II - Les difficultés rencontrées pour constituer les classes-témoins

Au début de la première année dans notre collège de Suze-la-Rousse en 1996/1997, nous avons réalisé auprès de tous nos élèves de sixième et de cinquième une enquête sur l’archéologie, leurs expériences scolaires précédentes et leurs connaissances dans cette discipline. Nous avons procédé, par la suite, dans le même établissement à des évaluations de chapitres d’histoire que nous avions abordés de manière historique/archéologique dans deux classes de sixième. Ces tests, réalisés principalement au cours de l’année 1996-1997 et ponctuellement en 1997-1998, étaient insuffisants, et ne permettaient pas de fonder un travail comparatif avec des élèves d’établissements différents.

Nous avons recherché des enseignants qui pouvaient traiter le programme d’histoire selon les deux démarches historiques, générale et archéologique. Pour cela, nous avions le soutien de M. Alain Sauger, I.P.R - I.A sollicité au deuxième trimestre de l’année scolaire 1996-1997 pour nous aider à trouver des volontaires 277 . La recherche a duré jusqu’au premier trimestre de l’année suivante, avec tous les courriers nécessaires. Elle a été malheureusement négative.

Nous avons donc changé de stratégie pendant l’année 1997/1998. Une rencontre fructueuse avec notre directeur de thèse, M. Mougniotte et un principal de collège en retraite, M. Gros, qui avait mené ce genre d’expérience en éducation civique, nous a permis d’avancer.

Nous avons demandé alors à des amis professeurs d’histoire-géographie de collège s’ils acceptaient de collaborer. Des réponses favorables nous ont été données rapidement. Nous avons été en contact avec l’enseignante de Labastide Saint-Pierre, qui souhaitait des renseignements sur l’atelier de pratiques artistiques du collège de Suze-la-Rousse. Celle-ci a été d’accord pour se joindre à l’équipe.

Nous avons donc pu commencer les expérimentations en septembre 1998, au terme d’une assez longue période de mise en place marquée par des difficultés variées. C’est une phase de travail relativement lourde à gérer, qui demande beaucoup de temps, mais est très enrichissante sur les plans humain et professionnel.

Notes
277.

Nous remercions beaucoup M. SAUGER, Inspecteur Pédagogique Régional-Inspecteur Académique d’histoire-géographie, de Grenoble pour sa compréhension et pour sa collaboration.