4) L’originalité des supports pédagogiques

Elle est multiple. C‘est d’abord de pouvoir présenter des objets réels ou un support pédagogique authentique, pratique souvent plus efficace que des documents bien transformés ou de deuxième main. Voici plusieurs exemples :

C’est aussi exploiter des documents archéologiques inhabituels :

L’enseignant peut utiliser des documents photographiques personnels. Il choisit in situ les monuments à photographier et l’angle de vue le plus approprié en fonction des attentes pédagogiques des programmes. Nous l’avons fait pour nos élèves de Suze-la-Rousse sur Glanum, Rome, des châteaux. L’enseignant peut aussi exploiter une cassette-vidéo réalisée lors de voyages scolaires. C’est le cas du collège de Labastide Saint-Pierre sur le thème de la Rome antique. Ces démarches donnent une plus grande liberté pédagogique par rapport aux documents du manuel, qui peuvent être parfois mal adaptés aux programmes. Cela explique les bons résultats à des questions sur l’histoire romaine par les classes-archéologie de Suze-la-Rousse et de Labastide Saint-Pierre.

Les documents inhabituels peuvent créer ou susciter une attitude favorable à l’apprentissage, un comportement nouveau, qui lui ouvrira de nouvelles possibilités. «  Mais ce comportement nouveau n’est efficace que s’il est susceptible d’être utilisé dans des circonstances différentes, transféré dans des situations nouvelles » 403 . Les projets scolaires ou les actions menées en archéologie sont réalisés dans cet esprit. Les enseignants veulent enrichir la culture générale des élèves, leur faire acquérir de nouvelles connaissances, qu’ils puissent réutiliser de manière autonome.

Notes
402.

MEIRIEU 1991 a, 116.

403.

HOUSSAYE 1996, 318-319.