Taux de réussite globale : 6e5 classique : 38,36 % ; 6e6 archéologie : 44,37 %. Cf. annexes 5, 16 à 22.
Les moyennes des résultats par question des élèves de 6e6 sont en général supérieures à celles de la 6e5, à l’exception de la question 3.
L’enseignante a eu deux démarches globalement différentes. En 6e6, elle a utilisé une vidéo d’un chantier archéologique et en a exploité d’autres de la série Il était deux fois, diffusée sur la Cinq sur la poterie, le feu, la chasse, assez courtes et pédagogiques. Cela lui a permis d’expliquer l’évolution entre le paléolithique et le néolithique, en établissant un tableau comparatif et en insistant sur la dernière période. Elle montre ensuite le lien avec les villages, les villes et l’écriture. Les documents du manuel (photographies d’objets archéologiques) sont essentiels pour étudier le néolithique en 6e5 classique, et servent de point de départ du raisonnement. L’enseignante, pour les deux classes, fait remplir une carte du Croissant fertile, qui indique l’origine des écritures et lui sert de support pour montrer l’apparition des premières villes. L’écriture est abordée en 6e5 par un jeu sur l’histoire de ce thème à partir d’un livre spécifique, et en 6e6 par des recherches au Centre de documentation et d’information sur les supports et les outils utilisés.
L’utilisation des vidéos ou de photographies de chantiers a donné de meilleurs résultats en 6e6 287 . Ces documents décrivent comment l’homme a transformé son mode de vie au néolithique. Les photographies du manuel, même si elles sont de très bonne qualité, n’ont pas permis de trouver autant d’éléments explicatifs en 6e5. Elles les suggèrent à l’élève grâce à un travail de réflexion. Cet argument peut probablement expliquer les meilleurs résultats obtenus à la question 2 288 de deux manières. D’une part, c’est sans nul doute la conséquence du raisonnement historique lié à la préparation de la première question. D’autre part, l’approche historique/archéologique est fondée principalement sur l’étude des documents photographiques relatifs à l’aspect matériel de l’agriculture et des vestiges d’anciens villages, tandis que l’approche historique/générale est basée sur des documents géographiques de nature cartographique, moins concrets.
En revanche, le travail littéraire de l’histoire de l’écriture en 6e classique est plus intéressant qu’un travail de recherche sur les outils et leurs fonctions en 6e archéologie : le pourcentage de bonnes réponses (éléments 3a et 3b, compter et communiquer) est plus important. Mais la différence globale concernant toute la question 3 reste faible 289 .
Questions 1a à 1e, annexe 21.
Moyennes de 48 % en 6e6 et de 39 % en 6e5, annexes 17 et 20.
Annexes 17, 19, 20, 22.