Taux de réussite globale : 6eC classique : 46,27 % ; 6eE archéologie : 53,26 %. Cf. annexes 100, 133 à 139.
Les résultats sont variables. L’enseignant a utilisé une grande partie des documents de la démarche historique/archéologique de l’enseignant du collège de Suze-la-Rousse 311 . Avec la classe-classique, ses sources sont essentiellement littéraires et cartographiques.
Le professeur a remarqué une plus grande motivation des élèves de sa classe-archéologie sur ce chapitre par rapport à ceux de la classe-classique. Cela est dû à l’originalité des documents photographiques.
Pour la question 1, ceux de la classe de 6eE ont défini le mot nomade d’après leurs connaissances sur la préhistoire (comme leurs camarades de la classe de 6eC) et l’ont illustré d’une fresque de nomade hébreux. Le résultat est meilleur pour la classe-archéologie : ils ont assimilé cette définition, l’image les y a aidés. Leur référence fait appel à la mémoire visuelle.
La classe-archéologie a nettement mieux réussi aux questions 4 (52,25/39,75 %) et 5 (71,66/41 %) sans doute grâce aux diapositives de documents archéologiques : la projection d’un transparent de la photographie des idoles des Hébreux, et des diapositives du Temple (vestiges et maquette, cf. annexes 134, 137). La classe-classique a travaillé à partir des textes de la Bible sur les idoles, et les Dix Commandements approfondis par des réflexions dans un cours dialogué. Nous avons déjà développé ces arguments précédemment, avec l’analyse des évaluations du collège de Suze-la-Rousse.
Pour la question 2, au sujet des grandes actions des rois David et Salomon, l’approche générale a été plus efficace. L’enseignant a utilisé quatre extraits de la Bible, tout en montrant le plan du Temple et sa restitution. Les analyses documentaires sont cohérentes, suivies, et variées. Les élèves ont bien compris les sens des textes illustrés par les deux dessins. L’autre démarche consiste à utiliser les diapositives du Temple complétées par les documents iconographiques du manuel (plan du Temple et sa restitution). Il se peut que le professeur ait eu des difficultés pour marquer clairement les liens entre les supports de l’approche archéologique. Il est nécessaire d’être rigoureux dans ses propos et de donner des points de repères concrets aux élèves, afin que le document archéologique donne du sens au discours. Il faut trouver les mots précis pour faire « parler » les ruines. Les diapositives présentées (une ruelle de la cité de David à Jérusalem entre autres) n’évoquent pas directement la conquête de la terre de Canaan, l’agrandissement de Jérusalem, la construction du palais et du Temple. L’enseignant doit mettre en évidence les liens entre ces supports et les idées voulus, que l’élève doit s’approprier et assimiler dans un autre contexte que celui de la leçon. Cela est relativement difficile. Les erreurs sont certaines si la préparation didactique est insuffisante, d’une manière générale.
Pour la question 3, les élèves de la classe-classique se sont mieux rappelé le nom des envahisseurs du territoire des Hébreux. Ils ont fait un exercice basé sur la leçon du livre à partir de questions précises. Ils ont recherché les réponses dans le texte. Ils devaient trouver le nom des autres envahisseurs dans une leçon du livre. Le professeur a été moins directif dans ce cas. Les 6eE ont étudié le bas-relief de la soumission du roi juif au roi assyrien et vu des diapositives sur la domination romaine.
Le travail de recherche active des élèves dans leur manuel a été, sur ce point, plus performant que l’analyse des vues archéologiques.
Nous avons prêté les diapositives et passé la copie de la photographie des idoles provenant du Monde de la Bible.