A - Des éléments permanents

Le tableau des grandes tendances révèle que certains éléments archéologiques ont presque ou toujours été traités.

  • La préhistoire figure aux programmes depuis 1902. Son contenu a varié. Les différentes civilisations du paléolithique ne sont plus étudiées depuis la réforme de 1995, qui a limité l’étude au néolithique.
  • L’Egypte antique est très étudiée, de 1880 jusqu’à nos jours. L’égyptologie française a toujours été très importante dès l’origine de la discipline. Les Français sont très impliqués dans l’Egyptologie. Les réformes de 1865 à 1923-1925 et celle de 1995 demandent ou incitent à traiter des découvertes. Les textes de 1880 à 1923-1925 demandaient déjà à l’élève de connaître les égyptologues français et leur rôle.
  • Pour l’étude de la Grèce, il s’agit d’Athènes et de sa puissance, les arts et les institutions, la religion grecque.
  • Rome : la république, la conquête et la présentation de la Gaule romaine sont des points forts. Depuis les programmes de 1890, la maison et les moeurs romaines le sont également. Le gouvernement de l’Empire, l’administration des provinces, les grandes invasions sont évoqués en général.
  • Le christianisme : sa naissance.
  • Les Carolingiens : le gouvernement de Charlemagne, point plus ou moins développé, mais constant.
  • Le Moyen Age : les châteaux et les arts religieux, roman et gothique.
  • Enfin, le XIXe s. : la révolution industrielle est évoquée de manière régulière, mais dans des termes variables (progrès scientifiques et techniques). Ce point du programme a presque toujours été traité dans l’étude des changements économiques du XIXe s. dans des classes du collège et du lycée (au sens actuel) selon le découpage des programmes. Cette notion d’archéologie industrielle, libellée sous l’expression « révolution industrielle », apparaît seulement dans les textes officiels depuis 1957. Un recul est nécessaire pour que l’archéologue s’intéresse aux anciennes installations de production.