4) Un problème de compétences

Il se pose chez lui, pour différencier les deux démarches pédagogiques historiques. Cela suppose un minimum de formation sur les thèmes. Nous avons dû, par exemple, compulser partiellement plusieurs numéros de revues de vulgarisation Le monde de la Bible, Les dossiers d’archéologie, pour réaliser notre cours sur les Hébreux. Nous avons bien été aidé dans la recherche de documents archéologiques grâce à des diapositives, des revues, des conseils de parents qui avaient soigneusement préparé leur voyage en Israël. Nous avons collaboré aussi avec les enseignants qui participent au projet dans la recherche de documents. De plus, ceux de Labastide Saint-Pierre et de Pierrelatte sont déjà sensibilisés à l’archéologie.

Au total, nous remarquons que l’approche historique/archéologique donne dans la plupart des cas de meilleurs résultats par rapport à l’approche historique/générale, lorsqu’on peut varier la didactique en fonction des supports utilisés. Il est certain que les documents archéologiques facilitent l’apprentissage ou créent des conditions favorables. Les comparaisons sont à l’avantage des classes-archéologie de sixième à hauteur de 94 % et de cinquième à 65 %.

Nous en avons donné de nombreuses raisons, et constaté que certains processus d’apprentissage sont favorables aux classes-archéologie. Mais le phénomène est relatif. Nous ne pouvons pas généraliser. Les expérimentations ont concerné six enseignants. Des raisons différentes, non liées aux deux types de démarches, peuvent expliquer les résultats plus ou moins bons des élèves, sachant que nous ne pouvons pas toujours identifier la cause de l’effet didactique obtenu.