3) Collège de Charlieu

Taux de réussite globale : 6eC classique : 43,09 % ; 6eE archéologie : 44,55 %. Cf. annexes 65, 90 à 99.

Les résultats sont très variables. Les pourcentages moyens de réussite par question sont inférieurs, pour la classe-archéologie, à six questions (n° 1, 3, 4, 5, 9 10) sur dix, avec une nette différence dans cinq cas. Ils sont supérieurs pour quatre questions (n° 2, 6, 7, 8), avec une nette différence dans trois cas. Nous constatons le même écart, si l’on considère les taux de bonnes réponses : 60 % des questions sont favorables à la classe-classique et 40 % à la classe-archéologie. Mais, globalement, celle-ci a un léger avantage, environ 1,46 %.

Il est difficile d’analyser ce résultat, proche globalement, parce que l’enseignant est dans la même situation que celui du collège de Labastide Saint-Pierre : nécessité et obligation d’utiliser des documents archéologiques pour construire les deux démarches. Nous nous référons par conséquent à la plupart des remarques déjà formulées pour cet établissement pour déterminer les raisons didactiques. Les différences documentaires concernent les questions 7, 8 et 9.

Nous pouvons proposer des explications liées aux choix des documents pour quelques questions seulement. Au sujet des questions 6 et 7 sur les tombeaux, le texte sur les contraintes humaines de la construction d’une pyramide et la photographie d’un hypogée (restauré) peuvent expliquer l’écart de points en faveur de la 6e archéologie.

De même, la vidéo sur l’Egypte et la puissance de Ramsès II (représenté en images de synthèse) représente une raison de la meilleure assimilation des connaissances demandées aux questions 2 (pouvoir du pharaon) et 8 (le pschent ou la double couronne) par rapport aux photographies de la statue d’un pharaon ou d’un sarcophage avec les sceptres du pouvoir. Nous avons déjà évoqué cet aspect lors de l’analyse des résultats de Labastide Saint-Pierre. Une vidéo composée de bonnes images accompagnées de commentaires d’archéologues rend plus facile l’apprentissage des savoirs.

Pour aborder le nom des divinités égyptiennes (question 9), le professeur a travaillé à partir de deux documents archéologiques communs, des fresques. Les élèves de la 6eC classique ont de meilleurs résultats par rapport à ceux de la 6eE, pour qui l’enseignant a exploité en plus une vue de statuettes en bronze de dieux.

Les premiers ont mieux réussi à répondre aux questions 3 sur les définitions et 4 concernant l’idée abstraite de vie éternelle, avec un écart important de 15 à 22 % 303 .

Notes
303.

Annexes 92, 96.