C - Quelques limites

Notre projet d’expérimentations s’est heurté à deux problèmes, liés aux contraintes de temps en fin d’année scolaire.

Certains professeurs n’ont pu terminer le programme d’histoire dans la première quinzaine du mois de juin, avant les conseils de classe. C’est pour cette raison qu’il manque des analyses sur les chapitres du christianisme et de la chute de l’Empire romain en sixième en 1998/1999 et 1999/2000, et sur les paysans et les villes la première année.

Nous leur avons demandé de faire passer dans toutes les classes-témoins la même évaluation de culture générale en début et fin d’année scolaire pour mesurer les écarts. Certains tests n’ont pu être réalisés ou les résultats sont partiels. D’autres ont eu lieu à la fin de l’année scolaire vers la mi-juin, le conseil de classe du troisième trimestre étant passé ou très proche. Les élèves se démotivent alors très rapidement et les réponses obtenues perdent de leur signification. Quelques-uns sont parfois absents lors du test final. Nous avons, dans ce cas, choisi de ne pas prendre en considération ces évaluations.

Nos contrôles-témoins concernent les savoirs définis par les programmes. Nous n’avons pu mesurer l’acquisition des savoir-faire ou des savoir-être. Nos tests sont écrits. Nous n’avons pas conduit d’entretien avec les élèves.

Nous avons travaillé avec cinq professeurs de sixième ou de cinquième de plusieurs régions de France et de différents types de collège pour participer au travail de comparaison des deux démarches historiques à partir d’évaluations essentiellement écrites des connaissances exigées par les programmes.