeir (environ 19 %) et nettement plus forte que celle d’Umm el Tlel (9 % ; Helmer et Saña, 1993). Le bœuf, même s’il devait jouer un rôle important pour la subsistance (lait et viande) et peut-être pour le portage, représente moins de 1 % des assemblages. Les fréquences du petit cheptel diminue légèrement entre les niveaux inférieurs et supérieurs (61,3 à 51,2 %).

Parmi les espèces sauvages, la gazelle occupe une position dominante qui augmente de la base au sommet des occupations PPNB (33 à 41 %). La même tendance se manifeste aussi chez les équidés (2,2 à 3,1 %), dont les restes sont toutefois peu abondants comparés à ceux des niveaux PNA (19,7 %), mais presque du même ordre qu’à Qdeir. Les activités de chasse semblent donc s’être accentuées dans les niveaux supérieurs. Cependant, en termes d’économie de subsistance, nous ne pouvons en déduire directement que les habitants d’El Kowm 2 ont accordé un intérêt croissant pour les animaux sauvages puisque l’importance des produits laitiers dans leur alimentation et son évolution au cours du temps ne sont pas encore précisément connues. Nous verrons par la suite que d’autres facteurs entrent en jeu dans le système d’exploitation des mammifères.

Enfin, tous les autres taxons ne représentent qu’une part mineure dans les assemblages.