Taux de réussite globale (questions 1 à 3 et 6) : 6e2 classique : 53,88 % ; 6e3 classique : 59,06 % ; 6e4 archéologie : 65,73 %. Cf. annexes 234 à 250.
Taux de réussite moyen des questions 1 à 3 : 6e2 classique : 59,71 % ; 6e3 classique : 61,20 % ; 6e4 archéologie : 63,63 %.
Les supports pédagogiques n’ont pas changé par rapport à l’année précédente, excepté ceux de la question 6 pour la classe-archéologie. Une intervention pédagogique préparée par le service éducatif du musée archéologique de Saint-Paul-Trois-Châteaux et assurée par le Conservateur (l’animatrice a eu un empêchement) s’est déroulée au collège sur le thème du cadastre antique et du paysage actuel. Elle comprend l’exploitation d’une vidéo de qualité remarquable sur le cadastre, et la présentation des outils du géomètre romain reconstitués. Les élèves ont fait des prospections archéologiques de surface dans les vignes de la commune. Ils ont rempli une fiche d’exercices sur la ville d’Orange à l’époque gallo-romaine à partir du plan de la ville antique et de l’inscription lapidaire correspondant à l’un des cadastres du musée.
Les remarques formulées au sujet de la question 1 sont confirmées par les meilleures moyennes de réussite obtenues par les classes-classiques, même si leur pourcentage de bonnes réponses est inférieur. La méthode choisie avec la classe-archéologie est insatisfaisante, car les élèves n’avaient pas tous un texte, contrairement aux autres. L’analyse détaillée des textes anciens a peut-être permis de mieux fixer les connaissances qu’une explication collective sous la forme d’un récit lu à tous par un individu.
Pour traiter la question 2, les élèves des classes-classiques ont analysé deux textes essentiels correspondant aux éléments a (guerre) et b (destruction) de la réponse, complétés par une carte du monde méditerranéen occidental. Les élèves de la classe-archéologie ont examiné une diapositive de la colonne rostrale du consul Duilio reconstituée, symbolisant la première victoire navale de Milazzo en 260 av. J.-C. des Romains sur les Carthaginois. Cette colonne se trouvait à l’époque sur le forum. Ils ont étudié une fresque qui représente l’armée d’Hannibal, une carte et un dessin de la reconstitution de la ville de Carthage. Les résultats de la 6e4 sont beaucoup moins bons : 49,33/66,66 et 54 % 339 . Les documents de la démarche historique/générale sont plus cohérents, plus clairs entre eux. Les liens entre les documents de la démarche archéologique sont beaucoup moins visibles et lisibles par les élèves, qui ont ainsi eu plus de difficultés à répondre à cette question.
C’est un problème de choix et de qualité pédagogique du document qui se pose pour la question 4. Les élèves de la sixième-archéologie ont, comme l’année précédente, plus de difficultés à apprendre : le sens de l’inscription lapidaire est moins accessible que la photographie agrandie d’une monnaie impériale. L’écart entre les deux démarches s’est considérablement réduit, entre 2 et 4 points au lieu de 10 à 15 points en pourcentage 340 .
Aux questions 3a et 3b (Alésia, César, Vercingétorix), les élèves de la 6e4 ont beaucoup mieux réussi que les 6e2 et 6e3. Les documents iconographiques au sujet de l’Archéodrome ont une valeur pédagogique très intéressante. Ils ont davantage marqué la mémoire que le texte (n° 3a : 70/35 et 41 % ; n° 3b : 80,5/52,5 et 50 %).
Pour la question 6, nous confirmons nos remarques de l’année 1998/1999. Les animations sur les cadastres romains et les prospections se sont déroulées dans de bonnes conditions. Elles ont bien sensibilisé les esprits. L’écart des résultats est important entre les 6e classiques et archéologie, de 11 à 15 % 341 . Les élèves ont vu les traces anciennes dans les vignes ou dans le paysage actuel de la romanisation de la Gaule. Ils apprécient également car les documents concernent leur région (commune, canton, département). Ils se sentent concernés par cette histoire proposée par leur professeur et les spécialistes. La motivation dans l’acte d’apprentissage est alors renforcée. Les enseignants cherchent des points d’appui dans leur culture pour rendre leur travail plus concret, donc plus agréable. La notion de plaisir est importante.
Annexes 239, 243, 247.
Annexes 213, 216, 220 et 239, 243, 247.
Annexes 240, 244, 248.