2) Collège de Pierrelatte

Taux de réussite globale : 5e2 classique : 80,25 % ; 5e4 archéologie : 74,04 % Cf. annexes 267, 282 à 286.

L’enseignante a utilisé les documents de l’approche historique/archéologique de 1998/1999 avec la classe de 5e2, auxquels elle a ajouté un texte de la description de la ville de Constantinople. Elle a pu ainsi évoquer le plan typique des villes romaines.

Les 5e4 ont travaillé avec les mêmes documents que les 5e2. Ils ont réalisé en plus les premières actions du projet patrimonial « Mosaïques », monté par leur professeur d’histoire et celui de latin. Ils ont insisté sur le thème des mosaïques byzantines grâce au guide mentionné ci-dessus, afin de montrer l’influence romaine. Ils ont étudié une mosaïque médiévale dans la cathédrale de Saint-Paul-Trois-Châteaux pour étudier l’influence romaine. L’enseignante ayant insisté sur les relations archéologiques avec les mosaïques byzantines et le plan probable de la ville romaine de cette commune, ils ont visité, après le contrôle-témoin, l’atelier de restauration de mosaïques de Saint-Romain-en-Gal.

Les résultats sont en général favorables à la classe-classique. Mais la différence entre les deux taux moyens est relativement faible (1,5 point). Nous remarquons, comme pour Suze-la-Rousse, un taux plus important de bonnes réponses à la question 1 dans la classe-archéologie (76,92/64 %) : les élèves savent mieux citer quatre monuments archéologiques. Les photographies de monuments bien conservés ou suffisamment évocateurs sont un des facteur déterminants. Elles ont une influence aussi forte dans ce cas que des documents figurés ou littéraires. Les évocations de la ville romaine de Saint-Paul-Trois-Châteaux suggérées par la mosaïque de la cathédrale peuvent être une référence mentale.

Nous proposons plusieurs éléments explicatifs. Le projet « Mosaïques » ne porte pas principalement sur les monuments romains de Constantinople, mais a l’avantage d’imprégner les élèves d’une ambiance de travail dominée par l’archéologie. Enfin, les documents, dans l’approche historique/générale, sont intéressants pour leur lisibilité historique. Ils sont cohérents, c’est-à-dire que les élèves se rendent bien compte des liens qui existent entre eux. Ils sont facilement compréhensibles. Les textes définissent explicitement la fonction des monuments. Cela donne de bons résultats globaux. Nous avons déjà remarqué à plusieurs reprises ce phénomène.