II - Les ateliers de pratiques artistiques 444

A - Les objectifs

La loi du 6 janvier 1988 ne définit pas comme patrimoine culturel le patrimoine archéologiqueLes années 1988/1989 constituent une période charnière, où les responsables ministériels préparent progressivement les textes de mise en place des ateliers de pratiques artistiques et culturelles en archéologie.

L’archéologie est étudiée au collège dans le cadre de ces ateliers seulement depuis l’année scolaire 1990-1991 445 . Le cahier des charges 446 définit clairement les axes directeurs qui servent à la réalisation des dossiers et précisent les objectifs :

L’atelier est une forme de sensibilisation au patrimoine. L’enseignant aide à voir et à comprendre le patrimoine. La méthodologie se résume à « donner à voir et à entendre, apprendre à comprendre, inciter à imaginer, amener à réfléchir et à agir ». Les enseignants doivent inculquer le sens critique.

  • Il permet d’acquérir des connaissances et de travailler sur l’héritage commun : prendre des repères historiques, patrimoniaux pour mieux juger et adhérer à la société contemporaine. Ce projet est marqué par une démarche citoyenne. D’où l’importance de la rencontre entre scolaires, professeurs et intervenants culturels.
Notes
444.

L’appellation a changé depuis 2001 : ateliers artistiques (B.O.E.N. n°24 du 14/6/2001).

445.

Note de service n°90.101 du 7 mai 1990 (B.O.E.N., n°20 du 17 mai 1990). Les ateliers de pratiques artistiques et culturelles ont été mis en place dans les écoles élémentaires de manière expérimentale au cours de l’année scolaire 1989/1990, puis à plus grande échelle l’année suivante (circulaire n°89-279 du 8 septembre 1989). La mise place des classes culturelles (ou classes transplantées) du premier degré concernant un musée, un monument, un site archéologique datent des années 1988 et 1989. Elles sont une variété des classes de découverte plus anciennes. Note de services n°89.115 du 18/05/1989 (B.O.E.N., n°21 du 25 mai 1989) et n°89.279 du 8/09/1989.

446.

Note de service n°90.101 du 7 mai 1990 (B.O.E.N., n°20 du 17 mai 1990), pp.36‑37.