3) Collège de Charlieu

Taux de réussite moyen des questions 1 à 3 : 6eC classique : 47,16 % ; 6eE archéologie : 41,54 %. Cf. annexes 234 à 236, 237 à 266.

Les résultats sont variables. Les contrôles-témoins ont eu lieu au début du mois de juin. Le professeur a noté une certaine baisse de motivation et d’attention en classe.

Il a peu différencié les supports des deux démarches caractérisées par une diversité documentaire : cartes, textes, photos. Les 6eE ont eu un document archéologique en plus, ainsi qu’un croquis à compléter à partir d’un texte et d’un dessin sur Alésia. L’enseignant a expliqué la naissance de la ville aux deux classes avec des textes, une frise chronologique, la photographie de la louve romaine du musée des Conservateurs de Rome. Il a ajouté un texte pour les 6eC et expliqué les traces archéologiques des anciennes cabanes découvertes sur le mont Palatin aux 6eE à l’aide d’une photographie.

La classe-classique obtient un résultat supérieur 343 . Le texte est plus clair, renseigne mieux que la photographie qui, elle, demande davantage d’explications.

Tous les élèves ont travaillé à partir des documents identiques pour traiter la question 2 : deux textes sur les guerres puniques, une carte du trajet d’Hannibal lors de la deuxième guerre, un dessin de restitution de Carthage.

Pour répondre aux questions 3 relatives à la guerre des Gaules, l’enseignant a analysé avec les élèves de 6eC une vue aérienne du mont Auxois, sur laquelle sont figurées les lignes de fortifications romaines et la guerre décrite par deux textes du livre de César, complété par un schéma des fortifications. L’autre classe a exploité le dessin des fortifications à compléter (le même que pour les classes de Suze-la-Rousse). L’étude du texte aurait aidé davantage les élèves de la classe-classique à se rappeler du nom de la bataille, des moyens militaires du siège romain. Nous constatons l’effet inverse pour la question 3b. Il est difficile de tirer des conclusions, car la différenciation documentaire est assez faible entre les deux approches.

Nous formulons quelques idées sur les autres questions qui ne sont pas prises en considération pour calculer le taux de réussite moyen. Nous faisons la même remarque au sujet de la question 4. L’enseignant a utilisé les documents similaires à ceux du collège de Suze-la-Rousse. Nous constatons toujours un léger écart en faveur de la sixième classique de deux points 344 .

Le professeur a exploité les documents du manuel pour traiter la question 5 sur les monuments de Rome, pour montrer qu’il s’agit d’une capitale à plusieurs fonctions avec ses deux classes, sans distinction. Les 6eC réussissent mieux en général.

Nous avons déjà noté qu’il est parfois difficile de construire avec le manuel d’histoire deux démarches, archéologique et générale, nettement distinctes. Mais d’une manière globale, la démarche historique/archéologique est très souvent plus efficace en termes de points pour l’assimilation des connaissances.

Nous avions programmé un contrôle-témoin sur les chapitres des débuts du christianisme et la fin de l’Empire romain, qui faute de temps, n’a pas été abordé intégralement et évalué. Les conseils de classes sont programmés assez tôt au mois de juin. Les élèves ne sont plus aussi motivés pour travailler comme à leur habitude.

Notes
343.

Annexes 259, 263.

344.

Annexes 259, 263.