2) Collège de Labastide Saint-Pierre

Taux de réussite globale (questions 1 à 3 et 6) : 6e4 classique : 41,89 % ; 6e6 archéologie : 59,12 %. Cf. annexes 234 à 236, 251 à 256.

Taux de réussite moyen des questions 1 à 3 : 6e4 classique : 52,31 % ; 6e6 archéologie : 64,15 %.

Les références documentaires sont presque identiques à celles de l’année 1998/1999.

Les 6e4 ont analysé les relations entre Carthage et Rome (question 2) à l’aide d’une carte, la reproduction d’une fresque et deux textes. Les 6e6 ont exploité les mêmes cartes et fresques et une restitution archéologique de la ville de Carthage.

La différenciation est plus marquée pour la question 6 et s’est accentuée. La classe-archéologie a visité le musée Saint-Raymond de Toulouse, qui présente des collections remarquables d’archéologie et d’histoire de l’art sur l’Antiquité. Cette visite permet de traiter le thème de la romanisation de Toulouse et de sa région, grâce aux objets archéologiques découverts. L’enseignante a conservé les documents sur Séviac et a choisi dans le manuel des photographies de monuments gallo-romains urbains pour compléter la question. La ville de Toulouse n’a pas de vestiges monumentaux. Elle n’a pas changé les références documentaires pour la classe-classique.

Les deux démarches donnent des résultats globaux très différents. L’écart entre les taux de réussite est important : 59,12 % pour les 6e6 et 41,89 % pour les 6e4.

L’interprétation est difficile. Par exemple, la comparaison des résultats à la question 1 avec un écart important (81,25/44,5 % de réussite), se trouve inversée par rapport à l’année précédente (avec un écart assez faible).

Les documents de la question 2 de la démarche historique/générale présentent une plus grande cohérence pour élaborer un récit historique que les documents de la démarche historique/archéologique. Ils pourraient expliquer en partie la différence constatée en faveur des élèves de la classe-classique (52,66/38 % 342 ). L’ensemble des deux textes semble plus efficace que la fresque et donne très probablement des informations plus précises aux élèves.

Le facteur de l’apprentissage des leçons est indéniable. Les 6e6 connaissent mieux les noms des deux chefs de guerre romain et gaulois (question 3b : 96,43 % de bonnes réponses contre 72 %), contrairement au nom de la bataille (questions 3a : 89,29 % de bonnes réponses contre 96 %). Les élèves ont dû voir la photographie de la statue de César dans leur manuel. Le professeur a exploité des documents archéologiques ou apporté une sensibilité archéologique plus marquée en 6e6. Cela donne des résultats supérieurs. Nous le constatons en comparant aussi les moyennes des questions 1 à 3 : 64,15 / 52,31 % de réussite. Il en est de même pour le collège de Suze-la-Rousse.

La visite du musée Saint-Raymond de Toulouse aurait-elle pu influencer les 6e6 par sa collection remarquable de pièces romaines, des portraits antiques en particulier ? Il est certain que la visite de ce musée ainsi que les documents d’archéologie de la région du collège ont rendu plus attrayant l’approche de la question 6 au sujet de la romanisation de la Gaule. Les écarts importants en taux de réussite (45,1/18,3 %) et en pourcentage de bonnes réponses (14,2/0 %) traduisent ce sentiment. Les élèves ont plus de repères mentaux pour faciliter leur apprentissage. C’est le même cas à Suze-la-Rousse.

Notes
342.

Annexes 253, 255.