2) Collège de Pierrelatte

Taux de réussite globale : 5e2 classique: 68,69 % ; 5e4 archéologie: 75,21 %. Cf. annexes 348 à 350, 363 à 374.

Pour traiter les questions 1 à 6, l’enseignante a donné un travail de recherche en classe et à la maison. Les élèves ont sélectionné dans leur livre les documents définissant les catégories du clergé. Ils ont étudié sur les mêmes documents que ceux de 1998/1999, complétés par un texte de la description de la journée d’un moine. Ils ont dressé un tableau indiquant chaque pièce du monastère, son rôle et l’heure à laquelle les moines y circulaient. Quant aux autres questions, ils ont exploité les documents du livre, dont nous avons déjà précisé la nature.

Les 5e4 ont fait le même travail que les 5e2 au sujet du monastère (questions 1 à 6). Mais la visite de la cathédrale de Saint-Paul-Trois-Châteaux a illustré ces points du programme : la hiérarchie, les clercs, le pouvoir religieux. C’est la seule différence.

Ils ont exploité les supports pédagogiques identiques à ceux de l’année 1998/1999 : la visite du monument, pour l’essentiel, et les documents photographiques du manuel sur Chartres.

Les 5e4 ont réussi à mieux répondre, en général, aux questions du contrôle-témoin. Pour la première partie, sur le monastère, l’écart global est assez faible (1,75 point). Le travail de recherche documentaire a été bénéfique pour les deux classes. Il est possible que la visite de la cathédrale ait aidé indirectement les 5e4 archéologie en insistant sur les différences entre les clercs qui administrent un diocèse ou une paroisse, et les autres, qui vivent selon des règles diverses. Leurs moyennes aux questions 1, 2, 4 et 5 sont plus élevées que celles de 5e2.

Mais nous remarquons que l’association documentaire de la démarche historique/générale (tableau de l’organisation du clergé et photographie aérienne d’une abbaye avec une légende très précise sur les pièces) donne de très bons résultats, voire de meilleurs par rapport aux documents purement archéologiques. C’est le cas des questions auxquelles les 5e2 classiques ont mieux répondu (n° 3 : 60/42,86 % de réussite, et n° 6 : 96/83,5 % de réussite 372 ).

Comme à Suze-la-Rousse, la visite du monument est une raison explicative des résultats supérieurs de la 5e4 aux questions 7, 8, 9, 11, 12a et 12b en moyenne et en pourcentage de bonnes réponses. L’écart global entre les moyennes intermédiaires calculées à partir des questions 7 à 12 est de 8 points (77,61/69,05 % de réussite). C’est important. Nous pouvons reprendre les remarques déjà formulées à ce sujet.

Il est intéressant de noter que cette visite n’a pas permis de rendre les élèves aptes à reconnaître le style d’architecture d’une autre église d’après une diapositive (question 10) : 80, 95 % pour les 5e4, chiffre inférieur aux 5e2 (86 %). Nous avons effectué le même constat lors des évaluations à Suze-la-Rousse et à Pierrelatte (question 5) en 1998/1999. La visite archéologique de monument religieux n’est donc pas un facteur absolu de réussite pour reconnaître le style d’une église sur une image projetée. Nous nous référons aux explications précédemment indiquées avec l’exemple de Suze-la-Rousse. Mais ces raisons sont à relativiser car les élèves de la classe-archéologie de Farébersviller ont eu un résultat supérieur sur ce point.

Notes
372.

Annexes 365, 370.