2) Collège de Labastide Saint-Pierre

Taux de réussite globale : 6e5 classique : 50,96 % ; 6e6 archéologie : 53,85 %. Cf. annexes 100, 111 à 117.

L’enseignante utilise uniquement le manuel pour ce chapitre. Elle distingue peu les deux démarches. La grande différence vient du traitement du document archéologique, dont l’origine ou l’explication de sa découverte ou de sa nature est plus développée avec la classe-archéologie.

Elle exploite la photographie d’un manuscrit de la Bible découvert à Qumrân. Une carte lui permet de localiser le trajet des Hébreux et d’évoquer leurs acquis pour traiter la notion de nomades. Elle étudie les textes sur les actions du roi David, des documents variés sur Salomon au sujet du Temple (restitution, texte, plan et maquette). Elle demande aux élèves de rechercher dans la leçon du livre les envahisseurs d’Israël avec la classe-classique, et a exploité un bas-relief et des cartes murales avec la classe archéologique. Elle se base sur le texte des Dix Commandements pour leur faire dire que le polythéisme y apparaît comme une faute grave. Enfin, à l’aide de la photographie de la maquette, elle leur explique qu’il ne reste qu’une partie du mur d’enceinte du Temple, tel qu’il est représenté. Elle explique aux 6e6 comment les archéologues ont mis au jour ce vestige, quelles sont les méthodes et leurs limites.

Il est difficile d’interpréter les résultats légèrement meilleurs pour les 6e6 archéologie, avec un écart de trois points 307 .

Nous formulons trois remarques. L’utilisation de documents archéologiques du temple sous forme de maquette associée à un plan où l’on voit ce monument, permet peut-être aux élèves de 6e6 d’avoir plus de repères mentaux au moment du contrôle. Les questions 2 et 3 sont nettement mieux réussies : les taux de réussite sont de 44,75/28,75 % et 62/46 % respectivement 308 . Certains éléments obtiennent un pourcentage de bonnes réponses également supérieurs : question 2b (sur Jérusalem) 52,38/16,67 % et 2e (sur le Temple) : 85,71/62,50 %. D’après une observation de leur enseignante, les élèves de la 6e6 sont plus curieux face aux documents. Cela les pousse ou stimule à fournir un travail d’apprentissage ultérieur plus important que celui de leurs camarades, afin de résoudre le problème de l’acquisition des savoirs, d’autant plus que leur nature, leur origine archéologique ont été expliquées. L’analyse de la photographie archéologique du bas-relief, complétée par celles de cartes murales est probablement plus efficace que la recherche de noms d’envahisseurs dans le manuel. L’exercice est moins difficile, plus précis. Le bas-relief est un support évocateur. Nous avons déjà fait la remarque pour le collège de Suze-la-Rousse.

Les élèves de 6e5 ont un meilleur résultat moyen à la question 4 (64 %). L’écart de bonnes réponses à la question 4a entre la classe-classique et la classe-archéologie est très élevé : 75,00 / 33,33 %. La question porte sur une réponse traitée de manière abstraite dans le cours. Les 6e6 sont peut-être moins autonomes sur ce point, car la démarche repose essentiellement sur des textes. Ils exploitent moins de textes que leurs camarades.

Notes
307.

Annexes 112, 115.

308.

Annexes 112, 115.