La portée de l’archéologie est limitée car les marxistes ont une vision économiste de l’histoire. Les données archéologiques sont exploitées pour démontrer des idées économiques et sociales.
Dans le cadre de l’analyse du matérialisme historique, Marx et ses adeptes étudient le mode et les rapports de production (les moyens, l’objet, l’homme dans ce processus, l’utilisation des produits, la consommation). Tous ces éléments sont reliés aux classes sociales, à l’organisation de la société et aux conditions de vie des hommes, pour en connaître les idées ou la pensée 125 .
Nous remarquons donc que l’archéologie s’est beaucoup diversifiée et ouverte aux autres champs de connaissances, à un tel degré que les archéologues ont souvent des spécialités. Elle s’est développée grâce à la contribution de l’Ecole des Annales, puis de la Nouvelle Histoire. Cette pluridisciplinarité est le reflet d’une évolution épistémologique au cours de laquelle l’archéologie a beaucoup enrichi l’histoire. Ainsi, elle donne des renseignements sur de nombreux domaines de la vie de l’homme. Elle est la source principale d’information pour la culture matérielle. Elle représente un moyen complémentaire indispensable, à celui des sources habituelles de l’historien et de l’enseignant d’histoire.
BOURDE 1997, 282 et 290 ; PESEZ 1997, 65.