6) L’ambiance de classe

Les professeurs du projet ont noté que, dans les classes-archéologie, l’ambiance est bonne pendant l’année scolaire. Les rapports enseignants-élèves sont meilleurs ou plus étroits qu’en classe-classique. C’est certainement lié au projet pédagogique mis en oeuvre ou aux animations qui changent le regard envers le professeur. Cela crée donc des situations favorables aux apprentissages. Les élèves en difficulté bénéficient de cette ambiance de travail favorable qui, pour la grande majorité, les stimule, donne de meilleurs résultats et produit une amélioration très nette des savoir-être, comme l’ont constaté les enseignants dans les expériences.

Les autres classes-archéologie sont aussi concernées. On peut se baser sur la culture archéologique des élèves, qui se développe au fur et à mesure de l’avancement des chapitres. Des questions sont parfois traitées avec des documents archéologiques identiques obligatoires, comme sur les Grandes Panathénées d’Athènes (n°6 au collège de Suze-la-Rousse en 1988/1999) à laquelle les 6e4 ont un taux supérieur de 3 ou 13 %.

Cela se vérifie aussi pour les 5e4 de ce collège dont le taux de réussite est plus fort au contrôle sur les paysans et les villes, à la question 2. Les élèves ont visité auparavant la vieille ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux et sa cathédrale, le château de Suze-la-Rousse : ils ont des repères culturels qu’ils ont pu mémoriser grâce aux animations. Ceux de 5e archéologie de Pierrelatte obtiennent une moyenne identique à cette question. Les visites du château de Rochefort-en-Valdaine et de Saint-Paul-Trois-Châteaux sont bénéfiques quelques mois après leur déroulement. La plupart des élèves ont décontextualisé : ils ont utilisé leurs connaissances dans une situation différente de celle de l’apprentissage initial. Ces connaissances sont acquises 418 .

Notes
418.

MEIRIEU 19991 a, 100.