B - Le choix des élèves

Il est nécessaire d’expliquer comment sont constituées les classes-archéologie. Pour trois établissements, Pierrelatte, Charlieu et Farébersviller, le choix de l’étiquette « archéologie » ou « classique » n’a pas été programmé à l’avance. Les élèves ne sont pas informés de l’existence de classes-témoins avant la rentrée scolaire. Ou alors, l’enseignant choisit d’adopter la démarche historique/archéologique avec la classe dont il est le professeur principal. C’est le cas du collège de Pierrelatte.

Les deux autres établissements, de Labastide Saint-Pierre et de Suze-la-Rousse, ont mis en place un atelier de pratiques artistiques en archéologie, ouvert à des élèves l’ayant demandé lors de leur inscription scolaire. Cette obligation figure dans les textes officiels. Le Principal décide ou entérine la décision de la constitution de ces classes en veillant scrupuleusement à ce qu’elles soient hétérogènes, comme les autres, c’est-à-dire que tous les niveaux soient représentés équitablement, comme dans les autres. Les appréciations sont fondées sur les dossiers des élèves transmis par les écoles primaires. A Suze-la-Rousse, le Principal a exigé, pour la constitution des classes-archéologie, d’équilibrer autant que possible les élèves en fonction de la commune d’origine, du sexe (filles/garçons), et de répartir équitablement le nombre de redoublants qui, pour la grande majorité, ne sont pas volontaires. Nous avons demandé à chaque professeur des écoles quels étaient les candidats capables de montrer de l’intérêt dans un projet annuel et de s’y investir, en leur précisant absolument de ne pas tenir compte du tout du niveau scolaire. Tous ces critères nous ont servi à constituer les classes.

A Labastide Saint-Pierre, compte tenu du nombre plus élevé de candidats que de places disponibles, le collège demandait aux enseignants du primaire de diriger la discussion à l’intérieur des classes, pour que les élèves sélectionnent eux-mêmes leurs candidats.